Plusieurs sages-femmes d'un hôpital suédois se sont plaints de leurs conditions de travail, estimant que les femmes donnant naissance à leur enfant faisaient souvent trop de bruit. Lire la suite l'article
A Skövde, en Suède, à l'hôpital Kärnsjukhuset, il vaut bien accoucher en silence sous peine de se voir attirer la colère des sages-femmes qui ne supportent plus les cris des futurs mamans. En effet, plusieurs d'entre-elles sont allées se plaindre à la médecine du travail pour faire savoir que leurs conditions de travail devenaient insupportables à cause des cris de douleurs des femmes en plein "travail".
Après enquête, il est apparu que lors d'un accouchement sur quatre, le niveau sonore des salles dépassait les 115 décibels, soit la limite d'exposition professionnelle. En effet, les cris de douleur peuvent atteindre les 120 décibels. Sur le site internet suédois "Le quotidien des infirmières", un commentaire exprime le ras-le-bol de la profession : "Une adulte devrait pouvoir maîtriser sa douleur. Il y a d'autres stratégies que hurler, se mordre les lèvres ou se dire que ça va passer".
Mais les autorités saisies par les sages-femmes n'ont pu se résoudre de demander aux futures mères d'accoucher dans le silence. Elle a par contre recommandé au personnel médical de s'équiper de bouchons d'oreille.
A Skövde, en Suède, à l'hôpital Kärnsjukhuset, il vaut bien accoucher en silence sous peine de se voir attirer la colère des sages-femmes qui ne supportent plus les cris des futurs mamans. En effet, plusieurs d'entre-elles sont allées se plaindre à la médecine du travail pour faire savoir que leurs conditions de travail devenaient insupportables à cause des cris de douleurs des femmes en plein "travail".
Après enquête, il est apparu que lors d'un accouchement sur quatre, le niveau sonore des salles dépassait les 115 décibels, soit la limite d'exposition professionnelle. En effet, les cris de douleur peuvent atteindre les 120 décibels. Sur le site internet suédois "Le quotidien des infirmières", un commentaire exprime le ras-le-bol de la profession : "Une adulte devrait pouvoir maîtriser sa douleur. Il y a d'autres stratégies que hurler, se mordre les lèvres ou se dire que ça va passer".
Mais les autorités saisies par les sages-femmes n'ont pu se résoudre de demander aux futures mères d'accoucher dans le silence. Elle a par contre recommandé au personnel médical de s'équiper de bouchons d'oreille.