Immigration. Le Centre-Bretagne à contresens
Il y aurait, en part de population, autant d'immigrés (ou presque) dans le Centre-Bretagne qu'en région parisienne. Surprenant ? Si l'on s'arrête aux chiffres, oui. Si l'on creuse un peu, non. Les Britanniques dopent les statistiques du Kreizh Breizh. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne correspondent pas du tout au profil type de l'immigré en France.
L'Insee a publié ce mardi une étude sur la localisation géographique des immigrés en France (voir note en bas de page). Pas de réelle surprise : près de 4 immigrés sur 10 vivent en région parisienne, une autre part très importante dans le sud de la France et le reste sur les frontières du Nord-Est. Vous avez peut-être déjà vu passer cette carte de l'Insee sur les réseaux sociaux ou sur un autre site et remarqué une étrange tâche colorée au centre de la Bretagne. Quoi ? La structure de la population du Kreizh Breizh serait similaire à celle de la banlieue parisienne ! Pas du tout.
A chaque région son immigration
Les cartes sont parfois trompeuses. Alors oui, la part des immigrés dans les cantons de Callac et Huelgoat dépasse les 8 %. Elle est également très importante à Maël-Carhaix ou encore à Rostrenen. Mais tellement particulière... La carte ci-dessous montre clairement que l'immigration en France n'a pas les mêmes caractéristiques selon les territoires. Les Portugais restent encore aujourd'hui la nationalité étrangère la plus représentée dans le pays. Les Turcs sont plutôt installés à la frontière allemande. On retrouve une part importante de Maghrébins dans le sud-est et le nord. Tandis que les Britanniques trustent la première place en Normandie et en Bretagne, justement.
La particularité des Britanniques
L'impact de l'immigration sur la structure de la population varie donc très fortement selon les régions. Ces différences expliquent les particularités géographiques. Analysées de manière empirique, les données recueillies par l'Insee montrent que l'immigré en France vit dans les grands pôles urbains, qu'il est locataire d'un logement plus petit que la moyenne. Il est aussi plus jeune que la moyenne et, en général, plus pauvre que la moyenne.
Il y aurait, en part de population, autant d'immigrés (ou presque) dans le Centre-Bretagne qu'en région parisienne. Surprenant ? Si l'on s'arrête aux chiffres, oui. Si l'on creuse un peu, non. Les Britanniques dopent les statistiques du Kreizh Breizh. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne correspondent pas du tout au profil type de l'immigré en France.
L'Insee a publié ce mardi une étude sur la localisation géographique des immigrés en France (voir note en bas de page). Pas de réelle surprise : près de 4 immigrés sur 10 vivent en région parisienne, une autre part très importante dans le sud de la France et le reste sur les frontières du Nord-Est. Vous avez peut-être déjà vu passer cette carte de l'Insee sur les réseaux sociaux ou sur un autre site et remarqué une étrange tâche colorée au centre de la Bretagne. Quoi ? La structure de la population du Kreizh Breizh serait similaire à celle de la banlieue parisienne ! Pas du tout.
A chaque région son immigration
Les cartes sont parfois trompeuses. Alors oui, la part des immigrés dans les cantons de Callac et Huelgoat dépasse les 8 %. Elle est également très importante à Maël-Carhaix ou encore à Rostrenen. Mais tellement particulière... La carte ci-dessous montre clairement que l'immigration en France n'a pas les mêmes caractéristiques selon les territoires. Les Portugais restent encore aujourd'hui la nationalité étrangère la plus représentée dans le pays. Les Turcs sont plutôt installés à la frontière allemande. On retrouve une part importante de Maghrébins dans le sud-est et le nord. Tandis que les Britanniques trustent la première place en Normandie et en Bretagne, justement.
La particularité des Britanniques
L'impact de l'immigration sur la structure de la population varie donc très fortement selon les régions. Ces différences expliquent les particularités géographiques. Analysées de manière empirique, les données recueillies par l'Insee montrent que l'immigré en France vit dans les grands pôles urbains, qu'il est locataire d'un logement plus petit que la moyenne. Il est aussi plus jeune que la moyenne et, en général, plus pauvre que la moyenne.