Les sans-papiers, ces travailleurs invisibles
En France, les travailleurs clandestins sont soumis à la taxation liée à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements obligatoires. Mais aux yeux de l'administration, ils demeurent «invisibles».
Un phénomène pour le moins burlesque et dont on parle assez peu. Les personnes dites en «situation irrégulière», cest un secret de polichinelle, occupent en France, divers emplois dans les secteurs du bâtiment, restauration, gardiennage, aide à la personne, entre autres. Et donc, à ce titre, sont soumis comme nimporte quel travailleur à des prélèvement obligatoires. Seulement, contrairement aux autres travailleurs, les cotisations sociales versées par les «travailleurs sans-papiers» le sont à pure perte pour ces derniers.
Clandestin administratif, mais véritable citoyen fiscal
...
Cependant, quelques associations daide et de soutien aux immigrés commencent à se mobiliser pour mettre fin à ces injustices. Avec en première ligne, lassociation Droits devant, le Réseau éducation sans frontières (RESF), toutes deux appuyées par le Syndicat national unifié des impôts (Snui). Elles organisent pour se faire entendre, des manifestations et des occupations de divers espaces et interpellent les pouvoirs publics pour que cessent ce qui, selon elles, na pas dautre nom quun véritable «racket fiscal».
Le dernier cas flagrant en date mentionné par ces associations, est celui de ce travailleur sans-papier malien qui a fini par se faire expulser, après quinze ans passés en France. Des années de travail qui correspondent à près de 72.000 euros de cotisations diverses, qui nont bien évidemment pas été récupérées. Ce seul exemple, rend furieux Pierre Gaultier de lassociation Droits devant:
«Nous exigeons la mise en place par Pôle-emploi dun document récapitulatif des années de travail de ces personnes. Cela permettrait à leurs ayants droits de toucher de façon rétroactive leurs indemnités. La direction de Pôle-emploi sest déjà dite favorable à ce projet pour corriger labsurdité et linjustice de la situation.»
suite ici http://www.slateafrique.com/53355/travailleurs-sans-papiers-victimes-exploitation-france
En France, les travailleurs clandestins sont soumis à la taxation liée à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements obligatoires. Mais aux yeux de l'administration, ils demeurent «invisibles».
Un phénomène pour le moins burlesque et dont on parle assez peu. Les personnes dites en «situation irrégulière», cest un secret de polichinelle, occupent en France, divers emplois dans les secteurs du bâtiment, restauration, gardiennage, aide à la personne, entre autres. Et donc, à ce titre, sont soumis comme nimporte quel travailleur à des prélèvement obligatoires. Seulement, contrairement aux autres travailleurs, les cotisations sociales versées par les «travailleurs sans-papiers» le sont à pure perte pour ces derniers.
Clandestin administratif, mais véritable citoyen fiscal
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Cependant, quelques associations daide et de soutien aux immigrés commencent à se mobiliser pour mettre fin à ces injustices. Avec en première ligne, lassociation Droits devant, le Réseau éducation sans frontières (RESF), toutes deux appuyées par le Syndicat national unifié des impôts (Snui). Elles organisent pour se faire entendre, des manifestations et des occupations de divers espaces et interpellent les pouvoirs publics pour que cessent ce qui, selon elles, na pas dautre nom quun véritable «racket fiscal».
Le dernier cas flagrant en date mentionné par ces associations, est celui de ce travailleur sans-papier malien qui a fini par se faire expulser, après quinze ans passés en France. Des années de travail qui correspondent à près de 72.000 euros de cotisations diverses, qui nont bien évidemment pas été récupérées. Ce seul exemple, rend furieux Pierre Gaultier de lassociation Droits devant:
«Nous exigeons la mise en place par Pôle-emploi dun document récapitulatif des années de travail de ces personnes. Cela permettrait à leurs ayants droits de toucher de façon rétroactive leurs indemnités. La direction de Pôle-emploi sest déjà dite favorable à ce projet pour corriger labsurdité et linjustice de la situation.»
suite ici http://www.slateafrique.com/53355/travailleurs-sans-papiers-victimes-exploitation-france