Amendis est en ligne de mire, encore une fois.
La société en charge de la gestion déléguée de la distribution d’eau et d’électricité essuie depuis quelques jours la colère de la rue à Tanger.
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Samedi 17/10/2015 , une série de manifestations spontanées ont été organisées dans quelques quartiers populaires de la ville comme à Bni Makada par exemple.
Plusieurs collectifs dont la coordination se fait par l’intermédiaire des réseaux sociaux ont appelé à manifester et à entreprendre des actions plus significatives comme l’extinction des lumières le samedi soir.
Les manifestations ont été en général pacifiques, sauf en fin de soirée où un groupe de jeunes s’est attaqué à un véhicule d’Amendis et à un café de la corniche de Tanger avec quelques vitres cassés.
Les collectifs derrière ces actions se plaignent de la cherté des factures des derniers mois, juillet et août en particulier qui auraient explosé par rapport au reste de l’année.
Vidéo des manifestations :
Il s’agit du premier dossier chaud que devra affronter le nouveau maire de la ville, Bachir Abdellaoui.
Ce dernier a essayé de désamorcer la crise en organisant vendredi dernier une réunion avec l’opérateur Amendis.
Selon un communiqué de la mairie, cette dernière a décidé de mettre en place une commission chargée de vérifier les factures sujettes à réclamation en mandatant plusieurs membres de la mairie ainsi qu’une équipe technique.
La mairie a aussi assuré que l’opérateur s’est engagé à arrêter les opérations de coupure des comptes souffrant d’impayés jusqu’au 15 novembre et à reconnecter ceux ayant été coupés.
En plus, Amendis s’engage à mettre en place des facilités de paiement et à mettre en place une lecture mensuelle des compteurs afin de parer à tout incident de lecture des index.
Mais ces actions ne semblent pas avoir calmé l’esprit de certains citoyens.
Forts du succès relatif de l’appel à l’extinction des feux du samedi dernier, des appels pour une campagne de «désobéissance civile» envers Amendis ont été lancés, avec comme consigne le non-paiement des factures.
Il est peu probable que cet appel puisse être suivi à large échelle, mais il donne une idée de la direction que peuvent suivre les événements lors des prochaines semaines.
A rappeler que ce n’est pas la première tempête que l’opérateur essuie à Tanger. Amendis avait fait les frais des marches populaires tangéroises organisées début 2011, les protestations avaient stigmatisé la colère des manifestants dans les services de gestion délégué.
Mais les premières protestations à Tanger datent de 2006.
A cette époque, plusieurs dizaines de citoyens avaient manifesté face aux bureaux d’Amendis pour se plaindre des factures salées de l’époque.
Source
http://www.leconomiste.com/article/978856-tanger-la-rue-gronde-contre-amendis#sthash.jJPnXgrv.dpuf
La société en charge de la gestion déléguée de la distribution d’eau et d’électricité essuie depuis quelques jours la colère de la rue à Tanger.
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Samedi 17/10/2015 , une série de manifestations spontanées ont été organisées dans quelques quartiers populaires de la ville comme à Bni Makada par exemple.
Plusieurs collectifs dont la coordination se fait par l’intermédiaire des réseaux sociaux ont appelé à manifester et à entreprendre des actions plus significatives comme l’extinction des lumières le samedi soir.
Les manifestations ont été en général pacifiques, sauf en fin de soirée où un groupe de jeunes s’est attaqué à un véhicule d’Amendis et à un café de la corniche de Tanger avec quelques vitres cassés.
Les collectifs derrière ces actions se plaignent de la cherté des factures des derniers mois, juillet et août en particulier qui auraient explosé par rapport au reste de l’année.
Vidéo des manifestations :
Il s’agit du premier dossier chaud que devra affronter le nouveau maire de la ville, Bachir Abdellaoui.
Ce dernier a essayé de désamorcer la crise en organisant vendredi dernier une réunion avec l’opérateur Amendis.
Selon un communiqué de la mairie, cette dernière a décidé de mettre en place une commission chargée de vérifier les factures sujettes à réclamation en mandatant plusieurs membres de la mairie ainsi qu’une équipe technique.
La mairie a aussi assuré que l’opérateur s’est engagé à arrêter les opérations de coupure des comptes souffrant d’impayés jusqu’au 15 novembre et à reconnecter ceux ayant été coupés.
En plus, Amendis s’engage à mettre en place des facilités de paiement et à mettre en place une lecture mensuelle des compteurs afin de parer à tout incident de lecture des index.
Mais ces actions ne semblent pas avoir calmé l’esprit de certains citoyens.
Forts du succès relatif de l’appel à l’extinction des feux du samedi dernier, des appels pour une campagne de «désobéissance civile» envers Amendis ont été lancés, avec comme consigne le non-paiement des factures.
Il est peu probable que cet appel puisse être suivi à large échelle, mais il donne une idée de la direction que peuvent suivre les événements lors des prochaines semaines.
A rappeler que ce n’est pas la première tempête que l’opérateur essuie à Tanger. Amendis avait fait les frais des marches populaires tangéroises organisées début 2011, les protestations avaient stigmatisé la colère des manifestants dans les services de gestion délégué.
Mais les premières protestations à Tanger datent de 2006.
A cette époque, plusieurs dizaines de citoyens avaient manifesté face aux bureaux d’Amendis pour se plaindre des factures salées de l’époque.
Source
http://www.leconomiste.com/article/978856-tanger-la-rue-gronde-contre-amendis#sthash.jJPnXgrv.dpuf