Trois médecins ont mis été en examen

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
JUSTICE - Pour leur rôle présumé dans un trafic de ces deux substituts à l'héroïne...

Trois médecins ont mis été en examen vendredi à Metz pour leur rôle présumé dans un trafic à grande échelle de Subutex et de Skenan, deux substituts à l'héroïne dont le second est classé comme produit stupéfiant, a-t-on appris auprès du parquet.

Les trois généralistes messins sont poursuivis pour aide à l'usage de produits stupéfiants et de substances vénéneuses, mais aussi pour escroquerie au préjudice de la Caisse primaire d'assurance maladie. Interpellés jeudi, ils ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer leur profession, moyennant une caution de 20.000 euros pour l'un, de 40.000 euros pour les deux autres.

«Ils reconnaissent la matérialité des faits, des faits qui ont des proportions hors norme», a déclaré à Reuters le procureur de Metz, Pierre-Yves Couilleau. Plusieurs milliers de boîtes auraient été prescrites hors de toute considération médicale.
Ils encourent jusqu'à dix ans de prison

«Si l'on ajoute le prix des médicaments achetés dans les pharmacies et celui des consultations qui le plus souvent n'avaient même pas lieu, on arrive à deux millions d'euros sur une période de deux ans», a-t-il précisé.
L'enquête avait été lancée en avril 2012 après la condamnation de quatre toxicomanes messins qui se livraient à un trafic de produits de substitution.

«Sur une même journée, une personne a obtenu 48 boîtes de Subutex et elle a pu le faire pendant six mois, des gens qui n'étaient pas toxicomanes ont pu s'en faire prescrire, certains ont pu, au mépris des règles de la faculté, se faire prescrire à la fois du Subutex et du Skenan», explique le magistrat.

Les trois hommes, âgés de 51, 54 et 67 ans, ont donné diverses justifications. «L'un dit qu'il a été dépassé, le second invoque sa faiblesse et le troisième dit qu'il n'a pas été entendu par les pouvoirs publics après avoir déposé plainte pour des menaces. Nous n'en avons pas trouvé trace», a précisé le procureur.

Ils encourent jusqu'à dix ans de prison pour l'aide à l'usage de stupéfiants, jusqu'à cinq ans pour l'escroquerie à la Sécurité sociale.
source 2O mn

mam
 
JUSTICE - Pour leur rôle présumé dans un trafic de ces deux substituts à l'héroïne...

Trois médecins ont mis été en examen vendredi à Metz pour leur rôle présumé dans un trafic à grande échelle de Subutex et de Skenan, deux substituts à l'héroïne dont le second est classé comme produit stupéfiant, a-t-on appris auprès du parquet.

Les trois généralistes messins sont poursuivis pour aide à l'usage de produits stupéfiants et de substances vénéneuses, mais aussi pour escroquerie au préjudice de la Caisse primaire d'assurance maladie. Interpellés jeudi, ils ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer leur profession, moyennant une caution de 20.000 euros pour l'un, de 40.000 euros pour les deux autres.

«Ils reconnaissent la matérialité des faits, des faits qui ont des proportions hors norme», a déclaré à Reuters le procureur de Metz, Pierre-Yves Couilleau. Plusieurs milliers de boîtes auraient été prescrites hors de toute considération médicale.
Ils encourent jusqu'à dix ans de prison

«Si l'on ajoute le prix des médicaments achetés dans les pharmacies et celui des consultations qui le plus souvent n'avaient même pas lieu, on arrive à deux millions d'euros sur une période de deux ans», a-t-il précisé.
L'enquête avait été lancée en avril 2012 après la condamnation de quatre toxicomanes messins qui se livraient à un trafic de produits de substitution.

«Sur une même journée, une personne a obtenu 48 boîtes de Subutex et elle a pu le faire pendant six mois, des gens qui n'étaient pas toxicomanes ont pu s'en faire prescrire, certains ont pu, au mépris des règles de la faculté, se faire prescrire à la fois du Subutex et du Skenan», explique le magistrat.

Les trois hommes, âgés de 51, 54 et 67 ans, ont donné diverses justifications. «L'un dit qu'il a été dépassé, le second invoque sa faiblesse et le troisième dit qu'il n'a pas été entendu par les pouvoirs publics après avoir déposé plainte pour des menaces. Nous n'en avons pas trouvé trace», a précisé le procureur.

