C’est une affaire pas banale qui était jugée vendredi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux :le vol de 304 530 euros dans une agence Caisse d’épargne de Pessac, en juillet 2017. Un larcin commis par un employé de la banque, en fuite depuis, sans doute au Maroc, et qui n’était donc pas présent à son procès.
Abdel Lamjej, 25 ans, était conseiller clientèle dans cette banque, depuis 2016. Au moment des faits, il est en cours de licenciement. "Une procédure engagée après de nombreuses erreurs. Il manquait de rigueur", explique Me Benjamin Hadjadj, l’avocat de la Caisse d’épargne Aquitaine-Poitou-Charentes, qui s’est constituée partie civile. Une procédure que le banquier prend mal. Au point de monter le casse parfait.
Il entre dans le coffre avec un sac
Les faits sont commis entre le 4 et le 12 juillet 2017. Abdel Amjej est en période de préavis de licenciement. Il continue donc à travailler. Et a toujours les codes d’accès à des coffres et au guichet. Bien mieux qu’une disqueuse ou un commando !
"Abdel Lamjej procède de manière simple, comme le montrent les vidéos. Il entre dans l’agence avec un gros sac vide et en ressort avec le même sac rempli", précise le président d’audience, Alain Reynal. Le conseiller clientèle a agi en pleine journée. Il a vidé un distributeur et des coffres dans lesquels les commerçants déposaient des fonds. Il est reparti avec 304 530 euros.
Suspect en fuite
Dans le lot, il y avait bien quelques chèques inutilisables, mais 90% de la somme était composée de numéraire. Rentré chez lui, dans un appartement qu’il venait d’acquérir, le conseiller clientèle a fait de menus travaux et quelques achats, de l’électroménager principalement. Avant de prendre la poudre d’escampette.
"Les policiers ont travaillé vite et diffusé une fiche de recherches dans les aéroports et gares, dès qu’ils ont identifié le suspect", affirme le vice-procureur Marc Ottomani. Mais Abdel Amjej avait déjà disparu. Depuis, un mandat d’arrêt est lancé contre lui. Mandat d’arrêt dont le tribunal a maintenu les effets, hier, et y a ajouté une condamnation à deux ans de prison ferme.
https://www.sudouest.fr/2018/07/07/le-banquier-derobe-304-530-euros-5212972-2780.php
Abdel Lamjej, 25 ans, était conseiller clientèle dans cette banque, depuis 2016. Au moment des faits, il est en cours de licenciement. "Une procédure engagée après de nombreuses erreurs. Il manquait de rigueur", explique Me Benjamin Hadjadj, l’avocat de la Caisse d’épargne Aquitaine-Poitou-Charentes, qui s’est constituée partie civile. Une procédure que le banquier prend mal. Au point de monter le casse parfait.
Il entre dans le coffre avec un sac
Les faits sont commis entre le 4 et le 12 juillet 2017. Abdel Amjej est en période de préavis de licenciement. Il continue donc à travailler. Et a toujours les codes d’accès à des coffres et au guichet. Bien mieux qu’une disqueuse ou un commando !
"Abdel Lamjej procède de manière simple, comme le montrent les vidéos. Il entre dans l’agence avec un gros sac vide et en ressort avec le même sac rempli", précise le président d’audience, Alain Reynal. Le conseiller clientèle a agi en pleine journée. Il a vidé un distributeur et des coffres dans lesquels les commerçants déposaient des fonds. Il est reparti avec 304 530 euros.
Suspect en fuite
Dans le lot, il y avait bien quelques chèques inutilisables, mais 90% de la somme était composée de numéraire. Rentré chez lui, dans un appartement qu’il venait d’acquérir, le conseiller clientèle a fait de menus travaux et quelques achats, de l’électroménager principalement. Avant de prendre la poudre d’escampette.
"Les policiers ont travaillé vite et diffusé une fiche de recherches dans les aéroports et gares, dès qu’ils ont identifié le suspect", affirme le vice-procureur Marc Ottomani. Mais Abdel Amjej avait déjà disparu. Depuis, un mandat d’arrêt est lancé contre lui. Mandat d’arrêt dont le tribunal a maintenu les effets, hier, et y a ajouté une condamnation à deux ans de prison ferme.
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