Comment vivre après un traumatisme, un accident ou une maladie?
Certaines personnes changent radicalement leur façon de voir le monde qui les entoure.
C'est ce que l'on appelle le syndrome de Lazare ou le syndrome du survivant. Il y en a qui culpabilisent d'être toujours en vie après une catastrophe.
Il y en a d'autres qui trouvent une force pour continuer à avancer.
Tarik Moukrime appartient résolument à cette deuxième catégorie.
C'est de la souffrance
Ce Verviétois de 25 ans est un athlète de haut niveau.
Fin 2014, on lui décèle un cancer des testicules. C'est inévitable: il devra passer par la chimiothérapie.
"C'est de la souffrance au quotidien.
Je n'ai pas d'autres mots pour décrire ça. Au début, tu essaies de fuir.
C'est l'image de quelqu'un qui court. Et quand on est vraiment au bord de la falaise, soit tu chutes ou alors tu décides de te retourner et de faire face.
J'ai décidé de me battre et de continuer à vivre", explique le spécialiste du demi-fond.
J'étais prêt à arrêter l'athlétisme
Quelques mois plus tôt, Tarik était au sommet de sa carrière avec une huitième place sur le 1500m des championnats d'Europe de Zurich.
Tous les espoirs étaient permis pour cet athlète qui avait couru sa finale avec beaucoup de panache.
La maladie et son traitement ont tout remis en cause.
Son rêve de participer aux jeux olympiques de Rio est brisé. Il y avait mis pourtant beaucoup d'énergie. "Quand on reprend l'entraînement, on voit que le corps ne suit pas. Là, je doutais vraiment de moi et de ma capacité à revenir.
J'étais limite prêt à arrêter l'athlétisme", nous confie-t-il.
Changement de cap
En octobre 2016, il prend alors une décision radicale.
Il change de club pour rejoindre l'Excelsior de Bruxelles mais, il pose ses valises en France à Reims pour intégrer un des meilleurs groupes de demi-fond français sous l'égide de Farouk Madaci, son nouveau coach.
On y trouve notamment Vincent Luis, champion d'Europe de triathlon ou encore Mahiedine Mekhissi-Benabbad, triple médaillé olympique.
Il travaille dans l'ombre de ces champions et c'est ce dont il avait besoin pour se reconstruire.
L'intégration a été très rapide.
Vincent Luis ne tarit pas d'éloges: "c'est un mec super courageux.
Il a traversé des épreuves que peu d'entre nous ont traversé et qu'on traversera probablement jamais.
Quand on se dit que c'est dur à l'entraînement, il a déjà vécu dix fois pire sur un lit d'hôpital".
Certaines personnes changent radicalement leur façon de voir le monde qui les entoure.
C'est ce que l'on appelle le syndrome de Lazare ou le syndrome du survivant. Il y en a qui culpabilisent d'être toujours en vie après une catastrophe.
Il y en a d'autres qui trouvent une force pour continuer à avancer.
Tarik Moukrime appartient résolument à cette deuxième catégorie.
C'est de la souffrance
Ce Verviétois de 25 ans est un athlète de haut niveau.
Fin 2014, on lui décèle un cancer des testicules. C'est inévitable: il devra passer par la chimiothérapie.
"C'est de la souffrance au quotidien.
Je n'ai pas d'autres mots pour décrire ça. Au début, tu essaies de fuir.
C'est l'image de quelqu'un qui court. Et quand on est vraiment au bord de la falaise, soit tu chutes ou alors tu décides de te retourner et de faire face.
J'ai décidé de me battre et de continuer à vivre", explique le spécialiste du demi-fond.
J'étais prêt à arrêter l'athlétisme
Quelques mois plus tôt, Tarik était au sommet de sa carrière avec une huitième place sur le 1500m des championnats d'Europe de Zurich.
Tous les espoirs étaient permis pour cet athlète qui avait couru sa finale avec beaucoup de panache.
La maladie et son traitement ont tout remis en cause.
Son rêve de participer aux jeux olympiques de Rio est brisé. Il y avait mis pourtant beaucoup d'énergie. "Quand on reprend l'entraînement, on voit que le corps ne suit pas. Là, je doutais vraiment de moi et de ma capacité à revenir.
J'étais limite prêt à arrêter l'athlétisme", nous confie-t-il.
Changement de cap
En octobre 2016, il prend alors une décision radicale.
Il change de club pour rejoindre l'Excelsior de Bruxelles mais, il pose ses valises en France à Reims pour intégrer un des meilleurs groupes de demi-fond français sous l'égide de Farouk Madaci, son nouveau coach.
On y trouve notamment Vincent Luis, champion d'Europe de triathlon ou encore Mahiedine Mekhissi-Benabbad, triple médaillé olympique.
Il travaille dans l'ombre de ces champions et c'est ce dont il avait besoin pour se reconstruire.
L'intégration a été très rapide.
Vincent Luis ne tarit pas d'éloges: "c'est un mec super courageux.
Il a traversé des épreuves que peu d'entre nous ont traversé et qu'on traversera probablement jamais.
Quand on se dit que c'est dur à l'entraînement, il a déjà vécu dix fois pire sur un lit d'hôpital".