Se décentrer de soi

Salam/Bonsoir à tous,

Je fais mon introspection depuis quelques années maintenant. Des années d'analyse de soi qui m'ont poussée à faire des recherches et à lire beaucoup en psychologie, depuis les articles de magazine féminins jusqu'à quelques ouvrages d'auteurs, mais surtout des articles assez sérieux (aussi loin que je puisse en juger) qui, réunis, me donnent une certaine connaissance de la discipline, mais que j'ai surtout lus pour répondre à mes questions, qui concernaient mon propre être, mes problèmes.

Et c'est bien ça le problème!

Je me trouve trop égocentrée, et j'ai des remords d'avoir des préoccupations telles que je dépense plus volontiers mon énergie à analyser le pourquoi du comment des séquelles de mon enfance qu'à en apprendre d'avantage sur le conflit syrien, les causes du sous-développement africain et les pistes de solution, la justice sociale en France, l'ascension des populismes en Europe, l'histoire et la nature des régimes en Amérique du Sud... tous ces sujets qui me donneraient matière à réflexion pour les décennies suivantes, et qui surtout concernent la vie de millions d'êtres humains, contrairement à mes problèmes de manque affectif.
Je veux surtout m'intéresser à la souffrance des gens, aux conflits dans le monde, et puis aussi appréhender les grandes structures qui régissent l'ordre du monde.

Mais c'est physique, mon énergie, mon attention, ma concentration, ne veulent se libérer que pour mes propres petits problèmes.
J'ai l'impression d'être un maillon parfaitement bien intégré dans la chaîne de la société narcissique (bon, l'expression de société narcissique est un peu malheureuse lol, mais je parle de la tendance à la contemplation de soi dans les sociétés postmodernes).
Cela dit, on dit bien que charité bien ordonnée commence par soi-même, et en appréhendant mes propres problèmes personnels je me découvre un grand intérêt pour la psychologie et je m'ouvre à la souffrance d'autrui et à l'empathie, et j'ai aussi conscience que certains passent leur vie à penser le monde, souvent sans pouvoir agir, pour inconsciemment noyer leur propre souffrance, à laquelle ils ne veulent pas se confronter. Mais j'ai toujours cet a priori que c'est méprisable de passer plus de temps à penser la souffrance individuelle que la souffrance collective...
Oui non en fait j'imagine qu'en étudiant la souffrance individuelle on peut monter en généralité et aborder la souffrance collective...mais bon j'imagine que vous avez compris :D

Alors, ça va s'arrêter quand cette analyse de soi? Quand est-ce qu'on finit par s'oublier en quelques sortes, quand notre énergie accepte-t-elle de se libérer pour étudier les questions dont j'ai parlé plus haut?
 
dans un nombre réduit d'années, toi et moi et tous ceux qui nous lisent en ce moment seront des cadavres en décomposition, ensuite de la poussière...Le jour où tu sentiras vraiment que tu es autre chose que ce corps mortel (qui est cependant primordial et qu'il faut accepter et aimer) et que cet autre chose est immortel, indestructible et lié au tout...je crois que tu pourra être heureux, et tu vivras et honorera le moment présent, parce que c'est tout ce que tu as...à ce moment, tu pourras aimer et aussi aider l'autre de façon sincère, et surtout détachée, parce que libéré de tout jugement donné ou reçu, ce message s'adresse à moi aussi :)
 
salam

Salam/Bonsoir à tous,

....?


j'ai connu le cheminement inverse je me soucié des souffrances du monde avant les miennes

je pense que si chacun dans le monde ferai sa propre introspection les choses rentrerai d'elle meme dans l'ordre et donc plus de souffrance ...

parmis c forme d'introspection il y a la cnv ...

car parfois le probleme c que la prise de conscience des souffrances dans le monde nous affectes si l'on n'a pas les epaules assé large pour la suporté et parfois ce sentiment de colere et d'impuissance face à toute ces injustices peut nous poussé au desepoir est agir de facon inadequat et paradoxalement au lieu de resoudre le probleme l'on ne fait qu'ajouté plus de souffrance
c notament ce qui pousse certain à rejoindre des zone de conflits .
 
mais que j'ai surtout lus pour répondre à mes questions, qui concernaient mon propre être, mes problèmes.

