Redoutant une catastrophe écologique, des acteurs de la société civile ont signalé l’opération d’abattage aux autorités locales =>
Grand Merci à ces braves gens.
Celles-ci n’auraient pas réagi jusqu’à présent. Les responsables se seraient murés dans le silence face au lotissement, à la vente des parcelles avec des contrats et des certificats administratifs falsifiés pour un montant de 500 dirhams le mètre carré =>
L’individu influent n’est pas non plus inquiété quant à la prolifération de constructions anarchiques et de “baraques” en tôle sur le domaine forestier. =>
A quoi sert de se dresser contre l'ennemi extérieur si des agents de l'intérieur ont les mains libres pour priver les générations futures de leur dû ??
Je ne vois pas les choses sous cet angle.
Je ne hiérarchise pas politique extérieure/politique intérieure ni ne les oppose - s'il fallait absolument prioriser, je préfèrerais (pour des raisons évidentes) d'abord défendre ma maison contre l'ennemi de l'extérieur puis par la suite m'attaquer à ma famille "dysfonctionnelle".
Mais je partage néanmoins ta colère.
Certains faits divers/affaires illustrent ce Maroc à 2 vitesses qu'on ne veut plus voir. Pour autant, je serais curieuse de voir comment on se situe (à travers une étude comparée) même si cette réaction tient sans doute d'une part de volonté de se ménager mais n'empêche, j'aimerais comparer le modèle Marocain avec un modèle de même acabit - même si mon pays a fait des avancées, je ne peux pas lui plaquer les standards européens, la marche est beaucoup trop haute.
D'un côté, on peut poser le constat que des projets structurants ont été menés à l'intérieur du pays - on vient de loin - il y a encore une 20 aine d'années la construction d'un tronçon de route prenait des plombes..
Et en même temps, il n'y a pas un jour (façon de parler) sans qu'on ne tombe sur des sujets qui mettent en cause des détenteurs de pouvoirs, des représentants du peuple ou des professions réglementées.
Le point positif, on en parle.
Un autre point positif - c'est que la décentralisation et la déconcentration avec le transfert du pouvoir financier est opérée -mais le blocage (à vue d'hélicoptère) procède d'un sentiment d'impunité, un sentiment largement - Pourtant, les collectivités territoriales sont responsables...et peuvent être trainées devant le tribunal administratif.