Une série d'attentats a fait au moins 40 morts et 90 blessés en Syrie, à Alep. Trois voitures piégées auraient explosé dans la grande métropole du nord de la Syrie que se disputent depuis deux mois rebelles et forces gouvernementales, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
les forces du régime pilonnent la région de Damas
«La plupart des morts et des blessés sont des membres des forces gouvernementales. Les explosions ont visé un club d'officiers et des barrages de l'armée régulière», a indiqué l'ONG, en citant des sources médicales.
Plus au sud, des journalistes de l'AFP ont fait état d'un déploiement sécuritaire inhabituel aux entrées de la capitale, Damas, théâtre également d'âpres combats depuis la mi-juillet.
Immeubles détruits
Deux voitures ont d'abord explosé à une minute d'intervalle, dans deux rues proches de l'établissement donnant sur la célèbre place Saadallah al-Jabiri, a affirmé une source militaire. Une troisième a suivi à 150 mètres de la place, à l'entrée de la vieille ville, où les affrontements font rage depuis plusieurs jours. Au moins trois militaires y auraient péri.
Sur la place, le correspondant de l'AFP a vu, près du club des officiers, une partie de la façade d'un hôtel détruite et les deux étages d'un café effondrés. Les voitures piégées ont explosé après des affrontements entre des rebelles et gardes du club des officiers, selon cette ONG basée en Grande-Bretagne qui se base sur un vaste réseau de militants et médecins.
Qualifiant ces attentats de «terroristes», la télévision officielle al-Ikhbariya a montré d'énormes destructions sur la place, avec au moins deux immeubles totalement effondrés et des cadavres recouverts de débris. En effet, depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad en mars 2011 qui s'est transformée au fil des mois en guerre civile face à la répression, les autorités assimilent les rebelles à des «terroristes» soutenus par l'étranger.
31 000 morts depuis le début du conflit
En 18 mois de conflit en Syrie, plus de 31 000 personnes ont péri, en majorité des civils, selon l'OSDH.
Aucune issue au conflit n'est en vue en raison des profondes divisions de la communauté internationale, entre l'Occident d'une part qui réclame un départ du président Assad, et l'axe Russie-Chine-Iran, alliés indéfectibles de Damas. Dans ce contexte, le médiateur international Lakhdar Brahimi doit retourner dans la région cette semaine pour s'efforcer d'obtenir un arrêt des bombardements par le régime, et en retour une réduction des violences de la part des insurgés.
les forces du régime pilonnent la région de Damas
«La plupart des morts et des blessés sont des membres des forces gouvernementales. Les explosions ont visé un club d'officiers et des barrages de l'armée régulière», a indiqué l'ONG, en citant des sources médicales.
Plus au sud, des journalistes de l'AFP ont fait état d'un déploiement sécuritaire inhabituel aux entrées de la capitale, Damas, théâtre également d'âpres combats depuis la mi-juillet.
Immeubles détruits
Deux voitures ont d'abord explosé à une minute d'intervalle, dans deux rues proches de l'établissement donnant sur la célèbre place Saadallah al-Jabiri, a affirmé une source militaire. Une troisième a suivi à 150 mètres de la place, à l'entrée de la vieille ville, où les affrontements font rage depuis plusieurs jours. Au moins trois militaires y auraient péri.
Sur la place, le correspondant de l'AFP a vu, près du club des officiers, une partie de la façade d'un hôtel détruite et les deux étages d'un café effondrés. Les voitures piégées ont explosé après des affrontements entre des rebelles et gardes du club des officiers, selon cette ONG basée en Grande-Bretagne qui se base sur un vaste réseau de militants et médecins.
Qualifiant ces attentats de «terroristes», la télévision officielle al-Ikhbariya a montré d'énormes destructions sur la place, avec au moins deux immeubles totalement effondrés et des cadavres recouverts de débris. En effet, depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad en mars 2011 qui s'est transformée au fil des mois en guerre civile face à la répression, les autorités assimilent les rebelles à des «terroristes» soutenus par l'étranger.
31 000 morts depuis le début du conflit
En 18 mois de conflit en Syrie, plus de 31 000 personnes ont péri, en majorité des civils, selon l'OSDH.
Aucune issue au conflit n'est en vue en raison des profondes divisions de la communauté internationale, entre l'Occident d'une part qui réclame un départ du président Assad, et l'axe Russie-Chine-Iran, alliés indéfectibles de Damas. Dans ce contexte, le médiateur international Lakhdar Brahimi doit retourner dans la région cette semaine pour s'efforcer d'obtenir un arrêt des bombardements par le régime, et en retour une réduction des violences de la part des insurgés.