Tant que tu n'aura pas trouvé la paix avec toi même et que tu aura pas résolu les problèmes qui t'empêche de prendre du recul, inconsciemment tu sera toujours préoccupé par toi avant tout...

C'est comme une personne qui se noie et qu'il veut sauver les autres personnes qui se noie aussi. Il ne pourra pas. Il doit d'abord se sauver lui avant de penser à sauver les autres...
 
Tant que tu n'aura pas trouvé la paix avec toi même et que tu aura pas résolu les problèmes qui t'empêche de prendre du recul, inconsciemment tu sera toujours préoccupé par toi avant tout...

C'est comme une personne qui se noie et qu'il veut sauver les autres personnes qui se noie aussi. Il ne pourra pas. Il doit d'abord se sauver lui avant de penser à sauver les autres...
C'est vrai, mais potentiellement, on pourrait passer des années voire décennies à ne pas être en paix avec soi-même, et donc à surtout s'intéresser à soi.

Quoique... il y en a qui n'étaient pas en paix avec eux-mêmes mais qui ont contribué à l'avancement de causes collectives. Les deux vont ensemble d'ailleurs. Comment lutter pour les droits de telle communauté sans être indigné par son sort.
Peut-être même que ces leaders essayaient d'apaiser leur propre souffrance avant tout. Leur souffrance de ne pas jouir de tous les droits auxquels ils aspirent légitimement.
D'ailleurs on dit que l'on éprouve plus facilement de l'empathie pour ceux qui nous ressemblent.
 
C'est vrai, mais potentiellement, on pourrait passer des années voire décennies à ne pas être en paix avec soi-même, et donc à surtout s'intéresser à soi.

Quoique... il y en a qui n'étaient pas en paix avec eux-mêmes mais qui ont contribué à l'avancement de causes collectives. Les deux vont ensemble d'ailleurs. Comment lutter pour les droits de telle communauté sans être indigné par son sort.
Peut-être même que ces leaders essayaient d'apaiser leur propre souffrance avant tout. Leur souffrance de ne pas jouir de tous les droits auxquels ils aspirent légitimement.
D'ailleurs on dit que l'on éprouve plus facilement de l'empathie pour ceux qui nous ressemblent.

On peut éprouver de la souffrance tout en ayant l'envie d'aider les autres, à condition, d'être en mesure de "gérer" cette souffrance.

Biensûre qu'une personne qui a vécu certaines difficultés est plus en mesure d'avoir de l'empathie et sera en plus en mesure des "comprendre" la souffrance des gens..
Comme par exemple à ancien alcoolique qui après avoir réussi à s'en sortir peut avoir une légitimé d'aider ceux qui sont encore noyé dedans mais sans pour autant qu'il ne soit à l'abri d'une rechute lui aussi...

Donc il faut déjà être dans un certain stade et donc du recule pour penser à agir pour les autres même si on est pas tout a fait guéri...
 
Je suis le contraire, trop empathique, pas assez centré sur moi, mes propres intérêts, à force de vouloir ne pas nuire aux autres, à vouloir les aider, les protéger, alors que eux n'avaient pas les mêmes intentions, ça m'a apporté que des ennuis, ça me fait une belle jambe que des gens m'estiment et me considèrent comme quelqu'un de bien, un saint, les saints sont sacrifiés depuis toujours.
 
