Nasser Al-Khelaïfi, patron de la chaîne BeIN Sports et du PSG, a été mis en examen, jeudi 23 mai, pour "corruption active" dans le cadre de l'enquête sur des souçons de corruption en marge des candidatures de Doha aux championnats du monde d'athlétisme. Cette information judiciaire ouverte à Paris vise également les conditions d'attribution des JO de Tokyo 2020 et de Rio 2016. Franceinfo répond à trois questions sur ce dossier.
Pourquoi le patron du PSG est-il mis en examen ?
Nasser Al-Khelaïfi avait été placé en mars sous le statut de témoin assisté dans l'enquête préliminaire du parquet national financier. Il a été à nouveau convoqué par le juge d'instruction Renaud van Ruymbeke le 16 mai, mais il ne s'est pas présenté. Selon des "sources concordantes" citées par l'AFP, il a été mis en examen par courrier.
Le PNF s'intéresse à deux versements d'un total de 3,5 millions de dollars, réalisés à l'automne 2011 par la société Oryx Qatar Sports Investment. Le groupe est aujourd'hui détenu à parts égales par Nasser Al-Khelaïfi et par son frère Khalid. Ces versements auraient été effectués au profit d'une société sénagalaise de marketing sportif, dirigée par Papa Massata Diack, le fils de l'ancien président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF). A l'époque des faits, le Qatar ambitionnait d'accueillir les Mondiaux d'athlétisme de 2017, organisés par l'IAAF, et les JO de 2020.
Dans une réaction transmise à l'AFP, l'avocat de Nasser Al-Khelaïfi a contesté toute malversation de son client. Francis Szpiner y assure que les fonds versés par Oryx étaient "parfaitement tracés" et que le patron de BeIN Sports "n'a validé aucun paiement de quelque nature que ce soit en lien avec les faits allégués". "Nasser Al-Khelaïfi n'est ni un actionnaire ni un dirigeant de la société Oryx en 2011. Il n'intervient ni directement ni indirectement dans la candidature de la ville de Doha. (...) Ces faits ne le concernent pas", a-t-il estimé. L'Equipe précise que Nasser Al-Khelaïfi n'est devenu actionnaire d'Oryx, entreprise créée par son frère, qu'en 2013. Selon l'AFP, Francis Szpiner veut en outre faire reconnaître que les juges français ne sont pas compétents pour enquêter sur ces faits et que la prescription est établie.
Pourquoi le patron du PSG est-il mis en examen ?
Nasser Al-Khelaïfi avait été placé en mars sous le statut de témoin assisté dans l'enquête préliminaire du parquet national financier. Il a été à nouveau convoqué par le juge d'instruction Renaud van Ruymbeke le 16 mai, mais il ne s'est pas présenté. Selon des "sources concordantes" citées par l'AFP, il a été mis en examen par courrier.
Le PNF s'intéresse à deux versements d'un total de 3,5 millions de dollars, réalisés à l'automne 2011 par la société Oryx Qatar Sports Investment. Le groupe est aujourd'hui détenu à parts égales par Nasser Al-Khelaïfi et par son frère Khalid. Ces versements auraient été effectués au profit d'une société sénagalaise de marketing sportif, dirigée par Papa Massata Diack, le fils de l'ancien président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF). A l'époque des faits, le Qatar ambitionnait d'accueillir les Mondiaux d'athlétisme de 2017, organisés par l'IAAF, et les JO de 2020.
Dans une réaction transmise à l'AFP, l'avocat de Nasser Al-Khelaïfi a contesté toute malversation de son client. Francis Szpiner y assure que les fonds versés par Oryx étaient "parfaitement tracés" et que le patron de BeIN Sports "n'a validé aucun paiement de quelque nature que ce soit en lien avec les faits allégués". "Nasser Al-Khelaïfi n'est ni un actionnaire ni un dirigeant de la société Oryx en 2011. Il n'intervient ni directement ni indirectement dans la candidature de la ville de Doha. (...) Ces faits ne le concernent pas", a-t-il estimé. L'Equipe précise que Nasser Al-Khelaïfi n'est devenu actionnaire d'Oryx, entreprise créée par son frère, qu'en 2013. Selon l'AFP, Francis Szpiner veut en outre faire reconnaître que les juges français ne sont pas compétents pour enquêter sur ces faits et que la prescription est établie.