Au moins 800 personnes sont mortes selon les autorités talibanes et près de 3000 ont été blessés. Il y a encore des disparus sous les décombres, et des milliers d'habitants se retrouvent sans toit.
Il était un peu moins de minuit dimanche soir, quand Matiullah Shahab, journaliste indépendant et militant des droits de l'homme, a été réveillé par les murs de sa maison qui temblaient. C'est la BBC qui recueille son témoignage. Matiullah Shahab habite dans le village d'Asadabad, à 16 kilomètres de l'épicentre de ce séisme de magnitude 6, dans la province de Kunar. C'est la plus touchée, avec celle de Nagharar, dans l'est du pays. La terre a tremblé jusqu'à Kaboul et même jusqu'à Islamabad, capitale du Pakistan voisin.
Au moins 800 personnes sont mortes selon les autorités talibanes et près de 3000 ont été blessés. Il y a encore des disparus sous les décombres, et des milliers d'habitants se retrouvent sans toit. Au lever du jour, Matiullah Shahab tente d'atteindre la zone montagneuse isolée où se trouve l'épicentre. Les routes sont coupées, il marche deux heures avant d'atteindre les villages les plus touchés. Il arrive finalement à Andarlachak, où 79 personnes sont mortes dans ce seul village. Le journaliste raconte à la BBC avoir aider la population à creuser des tombes : "Les visages des gens étaient couverts de poussière et le silence régnait " raconte-t-il. "Ils étaient comme des robots : personne ne pouvait en parler."
Dans cette vidéo à Radio Azadi, relayée par Radio free Europe, cet homme explique que "quasiment tout son village de la province de Nagharar s'est effondré, avec des enfants des adultes et des personnes âgées coincés sous les décombres. Nous avons besoin d'aide ici" dit-il.
Un pays isolé de la scène internationale, de quoi compliquer l'aide humanitaire
Or l'aide humanitaire tarde à arriver. Le gouvernement taliban a bien dépêché des hélicoptères, mais les zones les plus touchées sont montagneuses et difficilement accessibles. "La zone est très escarpée et étroite, et la majeure partie est inaccessible en raison des glissements de terrain et des pluies de ces derniers jours" explique au New York Times Kate Carey, du Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies basée à Kaboul.
Il était un peu moins de minuit dimanche soir, quand Matiullah Shahab, journaliste indépendant et militant des droits de l'homme, a été réveillé par les murs de sa maison qui temblaient. C'est la BBC qui recueille son témoignage. Matiullah Shahab habite dans le village d'Asadabad, à 16 kilomètres de l'épicentre de ce séisme de magnitude 6, dans la province de Kunar. C'est la plus touchée, avec celle de Nagharar, dans l'est du pays. La terre a tremblé jusqu'à Kaboul et même jusqu'à Islamabad, capitale du Pakistan voisin.
Au moins 800 personnes sont mortes selon les autorités talibanes et près de 3000 ont été blessés. Il y a encore des disparus sous les décombres, et des milliers d'habitants se retrouvent sans toit. Au lever du jour, Matiullah Shahab tente d'atteindre la zone montagneuse isolée où se trouve l'épicentre. Les routes sont coupées, il marche deux heures avant d'atteindre les villages les plus touchés. Il arrive finalement à Andarlachak, où 79 personnes sont mortes dans ce seul village. Le journaliste raconte à la BBC avoir aider la population à creuser des tombes : "Les visages des gens étaient couverts de poussière et le silence régnait " raconte-t-il. "Ils étaient comme des robots : personne ne pouvait en parler."
Dans cette vidéo à Radio Azadi, relayée par Radio free Europe, cet homme explique que "quasiment tout son village de la province de Nagharar s'est effondré, avec des enfants des adultes et des personnes âgées coincés sous les décombres. Nous avons besoin d'aide ici" dit-il.
Un pays isolé de la scène internationale, de quoi compliquer l'aide humanitaire
Or l'aide humanitaire tarde à arriver. Le gouvernement taliban a bien dépêché des hélicoptères, mais les zones les plus touchées sont montagneuses et difficilement accessibles. "La zone est très escarpée et étroite, et la majeure partie est inaccessible en raison des glissements de terrain et des pluies de ces derniers jours" explique au New York Times Kate Carey, du Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies basée à Kaboul.