Je suis le contraire, trop empathique, pas assez centré sur moi, mes propres intérêts, à force de vouloir ne pas nuire aux autres, à vouloir les aider, les protéger, alors que eux n'avaient pas les mêmes intentions, ça m'a apporté que des ennuis, ça me fait une belle jambe que des gens m'estiment et me considèrent comme quelqu'un de bien, un saint, les saints sont sacrifiés depuis toujours.
Sans vouloir te vexer, tu racontes des anecdotes de vie si «farfelues» dans tes messages que je me demande si là, je ne lis pas un autre de tes personnages :p

(Désolée si c'est faux :timide:)
 
Sans vouloir te vexer, tu racontes des anecdotes de vie si «farfelues» dans tes messages que je me demande si là, je ne lis pas un autre de tes personnages :p

(Désolée si c'est faux :timide:)
Je ne joue aucun personnage, d'ailleurs si tu avais assez lu de mes interventions, tu saurais que celle ci colle parfaitement aux précédentes.
L'ensemble est 100% cohérent.
 
Salam/Bonsoir à tous,

Je fais mon introspection depuis quelques années maintenant. Des années d'analyse de soi qui m'ont poussée à faire des recherches et à lire beaucoup en psychologie, depuis les articles de magazine féminins jusqu'à quelques ouvrages d'auteurs, mais surtout des articles assez sérieux (aussi loin que je puisse en juger) qui, réunis, me donnent une certaine connaissance de la discipline, mais que j'ai surtout lus pour répondre à mes questions, qui concernaient mon propre être, mes problèmes.

Et c'est bien ça le problème!

Je me trouve trop égocentrée, et j'ai des remords d'avoir des préoccupations telles que je dépense plus volontiers mon énergie à analyser le pourquoi du comment des séquelles de mon enfance qu'à en apprendre d'avantage sur le conflit syrien, les causes du sous-développement africain et les pistes de solution, la justice sociale en France, l'ascension des populismes en Europe, l'histoire et la nature des régimes en Amérique du Sud... tous ces sujets qui me donneraient matière à réflexion pour les décennies suivantes, et qui surtout concernent la vie de millions d'êtres humains, contrairement à mes problèmes de manque affectif.
Je veux surtout m'intéresser à la souffrance des gens, aux conflits dans le monde, et puis aussi appréhender les grandes structures qui régissent l'ordre du monde.

Mais c'est physique, mon énergie, mon attention, ma concentration, ne veulent se libérer que pour mes propres petits problèmes.
J'ai l'impression d'être un maillon parfaitement bien intégré dans la chaîne de la société narcissique (bon, l'expression de société narcissique est un peu malheureuse lol, mais je parle de la tendance à la contemplation de soi dans les sociétés postmodernes).
Cela dit, on dit bien que charité bien ordonnée commence par soi-même, et en appréhendant mes propres problèmes personnels je me découvre un grand intérêt pour la psychologie et je m'ouvre à la souffrance d'autrui et à l'empathie, et j'ai aussi conscience que certains passent leur vie à penser le monde, souvent sans pouvoir agir, pour inconsciemment noyer leur propre souffrance, à laquelle ils ne veulent pas se confronter. Mais j'ai toujours cet a priori que c'est méprisable de passer plus de temps à penser la souffrance individuelle que la souffrance collective...
Oui non en fait j'imagine qu'en étudiant la souffrance individuelle on peut monter en généralité et aborder la souffrance collective...mais bon j'imagine que vous avez compris :D

Alors, ça va s'arrêter quand cette analyse de soi? Quand est-ce qu'on finit par s'oublier en quelques sortes, quand notre énergie accepte-t-elle de se libérer pour étudier les questions dont j'ai parlé plus haut?

