Train de vie de lEtat : la fièvre dépensière ne baisse pas

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
C’est un débat récurrent et qui n’est pas exclusif au Maroc. La réduction du train de vie de l’Etat préoccupe un peu partout et certains pays vont devoir revoir la voilure de leur plan d’austérité. Entendez, couper dans les dépenses publiques partout où cela est possible. Ce débat s’est encore enflammé ce week-end après la dégradation de la notation de la dette souveraine de plusieurs Etats de la zone euro dont les principaux partenaires du Maroc- France, Italie et Espagne. Au Maroc, on n’en est pas encore là, mais si les finances publiques continuent à se dégrader, la situation pourrait être intenable. Mais au vu de la situation économique très difficile et ses conséquences sur notre économie, l’Etat n’aura pas de choix. Il devra engager un réel effort de réduction du déficit budgétaire en s’attaquant au coûteux dispositif de soutien des prix, s’il veut maintenir sa politique d’investissement et continuer à soutenir le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes. D’autant plus que les cours des matières premières devraient rebondir en 2012, selon les experts. C’est le cas en particulier pour les produits qui présentent un déficit de l’offre, le pétrole et les produits agricoles. Le prix du pétrole est d’ailleurs toujours au dessus de la barre des 100 dollars. En 2011, sa hausse a plombé la compensation dont la charge à dépassé les 45 milliards de dirhams.
L’analyse des crédits au titre des dépenses de fonctionnement de 2012 (publiés au Bulletin Officiel du 1er janvier) relève qu’ils sont en augmentation. A première vue, on peut l’imputer à la poursuite de la hausse de la masse salariale de l’Etat-employeur (voir article en page 4). Mais ceci n’explique pas tout. Le poste «matériel et dépenses diverses» s’accroit aussi à des niveaux parfois importants, là même où se trouveraient des niches de gaspillage. Dans certains ministères, cette rubrique dépasse les 40% comme c’est le cas pour le Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération. Un accroissement au niveau « du matériel et dépenses diverses » est également constaté à l’Education nationale, la Santé et l’Intérieur. Il augmente de 18% au niveau des services du Chef du gouvernement. En fait, la rubrique dépenses diverses et matériel constitue un fourre-tout : du papier, aux stylos en passant par les frais d’électricité et des études. Et là, même s’il est difficile d’avoir les détails par poste, l’on sait que certaines rubriques sont connues pour être des zones de gaspillage. C’est le cas pour les frais de téléphone ou encore les frais de déplacement. Les études, très à la mode, absorbent aussi des budgets importants. D’ailleurs, le gouvernement précédent n’avait pas hésité à rappeler ses ministres à l’ordre sur ce sujet. Mais rares, sont les départements qui s’y étaient conformés. Reste à voir ce que l’équipe Benkirane compte décréter à ce niveau.

L'Economiste
 
..... Mais au vu de la situation économique très difficile et ses conséquences sur notre économie, l’Etat n’aura pas de choix. Il devra engager un réel effort de réduction du déficit budgétaire en s’attaquant au coûteux dispositif de soutien des prix

Bien évidemment dés qu'il y a le feu dans les finances de l'Etat ....on pense immédiatement aux subventions étatiques qui soutiennent les prix des produits de base largement consommée par le peuple (farine, huile, gaz...) !

Comme si elles n' y avait que ces subventions là qui grévent le budget de l'Etat !
 
Bien évidemment dés qu'il y a le feu dans les finances de l'Etat ....on pense immédiatement aux subventions étatiques qui soutiennent les prix des produits de base largement consommée par le peuple (farine, huile, gaz...) !

Comme si elles n' y avait que ces subventions là qui grévent le budget de l'Etat !
la caisse de compensation est plus facile à attaquer que les dépenses d'un ministre ou élu :prudent: ces dépenses sont plus opaques :prudent:
 
Retour
Haut