salam
223 organisations humanitaires internationales de toutes confessions lancent un appel mondial de la société civile aux Etats membres de l’ONU pour l'arrêt des bombardements sur Alep-Est.
Le Conseil de Sécurité a abandonné les Syriens. Depuis bientôt six ans de conflit, près d’un demi-million de personnes ont été tuées et 11 millions ont été déplacés de force sur le territoire. Plus récemment, la Russie, le régime et leurs alliés ont mené des attaques illégales sur Alep-Est, se souciant peu des quelques 250 000 civils piégés sur place. Les groupes armés d’opposition ont pour leur part continué de tirer des obus de mortier et d’autres projectiles sur les quartiers résidentiels d’Alep-Ouest, même si le haut-commissaire pour les droits de l’homme a rappelé que «les frappes aériennes indiscriminées du régime sur la partie Est de la ville par les forces gouvernementales et leurs alliés sont responsables de la très grande majorité des victimes civiles.» Les efforts pour mettre un terme à ces atrocités et tenir les auteurs de ces crimes pour responsables ont été bloqués à maintes reprises par la Russie, qui continue d’abuser de son pouvoir de veto au Conseil de Sécurité.
L’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Steffan de Mistura, a affirmé que l’ONU ne peut pas laisser se produire «un nouveau Srebrenica, un nouveau Rwanda, et à moins que quelque chose ne soit fait, c’est malheureusement ce que nous acceptons de laisser se produire sous nos yeux».Pourtant, rien n’indique que le blocage du conseil de sécurité touche à sa fin. Le gardien de la paix et de la sécurité internationales a manqué à la responsabilité que lui confie la charte des Nations unies, comme il a manqué à sa responsabilité de protéger le peuple syrien.
223 organisations humanitaires internationales de toutes confessions lancent un appel mondial de la société civile aux Etats membres de l’ONU pour l'arrêt des bombardements sur Alep-Est.
Le Conseil de Sécurité a abandonné les Syriens. Depuis bientôt six ans de conflit, près d’un demi-million de personnes ont été tuées et 11 millions ont été déplacés de force sur le territoire. Plus récemment, la Russie, le régime et leurs alliés ont mené des attaques illégales sur Alep-Est, se souciant peu des quelques 250 000 civils piégés sur place. Les groupes armés d’opposition ont pour leur part continué de tirer des obus de mortier et d’autres projectiles sur les quartiers résidentiels d’Alep-Ouest, même si le haut-commissaire pour les droits de l’homme a rappelé que «les frappes aériennes indiscriminées du régime sur la partie Est de la ville par les forces gouvernementales et leurs alliés sont responsables de la très grande majorité des victimes civiles.» Les efforts pour mettre un terme à ces atrocités et tenir les auteurs de ces crimes pour responsables ont été bloqués à maintes reprises par la Russie, qui continue d’abuser de son pouvoir de veto au Conseil de Sécurité.
L’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Steffan de Mistura, a affirmé que l’ONU ne peut pas laisser se produire «un nouveau Srebrenica, un nouveau Rwanda, et à moins que quelque chose ne soit fait, c’est malheureusement ce que nous acceptons de laisser se produire sous nos yeux».Pourtant, rien n’indique que le blocage du conseil de sécurité touche à sa fin. Le gardien de la paix et de la sécurité internationales a manqué à la responsabilité que lui confie la charte des Nations unies, comme il a manqué à sa responsabilité de protéger le peuple syrien.