Ça a l'air d'une perte de temps et d'énergie incroyable. C'est bien de se remettre en question et faire le point sur soi mais il faut pas que ça en devienne bloquant.
Il n'y a que toi qui peux décider d'y mettre un terme. Par quel moyens? Difficile de le dire, éviter la solitude peut être.
 
en faite l'introspection est un travail sans fin
il y a des moine qui y passe leur vie et je comprend tout à fait pourquoi
notre monde interieur englobe le monde exterieur

aprés c vrai que l'on peut s'y perdre surtout avec les nombreuses theorie
car j'ai parfois l'impression que c'est ces theories qui nous faconne

en faite il faut equilibrer avec la pratique d'activité varié et l'interaction avec autrui
mais travail sur soi pour avoir une bonne gestion de notre etre est loin etre une perte de temps
car parfois certaine personne passe leur vie à courir aprés des reves pour s'apercevoir au final
que ce n'est pas ce qu'il recherché ...
ou bien remplir sa vie en accumulant plein de chose pour tenté de combler un simple manque que l'on a pas su identifié
etc ...
 
Rien de pire que la conscience de soi. en s'occupant(et non en travaillant) on y arrives, essayer d'interagir au maximum dans des actions de qualité.
 
Je suis le contraire, trop empathique, pas assez centré sur moi, mes propres intérêts, à force de vouloir ne pas nuire aux autres, à vouloir les aider, les protéger, alors que eux n'avaient pas les mêmes intentions, ça m'a apporté que des ennuis, ça me fait une belle jambe que des gens m'estiment et me considèrent comme quelqu'un de bien, un saint, les saints sont sacrifiés depuis toujours.
En ce qui me concerne, j'ai toujours pensé que quoi qu'il nous en coûte, répandre le bien se trouve être toujours bénéfique pour notre être.
Que les réactions de ceux qui bénéficient de nos faveurs se distinguent de par leur incroyable ingratitude, que les gens ne voient en nous qu'un simple objet facilitant l'assouvissement de leurs désirs, que ceux-ci nous utilisent ou autres, celui qui oeuvre dans le bon chemin ressortira toujours gagnant des bienfaits qu'il dispense.

Cependant, faire le bien ne se réduit pas à offrir une chose ou un service. Ainsi, le parent qui proscrit à son enfant telle ou telle attitude, qui le punit suite à telle ou telle action de sa part, qui le prive de tel ou tel objet, tout cela dans l'optique de parfaire son éducation et d'annihiler en lui des comportements qui ne seyaient guère, fait également le bien.

Faire le bien pour autrui peut donc consister au fait de refuser, c'est également priver pour éduquer.

Une fois cela intégré, l'on ressort toujours gagnant lorsque l'on oeuvre dans le bien et ce nonobstant les réactions qui en découleront.
 
En ce qui me concerne, j'ai toujours pensé que quoi qu'il nous en coûte, répandre le bien se trouve être toujours bénéfique pour notre être.
Que les réactions de ceux qui bénéficient de nos faveurs se distinguent de par leur incroyable ingratitude, que les gens ne voient en nous qu'un simple objet facilitant l'assouvissement de leurs désirs, que ceux-ci nous utilisent ou autres, celui qui oeuvre dans le bon chemin ressortira toujours gagnant des bienfaits qu'il dispense.

Cependant, faire le bien ne se réduit pas à offrir une chose ou un service. Ainsi, le parent qui proscrit à son enfant telle ou telle attitude, qui le punit suite à telle ou telle action de sa part, qui le prive de tel ou tel objet, tout cela dans l'optique de parfaire son éducation et d'annihiler en lui des comportements qui ne seyaient guère, fait également le bien.

Faire le bien pour autrui peut donc consister au fait de refuser, c'est également priver pour éduquer.

Une fois cela intégré, l'on ressort toujours gagnant lorsque l'on oeuvre dans le bien et ce nonobstant les réactions qui en découleront.
J'aurais du refuser assez souvent, tu as raison, ils ont pris trop de mauvaises habitudes, en voulant leur bien j'ai sans doute aidé à en faire des gens mauvais, comme on dit " l'enfer est pavé de bonnes attentions ".
 
J'aurais du refuser assez souvent, tu as raison, ils ont pris trop de mauvaises habitudes, en voulant leur bien j'ai sans doute aidé à en faire des gens mauvais, comme on dit " l'enfer est pavé de bonnes attentions ".
Oui certes peut-être que tu aurais dû mais, sans porter le moindre jugement à ton égard, il est parfois très difficile que de se mettre dans la position de celui qui refuse. Surtout une fois que les gens perçoient en nous une personne ayant la main qui se tend facilement.

