Complet! C’est la réponse que vous aurez au bout du fil en voulant réserver une chambre d’hôtel cet été. La situation morose qu’a connue le secteur touristique durant le Ramadan s’est dissipée pour laisser place à une euphorie estivale sans précédent. En effet, les différents indicateurs montrent une véritable reprise de l’activité touristique. Les taux de remplissage, qui ne dépassaient pas les 30% durant tout le mois de Ramadan, sont loin derrière. Une majorité d’hôtels à travers le Maroc ne dispose d’aucune chambre disponible.
Pour Said Tahiri, directeur de la Fédération nationale de tourisme (FNT), «il s’agit d’une reprise prévue, d’autant plus que la conjoncture et l’instabilité politique que connaît l’Egypte profite au tourisme marocain». En effet, plusieurs tour-opérateurs proposent le Maroc comme destination alternative à défaut de rembourser les clients en quête de stabilité. Une situation similaire s’est produite durant le Printemps arabe avec une redirection des touristes européens vers le Maroc. Toutefois, le tourisme interne et l’arrivée massive des MRE sur cette période représentent une véritable bouée de sauvetage pour les hôteliers. Presque toutes les villes affichent complet, même celles de passage comme Fès et Ifrane. D’autres villes telles que Marrakech, pour qui l’été constitue la basse saison, connaissent une situation exceptionnelle. Selon les professionnels, les hôtels ne pourront maintenir de tels taux de remplissage que durant une dizaine de jours. «Avant, les hôteliers bénéficiaient de deux mois de haute saison. Cette durée s’est vue réduite à 20 jours ces dernières années. Nous craignons de retomber dans un trend baissier à partir du 25 août, date où la plupart des nationaux se préparent pour leur rentrée», s’inquiète Tahiri.
Par ailleurs, les clubs de vacances all inclusive restent la formule de prédilection des étrangers et des nationaux. D’autres optent plutôt pour les hôtels classés ou les maisons d’hôtes. Toutefois, les Marocains restent adeptes de la location de villas, appartements, chambres. Des formules plus adaptées pour les grandes familles. Quasiment toutes les villes connaissent un afflux massif de touristes. A titre d’exemple, au Nord et à Agadir, c’est «full». Pour une réservation par téléphone, pas le temps de finir sa phrase que la standardiste vous informe que l’hôtel est plein jusqu’à la fin du mois. A Agadir, Le Palais des Roses affiche complet jusqu’au 30 août, le Sofitel jusqu’au 25. A Marina Smir, il ne sera possible de trouver une chambre qu’à partir du 27 août. C’est indiscutablement le Nord qui bat tous les records de fréquentation. A tel point que les hôtels affichent complet et qu’il n’y a plus un seul m² de libre à louer de Fnideq à Tétouan en passant par Martil.
A Marina Smir, les locations quel que soit leur prix font rage. Les villas et appartements équipés sont loués à plus de 5.000 DH par jour. Et même à ce prix, les locataires se font de plus en nombreux. Idem pour Marina Beach, Al Amine et Restinga Smir où la location démarre à 2.000 DH/jour, mais assortie d’une condition: une location d’au moins 10 jours. Destination favorite des Fassis, Casablancais, Marrakchis et autres, le Nord (Martil, Cabo Negro, Tanger et Oued Laou) tourne à plein régime. La population de cette région se multiplie par deux, voire trois. Les tarifs des hôtels et l’économie locale aussi. L’invasion des vacanciers «internes» (nass dakhil) conduit aussi à la pénurie de denrées alimentaires. Gare à ceux qui ne se lèvent pas au petit jour pour faire leurs courses, ils risquent de se rabattre sur des biscuits en guise de repas. L’encombrement est tel que la pression se traduit directement par une flambée des prix du logement mais également des denrées alimentaires. Pire encore, certaines régions ne disposant pas de grandes capacités d’accueil sont victimes de coupures d’eau intermittentes. Autre problème et non des moindre, les bouchons dans les péages. En effet, les usagers de l’autoroute se plaignent de files d’attente interminables au niveau des péages des tronçons reliant les principales villes.
Marrakech, pas une place
Taux d’occupation exceptionnel à Marrakech, surtout en cette période de basse saison. En effet, le mois d’août est un carton plein pour le Sofitel Marrakech, avec 99% de taux d’occupation, pour une clientèle très majoritairement composée de MRE. Concernant l’hôtel phare du centre de Guéliz, Le Marrakech, ces dernières semaines rattrapent avec 70%, les mois précédents qui affichaient des taux d’occupation entre 30 et 50%. Une réelle reprise donc depuis juillet, avec une clientèle essentiellement française. Les Jardins de la Médina, doté de sa piscine, de son immense jardin et de formules alléchantes, bénéficie en ce mois caniculaire de 61% de taux d’occupation. L’établissement, qui est en perpétuelle progression depuis trois ans, prévoit d’ores et déjà une hausse de 20% pour les mois de septembre et octobre, par rapport à la même période en 2012. Le palace de La Mamounia, qui profite de la basse saison pour l’entretien et le rafraîchissement de certaines de ses chambres, a un taux d’occupation en cette mi-août de 30%. Quant à la cité balnéaire d’Essaouira, pendant cette période de vacances, la ville est investie de touristes étrangers et nationaux. L’hôtel Ryad Mogador tout comme le Sofitel Essaouira Mogador Golf & Spa, affichent complet en ce mois d’août, après un mois de juillet en berne en raison du mois sacré du Ramadan.
