Toulouse : les videurs de discothèque avaient tabassé 61 clients

Six anciens videurs du Room 157, institution de la nuit toulousaine, sont soupçonnés d'avoir eu la main lourde lorsqu'ils étaient employés pour assurer la sécurité de la boîte. Ils ont été interpellés mardi pour avoir tabassé 61 clients entre l'été 2011 et le printemps 2013, rapporte La Dépêche ce jeudi.

Six anciens videurs du Room 157, institution de la nuit toulousaine, sont soupçonnés d'avoir eu la main lourde lorsqu'ils étaient employés pour assurer la sécurité de la boîte. Ces hommes âgés d'une trentaine d'années ont été interpellés mardi par la brigade de répression des atteintes aux personnes pour avoir tabassé 61 clients entre l'été 2011 et le printemps 2013, rapporte La Dépêche ce jeudi.
Ils ont été placés en garde à vue à Toulouse (Haute-Garonne) puis relâchés avec une convocation au tribunal.

«Ils prenaient des prétextes futiles pour frapper des clients», a confié une source proche du dossier au journal local. Ils se seraient ainsi adonnés à des dizaines de passages à tabac gratuits, aspergeant les clients de gaz lacrymogène et les rouant de coups lorsque ceux-çi refusaient de quitter le parking ou de sortir de la boîte de nuit.

Un antécédent

En 2011, des victimes ont créé une page Facebook pour dénoncer publiquement ces attaques. «Tous contre le Room 157 et la violence de ses videurs» existe toujours sur le réseau social. «Même des femmes s'y font tabasser tous les soirs dans cette boîte ! N'y allez plus et que toutes les victimes portent plaintes !», peut-on y lire encore aujourd'hui. Ces plaintes se sont multipliées en deux ans, assure La Dépêche.

Ce n'est pas la première fois que cet établissement situé au 157, avenue de Lespinet, a affaire avec la justice. En 2010, le patron du Villa garden, ancien nom du Room 157, a été condamné à douze mois de prison avec sursis pour avoir roué de coups un client de 29 ans, victime d'une fracture du crâne et d'un hématome intracrânien.
Source Leparisien.
 
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