Cette position qui se trouverait être nouvelle pourrait être très mal perçue et nuire à notre réputation et à nos relations. Ainsi, bien souvent l'on n'ose pas la confrontation, l'on préfère la facilité et continuer à se départir de son temps, de ses objets, de son argent afin de satisfaire les désirs des autres (mais le bien se trouve justement parfois dans l'insatisfaction de désirs qui conduiraient à une dégradation de l'être s'ils étaient assouvis).

Ainsi, il est plus facile pour un parent que de laisser son enfant regarder la télé comme il le veut, ne pas faire ses devoirs, lui dire toujours "oui" et ceci pour ne pas avoir à affronter son rôle pourtant principal qui est de l'éduquer et donc de combattre certaines de ses pulsions (de son enfant), de ses attitudes, de risquer de passer parfois pour un méchant, d'aller dans le bras de fer à certains moments quitte à s'épuiser mentalement.



Ne jamais refuser c'est parfois de la lâcheté, c'est parfois chercher la simplicité, vouloir conserver sa réputation, ne pas faire face aux épreuves (qui permettent pourtant de grandir). Ne jamais refuser ce n'est pas ainsi que l'on fait du bien car donner à autrui ce qui se trouve être néfaste pour son âme ne consiste pas en une bonne action.

Et en disant cela je parle plus pour moi que pour toi car l'ignorance que j'ai de toi ne me permet absolument pas d'émettre la moindre critique à ton encontre. Mais il est vrai que cela recommande une grande sagesse que de distinguer parfaitement les moments où il faut donner de ceux où l'on se doit de refuser (pour le bien de la personne).
 
Salam/Bonsoir à tous,

Je fais mon introspection depuis quelques années maintenant. Des années d'analyse de soi qui m'ont poussée à faire des recherches et à lire beaucoup en psychologie, depuis les articles de magazine féminins jusqu'à quelques ouvrages d'auteurs, mais surtout des articles assez sérieux (aussi loin que je puisse en juger) qui, réunis, me donnent une certaine connaissance de la discipline, mais que j'ai surtout lus pour répondre à mes questions, qui concernaient mon propre être, mes problèmes.

Et c'est bien ça le problème!

Je me trouve trop égocentrée, et j'ai des remords d'avoir des préoccupations telles que je dépense plus volontiers mon énergie à analyser le pourquoi du comment des séquelles de mon enfance qu'à en apprendre d'avantage sur le conflit syrien, les causes du sous-développement africain et les pistes de solution, la justice sociale en France, l'ascension des populismes en Europe, l'histoire et la nature des régimes en Amérique du Sud... tous ces sujets qui me donneraient matière à réflexion pour les décennies suivantes, et qui surtout concernent la vie de millions d'êtres humains, contrairement à mes problèmes de manque affectif.
Je veux surtout m'intéresser à la souffrance des gens, aux conflits dans le monde, et puis aussi appréhender les grandes structures qui régissent l'ordre du monde.

Mais c'est physique, mon énergie, mon attention, ma concentration, ne veulent se libérer que pour mes propres petits problèmes.
J'ai l'impression d'être un maillon parfaitement bien intégré dans la chaîne de la société narcissique (bon, l'expression de société narcissique est un peu malheureuse lol, mais je parle de la tendance à la contemplation de soi dans les sociétés postmodernes).
Cela dit, on dit bien que charité bien ordonnée commence par soi-même, et en appréhendant mes propres problèmes personnels je me découvre un grand intérêt pour la psychologie et je m'ouvre à la souffrance d'autrui et à l'empathie, et j'ai aussi conscience que certains passent leur vie à penser le monde, souvent sans pouvoir agir, pour inconsciemment noyer leur propre souffrance, à laquelle ils ne veulent pas se confronter. Mais j'ai toujours cet a priori que c'est méprisable de passer plus de temps à penser la souffrance individuelle que la souffrance collective...
Oui non en fait j'imagine qu'en étudiant la souffrance individuelle on peut monter en généralité et aborder la souffrance collective...mais bon j'imagine que vous avez compris :D

