Silence, on n’opère plus à l’hôpital Ibn Sina de Rabat

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salam

Un gaz anesthésiant nocif est utilisé pour parer à la pénurie


A l’hôpital Ibn Sina de Rabat, l’inquiétude a atteint son paroxysme. Le stock des drogues anesthésiantes, nécessaires à tout acte chirurgical est épuisé. Et depuis trois semaines, les chirurgiens sont sommés d’opérer avec les moyens du bord et, surtout, sans l’ isoflurane, l’agent anesthésique volatil de référence. « On racle les fonds de tiroir et de stocks pour les vraies urgences . Pour le reste, on fait sans», soupire ce chirurgien visiblement excédé.

Face à cette pénurie aussi inexplicable que scandaleuse, les chirurgiens de l’hôpital Ibn Sina, véritable pierre angulaire du CHU Ibi Sina, utilisent un gaz anesthésiant, le fluothane connu pour ses effets indésirables, souvent graves.

« Ce gaz anesthésiant n’est pas utilisé depuis des années à cause de ses conséquences sur les patients et des risques notamment cardiaques et hépatiques qu’il provoque. Le fluothane est par exemple interdit en France. Et chez nous, à l’hôpital, il n’était plus jusque-là plus utilisé, » témoigne un chirurgien de cette structure hospitalière tertiaire de Rabat.

Du jamais vu. Dans le principal hôpital de la capitale, on n’opère plus, sinon les vraies urgences, faute d’anesthésiant. Les rendez-vous des grands malades sont envoyés aux calendes grecques. Les patients atteints d’une maladie cancéreuse sont priés de s’en aller et d’attendre des jours meilleurs, c’est-à-dire des jours qui verront les drogues anesthésiantes enfin livrées à l’hôpital Ibn Sina.

« Entre-temps, leur maladie peut malheureusement évoluer. Comment voulez-vous qu’on les opère sans les produits nécessaires à toute anesthésie ? Il ne peut qu’y avoir un retard dans la prise en charge de ces maladies lourdes qui peuvent très vite changer de stade», s’indigne cette blouse blanche.

Les chirurgiens ne cachent plus leur colère. Les décès se font de plus en plus nombreux, les malades sont renvoyés chez eux, les hospitalisations d’attente durent plus que de raison.

Des chirurgiens qui vivent surtout avec une angoisse au ventre, celle de ne plus pouvoir opérer. « Tous les jours, on nous dit que demain peut-être on ne pourra plus opérer. Les stocks d’anesthésiants sont complètement épuisés . On vit au jour le jour, sans programme opératoire ».

http://www.libe.ma/Silence-on-n-opere-plus-a-l-hopital-Ibn-Sina-de-Rabat_a35769.html
 
Bienvenue au pays de tout marche à la Baraka.
On peut demander aux patient acheter un sachet en plastique et du silicione pour une anésthésie comme on le faisait avant: on leur demandait d'Acheter le fil de chirurgie de la pharmacie du coin.

Ou sont les responsables des commandes, produits et équipements ?? ces gens là doivent être licenciés.
 
comme si c'était nouveau ça fait des années que c'est comme ça, ça grouille de cafards, si t'as pas de couverture débrouille toi et encore c'est pas le pire

il passe où l'argent du malik?
 
c est vraiment honteux!!!!

qu'on taxe les multimilliardaire au Maroc pour financer la construction de nouveaux hopitaux et d'ecoles!


ce genre d'info me dégoute au plus haut point!

Mais d'ou vient ce probleme de penurie en fait ? ministere de la Santé?



salam

Un gaz anesthésiant nocif est utilisé pour parer à la pénurie


A l’hôpital Ibn Sina de Rabat, l’inquiétude a atteint son paroxysme. Le stock des drogues anesthésiantes, nécessaires à tout acte chirurgical est épuisé. Et depuis trois semaines, les chirurgiens sont sommés d’opérer avec les moyens du bord et, surtout, sans l’ isoflurane, l’agent anesthésique volatil de référence. « On racle les fonds de tiroir et de stocks pour les vraies urgences . Pour le reste, on fait sans», soupire ce chirurgien visiblement excédé.

Face à cette pénurie aussi inexplicable que scandaleuse, les chirurgiens de l’hôpital Ibn Sina, véritable pierre angulaire du CHU Ibi Sina, utilisent un gaz anesthésiant, le fluothane connu pour ses effets indésirables, souvent graves.

« Ce gaz anesthésiant n’est pas utilisé depuis des années à cause de ses conséquences sur les patients et des risques notamment cardiaques et hépatiques qu’il provoque. Le fluothane est par exemple interdit en France. Et chez nous, à l’hôpital, il n’était plus jusque-là plus utilisé, » témoigne un chirurgien de cette structure hospitalière tertiaire de Rabat.

Du jamais vu. Dans le principal hôpital de la capitale, on n’opère plus, sinon les vraies urgences, faute d’anesthésiant. Les rendez-vous des grands malades sont envoyés aux calendes grecques. Les patients atteints d’une maladie cancéreuse sont priés de s’en aller et d’attendre des jours meilleurs, c’est-à-dire des jours qui verront les drogues anesthésiantes enfin livrées à l’hôpital Ibn Sina.

« Entre-temps, leur maladie peut malheureusement évoluer. Comment voulez-vous qu’on les opère sans les produits nécessaires à toute anesthésie ? Il ne peut qu’y avoir un retard dans la prise en charge de ces maladies lourdes qui peuvent très vite changer de stade», s’indigne cette blouse blanche.

Les chirurgiens ne cachent plus leur colère. Les décès se font de plus en plus nombreux, les malades sont renvoyés chez eux, les hospitalisations d’attente durent plus que de raison.

Des chirurgiens qui vivent surtout avec une angoisse au ventre, celle de ne plus pouvoir opérer. « Tous les jours, on nous dit que demain peut-être on ne pourra plus opérer. Les stocks d’anesthésiants sont complètement épuisés . On vit au jour le jour, sans programme opératoire ».

http://www.libe.ma/Silence-on-n-opere-plus-a-l-hopital-Ibn-Sina-de-Rabat_a35769.html
 
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