Le conglomérat de Mohammed VI est plus riche quil ne la jamais été. Ses bénéfices explosent et son endettement s'allège d'année en année. Par quel miracle ? Enquête.
Vendredi 24 mai. Cest jour dassemblée générale au siège de la SNI. Hassan Bouhemou, président du holding, nest pas là. Il délègue la présidence de cette réunion des actionnaires à Abdelaziz Abarro, PDG de Managem et aussi administrateur du groupe. Cest quil ny a pas denjeu particulier pour cette assemblée. Au menu, lapprobation des comptes à fin 2012. Des comptes qui renvoient limage dun conglomérat encore plus performant et rentable que jamais. Le business royal a en effet prospéré ces dernières années, dans une discrétion quasi absolue, loin des radars de la communauté financière doù il a disparu depuis que les holdings ONA et SNI (avant leur fusion) se sont retirés de la Bourse.
Stars incontestables de la corbeille casablancaise, la paire a laissé un énorme vide sur la place. Les traders en parlent toujours sur un ton nostalgique. Il y a un avant et un après ONA, lance lun dentre eux, faisant référence à la dissolution de lOmnium entré en Bourse en 1935 après son absorption par ce qui est devenu sa maison mère. Ce mariage, attendu par la communauté boursière depuis juillet 1999, na été finalement annoncé quen mars 2010 (voir frise). Une annonce qui, à lépoque, avait pris tout le monde de court, y compris les actionnaires des deux holdings (cf. TelQuel n°418). Au-delà du rapprochement entre les deux entités, le groupe royal avait également dévoilé un plan de réorganisation qui prévoyait leur retrait de la cote, mais aussi la cession partielle de certaines participations. Trois ans après ce big bang boursier, lheure est venue détablir un bilan détape de ce processus, de récapituler les réalisations et de pointer les revirements stratégiques intervenus entre-temps.
http://www.telquel-online.com/En-couverture/SNI-Le-nouveau-visage-du-business-royal/573
Vendredi 24 mai. Cest jour dassemblée générale au siège de la SNI. Hassan Bouhemou, président du holding, nest pas là. Il délègue la présidence de cette réunion des actionnaires à Abdelaziz Abarro, PDG de Managem et aussi administrateur du groupe. Cest quil ny a pas denjeu particulier pour cette assemblée. Au menu, lapprobation des comptes à fin 2012. Des comptes qui renvoient limage dun conglomérat encore plus performant et rentable que jamais. Le business royal a en effet prospéré ces dernières années, dans une discrétion quasi absolue, loin des radars de la communauté financière doù il a disparu depuis que les holdings ONA et SNI (avant leur fusion) se sont retirés de la Bourse.
Stars incontestables de la corbeille casablancaise, la paire a laissé un énorme vide sur la place. Les traders en parlent toujours sur un ton nostalgique. Il y a un avant et un après ONA, lance lun dentre eux, faisant référence à la dissolution de lOmnium entré en Bourse en 1935 après son absorption par ce qui est devenu sa maison mère. Ce mariage, attendu par la communauté boursière depuis juillet 1999, na été finalement annoncé quen mars 2010 (voir frise). Une annonce qui, à lépoque, avait pris tout le monde de court, y compris les actionnaires des deux holdings (cf. TelQuel n°418). Au-delà du rapprochement entre les deux entités, le groupe royal avait également dévoilé un plan de réorganisation qui prévoyait leur retrait de la cote, mais aussi la cession partielle de certaines participations. Trois ans après ce big bang boursier, lheure est venue détablir un bilan détape de ce processus, de récapituler les réalisations et de pointer les revirements stratégiques intervenus entre-temps.
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