Alors, ça va s'arrêter quand cette analyse de soi? Quand est-ce qu'on finit par s'oublier en quelques sortes, quand notre énergie accepte-t-elle de se libérer pour étudier les questions dont j'ai parlé plus haut?
chaque chose en son temps
pour etre disponible et acceder a l'empathie la connaissance le regard vers l'autte il faut se decentrer de soi mais pour se decentrer de soi il faut etre en paix et a minima en equillibre.
si tu es à la recherche de toi meme tu ne peux pas regarder vers autrui vers le reste du monde...
cependant tu peux mener de front les deux demarches..
connaitre le monde peut t'aider a te situer
apprendre les autres peut t'aider a te regarder autrement
decouvrir ton histoire peut te donner envie d'aller plus loin ds l'histoire de l'humanité...
le positif est que peu de gens finalement se remettent vraiment en question tu fais deja un enorme pas en te questionnant avec le temps sans doute...
 
Oui certes peut-être que tu aurais dû mais, sans porter le moindre jugement à ton égard, il est parfois très difficile que de se mettre dans la position de celui qui refuse. Surtout une fois que les gens perçoient en nous une personne ayant la main qui se tend facilement.

Cette position qui se trouverait être nouvelle pourrait être très mal perçue et nuire à notre réputation et à nos relations. Ainsi, bien souvent l'on n'ose pas la confrontation, l'on préfère la facilité et continuer à se départir de son temps, de ses objets, de son argent afin de satisfaire les désirs des autres (mais le bien se trouve justement parfois dans l'insatisfaction de désirs qui conduiraient à une dégradation de l'être s'ils étaient assouvis).

Ainsi, il est plus facile pour un parent que de laisser son enfant regarder la télé comme il le veut, ne pas faire ses devoirs, lui dire toujours "oui" et ceci pour ne pas avoir à affronter son rôle pourtant principal qui est de l'éduquer et donc de combattre certaines de ses pulsions (de son enfant), de ses attitudes, de risquer de passer parfois pour un méchant, d'aller dans le bras de fer à certains moments quitte à s'épuiser mentalement.



Ne jamais refuser c'est parfois de la lâcheté, c'est parfois chercher la simplicité, vouloir conserver sa réputation, ne pas faire face aux épreuves (qui permettent pourtant de grandir). Ne jamais refuser ce n'est pas ainsi que l'on fait du bien car donner à autrui ce qui se trouve être néfaste pour son âme ne consiste pas en une bonne action.

Et en disant cela je parle plus pour moi que pour toi car l'ignorance que j'ai de toi ne me permet absolument pas d'émettre la moindre critique à ton encontre. Mais il est vrai que cela recommande une grande sagesse que de distinguer parfaitement les moments où il faut donner de ceux où l'on se doit de refuser (pour le bien de la personne).
Tu as bien cerné mon problème, mes mauvais choix, et aujourd'hui c'est trop tard.
 
Tu as bien cerné mon problème, mes mauvais choix, et aujourd'hui c'est trop tard.
Je pense que le seul moment où cela sera trop tard, ce sera le moment où votre âme se séparera de votre corps. Dieu nous a donné le libre arbitre, avant que ce moment ne survienne nous sommes tous en capacité de nous transformer (à défaut de pouvoir transformer les autres). Ainsi celui qui a fait du bien toute sa vie peut devenir mauvais avant sa mort, à contrario celui qui a fait du mal toute sa vie peut devenir bon avant sa mort.