Pour Said Tahiri, directeur de la Fédération nationale de tourisme (FNT), «il s’agit d’une reprise prévue, d’autant plus que la conjoncture et l’instabilité politique que connaît l’Egypte profite au tourisme marocain». En effet, plusieurs tour-opérateurs proposent le Maroc comme destination alternative à défaut de rembourser les clients en quête de stabilité. Une situation similaire s’est produite durant le Printemps arabe avec une redirection des touristes européens vers le Maroc. Toutefois, le tourisme interne et l’arrivée massive des MRE sur cette période représentent une véritable bouée de sauvetage pour les hôteliers. Presque toutes les villes affichent complet, même celles de passage comme Fès et Ifrane. D’autres villes telles que Marrakech, pour qui l’été constitue la basse saison, connaissent une situation exceptionnelle. Selon les professionnels, les hôtels ne pourront maintenir de tels taux de remplissage que durant une dizaine de jours. «Avant, les hôteliers bénéficiaient de deux mois de haute saison. Cette durée s’est vue réduite à 20 jours ces dernières années. Nous craignons de retomber dans un trend baissier à partir du 25 août, date où la plupart des nationaux se préparent pour leur rentrée», s’inquiète Tahiri.
Par ailleurs, les clubs de vacances all inclusive restent la formule de prédilection des étrangers et des nationaux. D’autres optent plutôt pour les hôtels classés ou les maisons d’hôtes. Toutefois, les Marocains restent adeptes de la location de villas, appartements, chambres. Des formules plus adaptées pour les grandes familles. Quasiment toutes les villes connaissent un afflux massif de touristes. A titre d’exemple, au Nord et à Agadir, c’est «full». Pour une réservation par téléphone, pas le temps de finir sa phrase que la standardiste vous informe que l’hôtel est plein jusqu’à la fin du mois. A Agadir, Le Palais des Roses affiche complet jusqu’au 30 août, le Sofitel jusqu’au 25. A Marina Smir, il ne sera possible de trouver une chambre qu’à partir du 27 août. C’est indiscutablement le Nord qui bat tous les records de fréquentation. A tel point que les hôtels affichent complet et qu’il n’y a plus un seul m² de libre à louer de Fnideq à Tétouan en passant par Martil.
A Marina Smir, les locations quel que soit leur prix font rage. Les villas et appartements équipés sont loués à plus de 5.000 DH par jour. Et même à ce prix, les locataires se font de plus en nombreux. Idem pour Marina Beach, Al Amine et Restinga Smir où la location démarre à 2.000 DH/jour, mais assortie d’une condition: une location d’au moins 10 jours. Destination favorite des Fassis, Casablancais, Marrakchis et autres, le Nord (Martil, Cabo Negro, Tanger et Oued Laou) tourne à plein régime. La population de cette région se multiplie par deux, voire trois. Les tarifs des hôtels et l’économie locale aussi. L’invasion des vacanciers «internes» (nass dakhil) conduit aussi à la pénurie de denrées alimentaires. Gare à ceux qui ne se lèvent pas au petit jour pour faire leurs courses, ils risquent de se rabattre sur des biscuits en guise de repas. L’encombrement est tel que la pression se traduit directement par une flambée des prix du logement mais également des denrées alimentaires. Pire encore, certaines régions ne disposant pas de grandes capacités d’accueil sont victimes de coupures d’eau intermittentes. Autre problème et non des moindre, les bouchons dans les péages. En effet, les usagers de l’autoroute se plaignent de files d’attente interminables au niveau des péages des tronçons reliant les principales villes.
Marrakech, pas une place
Taux d’occupation exceptionnel à Marrakech, surtout en cette période de basse saison. En effet, le mois d’août est un carton plein pour le Sofitel Marrakech, avec 99% de taux d’occupation, pour une clientèle très majoritairement composée de MRE. Concernant l’hôtel phare du centre de Guéliz, Le Marrakech, ces dernières semaines rattrapent avec 70%, les mois précédents qui affichaient des taux d’occupation entre 30 et 50%. Une réelle reprise donc depuis juillet, avec une clientèle essentiellement française. Les Jardins de la Médina, doté de sa piscine, de son immense jardin et de formules alléchantes, bénéficie en ce mois caniculaire de 61% de taux d’occupation. L’établissement, qui est en perpétuelle progression depuis trois ans, prévoit d’ores et déjà une hausse de 20% pour les mois de septembre et octobre, par rapport à la même période en 2012. Le palace de La Mamounia, qui profite de la basse saison pour l’entretien et le rafraîchissement de certaines de ses chambres, a un taux d’occupation en cette mi-août de 30%. Quant à la cité balnéaire d’Essaouira, pendant cette période de vacances, la ville est investie de touristes étrangers et nationaux. L’hôtel Ryad Mogador tout comme le Sofitel Essaouira Mogador Golf & Spa, affichent complet en ce mois d’août, après un mois de juillet en berne en raison du mois sacré du Ramadan.
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