Le Parti populaire espagnol monte au créneau contre une éventuelle participation des Marocains établis à Sebta et Mellilia aux élections municipales.
Le Parti populaire espagnol (PP) affiche sa méfiance à l’égard de la participation aux élections des Marocains établis à Sebta et Mellilia. Le parti dirigé par Mariano Rajoy, qui entretient des relations peu cordiales avec le Maroc, voit d’un mauvais œil la nouveauté apportée par l’article 30 de la nouvelle Constitution. Et pour cause, la loi espagnole stipule que les étrangers résidants en Espagne peuvent voter en vertu d’un accord de réciprocité puisque cet article permet désormais aux étrangers établis au Maroc de voter lors des élections (Voir encadré). La chef de la diplomatie espagnole Trinidad Jimènez avait déclaré, mardi dernier, que les ressortissants marocains établis en Espagne pourront voter aux élections municipales ibériques, étant donné que la nouvelle Constitution permet désormais aux étrangers de voter aux élections locales marocaines. Une déclaration qui n’a pas été du goût du parti espagnol de la droite. Le PP, qui dirige les deux présides occupés, estime que l’entrée sur la scène électorale des Marocains établis à Sebta et à Mellilia serait de nature à brouiller ses cartes électorales. «Les déclarations de Jiménez reflètent une opinion personnelle», a estimé à ce sujet le premier vice-président du gouvernement local de Mellilia, Miguel Marin, membre du Parti populaire. Il a soutenu que les Marocains résidant en Espagne ne pourraient jouir de ce droit en l’absence d’un accord de réciprocité, «chose qui n’est pas garantie pour le moment». Le porte-parole du gouvernement autonome de Sebta, Guillermo Martinez, également du PP, a fait savoir qu’il a fait part à l’exécutif central espagnol de sa «préoccupation» face à cette question. «Le gouvernement de Sebta exige le respect de la clause stipulant l’interdiction du vote aux étrangers lors des élections régionales et municipales», a-t-il ajouté. «Le fait que les responsables espagnols ont exprimé leur préoccupation quant à la possibilité accordée aux Marocains de voter montre qu’ils ne sont pas matures du point de vue de la démocratie.
Le Parti populaire espagnol (PP) affiche sa méfiance à l’égard de la participation aux élections des Marocains établis à Sebta et Mellilia. Le parti dirigé par Mariano Rajoy, qui entretient des relations peu cordiales avec le Maroc, voit d’un mauvais œil la nouveauté apportée par l’article 30 de la nouvelle Constitution. Et pour cause, la loi espagnole stipule que les étrangers résidants en Espagne peuvent voter en vertu d’un accord de réciprocité puisque cet article permet désormais aux étrangers établis au Maroc de voter lors des élections (Voir encadré). La chef de la diplomatie espagnole Trinidad Jimènez avait déclaré, mardi dernier, que les ressortissants marocains établis en Espagne pourront voter aux élections municipales ibériques, étant donné que la nouvelle Constitution permet désormais aux étrangers de voter aux élections locales marocaines. Une déclaration qui n’a pas été du goût du parti espagnol de la droite. Le PP, qui dirige les deux présides occupés, estime que l’entrée sur la scène électorale des Marocains établis à Sebta et à Mellilia serait de nature à brouiller ses cartes électorales. «Les déclarations de Jiménez reflètent une opinion personnelle», a estimé à ce sujet le premier vice-président du gouvernement local de Mellilia, Miguel Marin, membre du Parti populaire. Il a soutenu que les Marocains résidant en Espagne ne pourraient jouir de ce droit en l’absence d’un accord de réciprocité, «chose qui n’est pas garantie pour le moment». Le porte-parole du gouvernement autonome de Sebta, Guillermo Martinez, également du PP, a fait savoir qu’il a fait part à l’exécutif central espagnol de sa «préoccupation» face à cette question. «Le gouvernement de Sebta exige le respect de la clause stipulant l’interdiction du vote aux étrangers lors des élections régionales et municipales», a-t-il ajouté. «Le fait que les responsables espagnols ont exprimé leur préoccupation quant à la possibilité accordée aux Marocains de voter montre qu’ils ne sont pas matures du point de vue de la démocratie.