Secteur maritime national : Les professionnels interpellent le gouvernement

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Dans un communiqué diffusé ce dimanche, le Comité Central des Armateurs Marocains (CLAM) a appelé le gouvernement à une intervention urgente pour sauver le secteur maritime au Maroc. Cet appel intervient au lendemain de la saisie “conservatoire” prise par les autorités maritimes françaises de deux navires marocains au port de Sète.

Les dossiers ne cessent de s'accumuler sur le bureau du gouvernement Benkirane! Outre les problèmes socio-économiques de premier plan qui se posent avec acuité, le nouvel exécutif devra également s'occuper du secteur maritime national qui, à en croire les professionnels, n'est pas non plus au mieux.

Dans un communiqué relayé par l'agence MAP, ces derniers, via le Comité Central des Armateurs Marocains (CLAM), appellent le gouvernement à une intervention urgente pour sauver leur secteur, au lendemain de la saisie “conservatoire” prise par les autorités maritimes françaises de deux navires marocains - les ferries Le Biladi et Le Marrakech appartenant aux compagnies maritimes nationales Comarit et Comanav - au port de Sète.

“Si aucune mesure n'est entreprise par les autorités de tutelle, le Royaume sera sans aucun moyen naval pour couvrir le transport maritime de plus de 70 millions de tonnes de marchandises de ses échanges avec l'extérieur et de 4 millions de passagers.”

http://www.aufaitmaroc.com/actualites/maroc/2012/1/9/les-professionnels-interpellent-le-gouvernement
 
Sale temps pour Samir Abdelmoula, patron de la Comarit et député PJD… !

Les autorités maritimes françaises de Sète ont procédé le week-end dernier à la saisie “sous réserve” du « Biladi» et du «Marrakech», deux ferries appartenant à deux compagnies maritimes marocaines, la Comarit et la Comanav. A bord, plus de 400 passagers, majoritairement des MRE, victimes de la défaillance de leur transporteur privé, et qui ont été obligés de passer quelques heures à bord avant d’être transportés vers le Royaume au cours de la journée de samedi dernier.

La défaillance des deux ferries marocains a coûté cher au Maroc puisque la prise en charge totale des passagers a été assurée par les autorités consulaires du Royaume en France. Ainsi, les enfants ont été logés la nuit de jeudi à vendredi dans des hôtels de proximité avec leurs parents, alors que pour les autres, des lits ont été aménagés au sein de la gare maritime pour les accueillir, avec mise à disposition de nourriture à volonté. La trentaine de personnes restées sur les lieux, espérant repartir sur le “Marrakech” devant arriver vendredi, ont été également “accompagnées, assistées et prises en charge” une deuxième nuit.

A rappeler que les ferries “Biladi” (Comarit) et “Marrakech” (Comanav), assurant la liaison entre Tanger-Sète avaient été saisis successivement par décision de justice pour créances impayées et empêchés de lever l’ancre à destination du Maroc.

Le “Biladi”, qui devait quitter le port français jeudi soir, avait été assigné le premier, suite à la notification d’une décision de “saisie conservatoire” exécutée par huissier, alors que le “Marrakech” avait été retenu, à son arrivée de Tanger, vendredi.

Samir Abdelmoula, député PJD de Ksar El Kbir et non moins patron de la Comarit, propriétaire du “Biladi”, aurait payé le tiers des créances impayées estimées à plus de 3 millions d’euros, avant la décision de saisie.

Le Comité Central des Armateurs Marocains (CCAM) a appelé le gouvernement marocain à une intervention urgente pour sauver le secteur maritime au Maroc, au lendemain de la saisie “conservatoire” prise par les autorités maritimes françaises de deux navires marocains au port de Sète. “Si aucune mesure n’est entreprise par les autorités de tutelle, le Royaume sera sans aucun moyen naval pour couvrir le transport maritime de plus 70 millions de tonnes de marchandises de ses échanges avec l’extérieur et de 4 millions de passagers”,

A noter toutefois que ce secteur emploie d’une manière directe plus de 5.000 personnes et réalise un chiffre annuel de 4 milliards de dirhams. Il s’agit également de 660.000 véhicules qui entrent au Maroc annuellement par voie maritime et 2,5 millions de MRE. Le Comité met en garde contre l’impact négatif que pourrait entraîner la situation critique que vivent actuellement des compagnies de transport maritimes nationales de transport de passagers et de marchandises sur le reste de la flotte marchande nationale de “si cette crise n’est pas rapidement circonscrite”".

Au député PJD Samir Abdelmoula de méditer ce proverbe: « qui paye ses dettes s’enrichit » !
 
Transport maritime

Un premier vrai test pour l’équipe Benkirane
Réunions et cellule de crise après la saisie conservatoire de deux navires marocains
Les armateurs craignent un effet domino

Premier dossier critique pour le nouveau ministre de l’Equipement. Aziz Rabbah devra trouver rapidement une solution à un secteur au bord de l’agonie. Les compagnies du secteur maritime, qui n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme (cf. L’Economiste n°3.600 du 22 août), reviennent à la charge après la saisie conservatoire au port de Sète de deux navires battant pavillon marocain. Il s’agit en l’occurrence de Biladi appartenant à la Comarit et du Marrakech propriété de la Comanav. La Comarit, qui compte des fonds d’investissements dans son tour de table, est aujourd’hui en discussion avec les banques partenaires pour un aménagement de sa dette.
Après ces développements, une cellule de crise est mise en place au niveau des Affaires étrangères pour tenter de trouver rapidement une solution au transport des Marocains résidents à l’étranger. De même, le ministère de l’Equipement s’apprêtait, à l’heure où nous mettions sous presse, à tenir une réunion sur ce dossier avec Abdellatif Maâzouz, ministre chargé de la Communauté marocaine à l’étranger pour étudier le dossier. «Deux volets nécessitent un traitement: le transport des Marocains résidents à l’étranger et le problème que vivent les opérateurs marocains», confie à L’Economiste Aziz Rabbah, ministre de l’Equipement et du transport. Car le risque selon les opérateurs est l’effet domino sur toute la flotte nationale. Ils craignent aussi le détournement du trafic passagers par les compagnies espagnoles. «Notre principale crainte est le recentrage du trafic passagers vers les présides occupées Sebta et Melilia. Une opération qui générerait des pertes importantes à Tanger
Med», soutient El Mostafa Fakhir, secrétaire général du Comité central des armateurs marocains (CCAM). L’association explique aussi que «les compagnies maritimes étrangères qui accaparent déjà 90% du transport de marchandises au Maroc risquent de profiter de la situation de crise pour imposer leur monopole sur le transport de passagers sans aucune possibilité pour l’Etat marocain d’intervenir pour réguler ce secteur».


http://www.leconomiste.com/article/...run-premier-vrai-test-pour-l-equipe-benkirane
 
décidement Mr RABAH n'a pas hérité des meilleurs des ministères espérons qu'il saura être pragmatique et sauvé le secteur sinon les espagnoles seront les 1er à profiter de cette crise!!
 
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