Après les confidences acides de Jean Carrière sur son Goncourt 1972, le souvenir amer de Bernard Clavel, lauréat du Goncourt en 1968, puis membre de l'Académie... dont il finira par claquer la porte. Revue d'archives radiophoniques alors que les lauréats des prix littéraires 2015 seront connus dans quelques jours
Bernard Clavel, Goncourt 1968 : "Je ne savais pas à quel point les choses étaient truquées"
L’expérience de Bernard Clavel nous intéresse à double titre : après avoir remporté le prix Goncourt en 1968 pour Les fruits de l’hiver, l’écrivain deviendra membre de la même académie, de 1971 à 1977.
S’il reconnaît et sait apprécier le fait que le prix lui a permis de conquérir de nouveaux lecteurs tout en lui offrant un certain confort matériel, Bernard Clavel porte un regard lucide sur une institution qui, estime-t-il, décerne davantage “un prix d’éditeur qu’un prix d’écrivain”.
Dans l'archive radiophonique du 16 novembre 1995 que vous pouvez redécouvrir ici, l’auteur parle du prix et de l’Académie Goncourt. Il revient avec une certaine humilité sur les conditions abracadabrantes qui ont fait de lui le vainqueur du Goncourt 1968. Il explique pourquoi il a quitté l'honorable institution et détaille les conséquences cette démission, l'autre "grande rupture" dans sa vie avec son divorce.
des enregistrements audio se rapportant, sur
http://www.franceculture.fr/2015-10...-pas-a-quel-point-les-choses-etaient-truquees
Bernard Clavel, Goncourt 1968 : "Je ne savais pas à quel point les choses étaient truquées"
L’expérience de Bernard Clavel nous intéresse à double titre : après avoir remporté le prix Goncourt en 1968 pour Les fruits de l’hiver, l’écrivain deviendra membre de la même académie, de 1971 à 1977.
S’il reconnaît et sait apprécier le fait que le prix lui a permis de conquérir de nouveaux lecteurs tout en lui offrant un certain confort matériel, Bernard Clavel porte un regard lucide sur une institution qui, estime-t-il, décerne davantage “un prix d’éditeur qu’un prix d’écrivain”.
Dans l'archive radiophonique du 16 novembre 1995 que vous pouvez redécouvrir ici, l’auteur parle du prix et de l’Académie Goncourt. Il revient avec une certaine humilité sur les conditions abracadabrantes qui ont fait de lui le vainqueur du Goncourt 1968. Il explique pourquoi il a quitté l'honorable institution et détaille les conséquences cette démission, l'autre "grande rupture" dans sa vie avec son divorce.
des enregistrements audio se rapportant, sur
http://www.franceculture.fr/2015-10...-pas-a-quel-point-les-choses-etaient-truquees