Syrie, les enfants de la liberté

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A ne pas manquer ce soir sur France 5, un documentaire sur les enfants du Prinemps Syrien

http://www.france5.fr/emissions/le-monde-en-face/syrie-les-enfants-de-la-liberte_63477

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Ils avaient 13 ans et voulaient juste exprimer leur soif de liberté. Comme en Tunisie ou en Egypte. Sur les murs de leur école, à Deraa, ils ont écrit : « Liberté, démocratie, ton tour viendra, Bachar ! » Mais, dans un pays gouverné d’une main de fer par la famille Assad depuis quarante ans et qui craint la contagion des révolutions, la moindre critique du régime doit être réprimée férocement. Même si ce sont les enfants qui doivent payer. Arrêtés et emprisonnés, une vingtaine d’adolescents sont battus, affamés et soumis à la torture : plusieurs n’y survivent pas. Mais tous deviennent les « enfants de la liberté », ceux qui ont motivé les premières manifestations contre le dictateur. Deux ans après le début de la guerre civile, ils ont quitté leur village et se sont exilés avec leur famille en Jordanie, à quelques dizaines de kilomètres seulement de Deraa. Les réalisateurs de ce documentaire les y ont retrouvés et certains ont accepté de leur parler : « Beaucoup nous ont dit non, explique Frédéric Tonolli. Ils ont encore de la famille de l’autre côté de la frontière et ont toujours peur des conséquences. » Dans un cimetière, Aziz se recueille avec un camarade sur la tombe d’un ami qui avait rejoint les forces syriennes libres et est mort au combat. Accueilli par son oncle depuis le décès de son père, il raconte, d’abord masqué, puis à visage découvert, la violence des oppresseurs, la peur et, ensuite, la surprise et la fierté de se découvrir le héros de tout un peuple. Aujourd’hui, leur quotidien est celui de réfugiés qui, dans le camp de Zaatari, survivent au rythme des nouvelles tragiques du front et des rapatriements de corps. D’autres ont rejoint familles ou amis dans les villes jordaniennes d’Irbid, Zarka et Ramsa, loin de Deraa, où toutes les écoles ont maintenant été détruites.
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De quoi ouvrir les yeux peut-être à certains (amateurs de mozarella ou non) qui se reconnaîtront :intello:
 
Bien tôt ce sera "ils avaient 8 ans ou encore 5 ans ou encore 3 ans " et voulaient exprimer leur SOIF de liberté, tout est bon pour déshumaniser el assad.
 
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