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Les champs sont brûlés, les flammèches de l’incendie ont léché quelques maisons, menaçant même de détruire l’église Saint-Georges, église byzantine du Ve siècle. Au milieu des champs en cendre, les oliviers se dressent toujours, résidus d’ombre et de verdure dans des paysages désolés. Les incendies ont été allumés les 7 et 11 juillet dernier par des colons israéliens.
Une arme de terreur destinée à faire fuir les quelques centaines d’habitants de Taybeh, derniers Arabes chrétiens de Cisjordanie, dont les ancêtres ont été évangélisés par les apôtres et qui vivent sur ces terres depuis plus de 2.000 ans. Située à une cinquantaine de kilomètres de Jérusalem, la ville subit une intense pression des colons qui cherchent à faire fuir les habitants pour récupérer leurs terres.
Des vexations orchestrées d’abord par le bétail : les colons font paître leurs vaches sur les terres du village, pour marquer leur occupation et pour empêcher les villageois de se rendre dans les champs d’oliviers. Des vaches qui endommagent les troncs des arbres, alors que la production d’huile d’olive est l’une des rares ressources des habitants.
Comme cela n’a pas suffi, il y a l’arme du feu. Une première fois le 7 juillet signalait VaticanNews, une deuxième le 11. Des incendies dans des lieux où la végétation est sèche et l’eau rare afin de créer le maximum de dégâts, obligeant les villageois à des rondes régulières, les soumettant à un stress quotidien.
L’armée laisse faire et ferme les yeux, créant une situation où les chrétiens de Cisjordanie se voient contraints à l’exil.
C’est pour les soutenir et faire pression sur le gouvernement israélien que le patriarche de Jérusalem, le cardinal Pizzabella s’est rendu dans le village de Taybeh le 14 juillet. Il était accompagné du patriarche gréco-orthodoxe et de plusieurs diplomates, dont le consul de France.
La visite visait à apporter un soutien moral aux habitants, à faire connaître les attaques qu’ils subissent et mettre le gouvernement israélien face à ses responsabilités et ses devoirs de protection des populations civiles. C’est là l’un des leviers de la diplomatie du Saint-Siège : faire connaître les souffrances oubliées et occultées, mettre en lumière les injustices et mobiliser les diplomaties mondiales pour la défense de ces causes.
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Les champs sont brûlés, les flammèches de l’incendie ont léché quelques maisons, menaçant même de détruire l’église Saint-Georges, église byzantine du Ve siècle. Au milieu des champs en cendre, les oliviers se dressent toujours, résidus d’ombre et de verdure dans des paysages désolés. Les incendies ont été allumés les 7 et 11 juillet dernier par des colons israéliens.
Une arme de terreur destinée à faire fuir les quelques centaines d’habitants de Taybeh, derniers Arabes chrétiens de Cisjordanie, dont les ancêtres ont été évangélisés par les apôtres et qui vivent sur ces terres depuis plus de 2.000 ans. Située à une cinquantaine de kilomètres de Jérusalem, la ville subit une intense pression des colons qui cherchent à faire fuir les habitants pour récupérer leurs terres.
Des vexations orchestrées d’abord par le bétail : les colons font paître leurs vaches sur les terres du village, pour marquer leur occupation et pour empêcher les villageois de se rendre dans les champs d’oliviers. Des vaches qui endommagent les troncs des arbres, alors que la production d’huile d’olive est l’une des rares ressources des habitants.
Comme cela n’a pas suffi, il y a l’arme du feu. Une première fois le 7 juillet signalait VaticanNews, une deuxième le 11. Des incendies dans des lieux où la végétation est sèche et l’eau rare afin de créer le maximum de dégâts, obligeant les villageois à des rondes régulières, les soumettant à un stress quotidien.
L’armée laisse faire et ferme les yeux, créant une situation où les chrétiens de Cisjordanie se voient contraints à l’exil.
C’est pour les soutenir et faire pression sur le gouvernement israélien que le patriarche de Jérusalem, le cardinal Pizzabella s’est rendu dans le village de Taybeh le 14 juillet. Il était accompagné du patriarche gréco-orthodoxe et de plusieurs diplomates, dont le consul de France.
La visite visait à apporter un soutien moral aux habitants, à faire connaître les attaques qu’ils subissent et mettre le gouvernement israélien face à ses responsabilités et ses devoirs de protection des populations civiles. C’est là l’un des leviers de la diplomatie du Saint-Siège : faire connaître les souffrances oubliées et occultées, mettre en lumière les injustices et mobiliser les diplomaties mondiales pour la défense de ces causes.
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