Ils encourent jusqu'à dix ans de prison pour l'aide à l'usage de stupéfiants, jusqu'à cinq ans pour l'escroquerie à la Sécurité sociale.
source 2O mn

mam
Ça parle du Tribunal de Metz ou quoi ?
De toute façon, ces trucs là circulent depuis un bon bout de temps devant les tabacs... on verra si cela cessera
 
Au départ il y a les toxicomanes et le devoir d’aider ceux qui veulent s’en sortir en leur prescrivant des les produits de substitution pour entreprendre des cures de désintoxication.
Les résultats sont jusqu’alors maigres pour une population sensible exposée, peu responsable et très violente.

Le médecin qui ne peut refuser de renouveler par exemple le subutex *dont la prescription initiale est hospitalière risque vite d’être débordé. Les toxicomanes en majorité peu respectueux des doses et peu argentés en arrivent à revendre leur subutex. Pour renouveler leurs provisions, ils font le tour de plusieurs médecins ou reviennent en crise, trémulant chez leur toubib qui en cas de refus est menacé, voire agressé devant une salle d’attente effrayée. Les toubibs qui cèdent deviennent vite prisonniers des dealers et voit leur patientèle ordinaire de plus en plus remplacée par les toxicomanes qui viennent s’approvisionner chez eux de départements voisins. L’habitude prise, et éloignement aidant, certains toxicomanes ne se déplacent même plus. CMU pour la plupart, il profite d’une « consultation » d’un ami pour lui donner leur carte vitale. Le toubib enregistre la consultation et faible, prescrit.

Les toubibs incriminés ont donné des justifications honnêtes. L’un s’est déclaré faible devant la situation que je viens de décrire. L’autre s’est plaint de ne pas voir la justice prendre en considération sa plainte pour menace. Triste réalité. Les généralistes face aux agressions de malades non contents de ne pas obtenir des certificats de complaisance n’ose pas appeler la police et quand ils le font, celle-ci en général ne se déplace pas et quand elle le fait considère le différend comme commercial*. Le toubib dès lors qu’il est payé doit prescrire.

* histoire déjà rapportée je crois dans le forum
** dans une grande ville un médecin a vu sa clientèle devenir essentiellement composé de toxicomanes. Pour éviter les agressions il a engagé un vigile.
 

ya3ni

3la slamtek babouches
VIB
Au départ il y a les toxicomanes et le devoir d’aider ceux qui veulent s’en sortir en leur prescrivant des les produits de substitution pour entreprendre des cures de désintoxication.
Les résultats sont jusqu’alors maigres pour une population sensible exposée, peu responsable et très violente.

Le médecin qui ne peut refuser de renouveler par exemple le subutex *dont la prescription initiale est hospitalière risque vite d’être débordé. Les toxicomanes en majorité peu respectueux des doses et peu argentés en arrivent à revendre leur subutex. Pour renouveler leurs provisions, ils font le tour de plusieurs médecins ou reviennent en crise, trémulant chez leur toubib qui en cas de refus est menacé, voire agressé devant une salle d’attente effrayée. Les toubibs qui cèdent deviennent vite prisonniers des dealers et voit leur patientèle ordinaire de plus en plus remplacée par les toxicomanes qui viennent s’approvisionner chez eux de départements voisins. L’habitude prise, et éloignement aidant, certains toxicomanes ne se déplacent même plus. CMU pour la plupart, il profite d’une « consultation » d’un ami pour lui donner leur carte vitale. Le toubib enregistre la consultation et faible, prescrit.

Les toubibs incriminés ont donné des justifications honnêtes. L’un s’est déclaré faible devant la situation que je viens de décrire. L’autre s’est plaint de ne pas voir la justice prendre en considération sa plainte pour menace. Triste réalité. Les généralistes face aux agressions de malades non contents de ne pas obtenir des certificats de complaisance n’ose pas appeler la police et quand ils le font, celle-ci en général ne se déplace pas et quand elle le fait considère le différend comme commercial*. Le toubib dès lors qu’il est payé doit prescrire.

* histoire déjà rapportée je crois dans le forum
** dans une grande ville un médecin a vu sa clientèle devenir essentiellement composé de toxicomanes. Pour éviter les agressions il a engagé un vigile.



certains patients se retrouvent aussi à la case depart, enferme en psychiatrie

faut dire que la methadone aussi n'arrange pas les choses mais "c'est plus cadre que le subutex.
mais pour le subutex c'est vraiment un cercle vicieux pour le toxico :desole:
 
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