Déjà, le droit n’a jamais été conforme à la constitution. Preuve : la constitution était censée être universelle, sans distinction de sexe ni autre. Le droit en france a toujours fait un usage important du sexe, au point de faire dire à un juriste qu’une personne ne peut que choisir l’un ou l’autre des deux prévus par l’administration, sinon ça pose problème avec la loi qui en fait beaucoup usage. Ça date d’une actualité où un hermaphrodite réclamait le droit de mentionner sexe‑neutre ou de n’en mentionner aucun, dans les documents administratifs.
Déjà là, Zaheer a raison, avec le droit, ils font ce qu’ils veulent, quoique disent la constitution ou la déclaration.
Ensuite, quand sous Chirac les quotas suprématistes féministes ont été mis en place, des gens ont objecté que c’est contraire à la constitution et effectivement, le Conseil Constitutionnel avait d’abord rejeté. Qu’on‑t‑ils fait alors ? Ben ils ont changé la constitution pour que le droit ne soit plus universel (il ne l’était déjà même pas avant en fait).
Là aussi, Zaheer a raison, avec la constitution, ils font ce qu’ils veulent, ils la modifie comme ça leur chante.
En résumé : ils font ce qu’ils veulent avec le droit et avec le constitution = ils font ce qu’ils veulent tout‑court.