Rien ne nous empêche de changer nos visions et nos actions. Si c'est l'image que les gens ont de nous depuis très longtemps qui nous bloque, alors prenons acte du fait que ceux-ci ne seront pas là pour répondre à notre place de nos actions ici-bas. Personne d'autres que nous n'a à assumer le poids de notre vie. Ainsi, peut-être une transformation de notre être constituera t-elle un choc pour beaucoup, quitte à ce que cela se répercute sur nous-même mais à chacun de savoir ce qu'il désire réellement, ce qu'il veut laisser de son passage sur terre et au final, au fond, là où se situe le bien.

Même Dark Vador eut un semblant de gentillesse juste avant sa mort lors même que le côté obscur de la force semblait avoir pénétré son esprit à une profondeur si lointaine qu'il apparaissait trop tard pour qu'il change.
 
Salam/Bonsoir à tous,

Je fais mon introspection depuis quelques années maintenant. Des années d'analyse de soi qui m'ont poussée à faire des recherches et à lire beaucoup en psychologie, depuis les articles de magazine féminins jusqu'à quelques ouvrages d'auteurs, mais surtout des articles assez sérieux (aussi loin que je puisse en juger) qui, réunis, me donnent une certaine connaissance de la discipline, mais que j'ai surtout lus pour répondre à mes questions, qui concernaient mon propre être, mes problèmes.

Et c'est bien ça le problème!

Je me trouve trop égocentrée, et j'ai des remords d'avoir des préoccupations telles que je dépense plus volontiers mon énergie à analyser le pourquoi du comment des séquelles de mon enfance qu'à en apprendre d'avantage sur le conflit syrien, les causes du sous-développement africain et les pistes de solution, la justice sociale en France, l'ascension des populismes en Europe, l'histoire et la nature des régimes en Amérique du Sud... tous ces sujets qui me donneraient matière à réflexion pour les décennies suivantes, et qui surtout concernent la vie de millions d'êtres humains, contrairement à mes problèmes de manque affectif.
Je veux surtout m'intéresser à la souffrance des gens, aux conflits dans le monde, et puis aussi appréhender les grandes structures qui régissent l'ordre du monde.

Mais c'est physique, mon énergie, mon attention, ma concentration, ne veulent se libérer que pour mes propres petits problèmes.
J'ai l'impression d'être un maillon parfaitement bien intégré dans la chaîne de la société narcissique (bon, l'expression de société narcissique est un peu malheureuse lol, mais je parle de la tendance à la contemplation de soi dans les sociétés postmodernes).
Cela dit, on dit bien que charité bien ordonnée commence par soi-même, et en appréhendant mes propres problèmes personnels je me découvre un grand intérêt pour la psychologie et je m'ouvre à la souffrance d'autrui et à l'empathie, et j'ai aussi conscience que certains passent leur vie à penser le monde, souvent sans pouvoir agir, pour inconsciemment noyer leur propre souffrance, à laquelle ils ne veulent pas se confronter. Mais j'ai toujours cet a priori que c'est méprisable de passer plus de temps à penser la souffrance individuelle que la souffrance collective...
Oui non en fait j'imagine qu'en étudiant la souffrance individuelle on peut monter en généralité et aborder la souffrance collective...mais bon j'imagine que vous avez compris :D

Alors, ça va s'arrêter quand cette analyse de soi? Quand est-ce qu'on finit par s'oublier en quelques sortes, quand notre énergie accepte-t-elle de se libérer pour étudier les questions dont j'ai parlé plus haut?

Si tu avais une réelle connaissance de à discipline comme tu dis. Tu comprendrais et saurais que pour aider autrui et comprendre l'autre il faut d'abord se connaître soi. Se comprendre afin d'être détâcher de tt besoin lié à l'égo.


En apprenant sur soi, on apprend sur nos forces, faiblesses, qualité, défaut, nos atous, nos compétences etc. En prenant conscience et connaissance de cela on devient acteur de sa vie et de ce fait plus apte à agir au sein de la société comme étant un élément positif!
 
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