Testée avec succès dans les académies d'Orléans-Tours, Lille, Versailles, Montpellier et Reims) depuis mars 2017, cette initiative du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse destinée à cofinancer des projets pédagogiques des premier et second degrés est désormais étendue à l’ensemble du territoire.
Mettre le financement participatif au service de la réalisation de projets pédagogiques, tel est le concept de La Trousse à projets. Pour sa première année d’activité dans cinq académies seulement, ce groupement d’intérêt public a accompagné 125 collectes, dont 80 % ont atteint leur objectif.
Le don minimum accepté est de 5 euros et le montant total fixé pour une campagne de collecte ne dépasse que très rarement le seuil psychologique de 5.000 euros. Projets à vocation artistique et culturelle, séjours à l’étranger, classes découvertes, numériques ou scientifiques… Aujourd’hui, une quarantaine de projets sont en cours de financement.
Lancée conjointement par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l'OCCE (Office central de coopération à l'école), le Réseau-Canopé, le Crédit coopératif et le FPNE (Fonds pour le numérique à l'école), La Trouse à projets offre la possibilité aux particuliers, associations et entreprises de contribuer à la réalisation de projets construits par les enseignants et leurs élèves
Le ministère garde la main
Si le ministère de l'Éducation nationale se tourne vers le grand public, il entend cependant garder le contrôle des projets.
Les porteurs de projets doivent ainsi renseigner l’adresse mail du chef d’établissement, de la direction de l’école et de la personne gestionnaire de la structure réceptrice des fonds (à savoir la coopérative scolaire pour le premier degré ou l’établissement, la maison des lycéens ou l’association sportive pour le second degré).
En outre, pour pouvoir être publié sur la plate-forme, le directeur d’école pour le premier degré et le chef d’établissement dans le second degré doit attester, via son espace, que le projet déposé par les enseignants a obtenu les validations pédagogiques et administratives nécessaires (IEN et DASEN pour le premier degré, conseil d’administration de l’établissement pour le second degré). Par ailleurs, celui-ci doit répondre à une charte précise.
Soulager financièrement les familles
Les donateurs (30 par projet en moyenne) sont des donateurs privés, qui versent en moyenne de 20 euros. Auparavant, pour financer les projets pédagogiques (sorties artistiques et culturelles, séjours à l’étranger, classes découvertes, numériques, scientifiques…) les familles étaient le plus souvent mises à contribution.
"L’un des objectifs de La Trousse à projets c’est précisément de soulager les familles, mais aussi de permettre à l’ensemble des élèves d’une même classe ou d’un même niveau de participer à un projet sans discrimination financière", souligne Manon Marchand, l’une des porte-paroles du groupement d’intérêt public.
Financer le fonds de distribution pour les projets "REP"
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Mettre le financement participatif au service de la réalisation de projets pédagogiques, tel est le concept de La Trousse à projets. Pour sa première année d’activité dans cinq académies seulement, ce groupement d’intérêt public a accompagné 125 collectes, dont 80 % ont atteint leur objectif.
Le don minimum accepté est de 5 euros et le montant total fixé pour une campagne de collecte ne dépasse que très rarement le seuil psychologique de 5.000 euros. Projets à vocation artistique et culturelle, séjours à l’étranger, classes découvertes, numériques ou scientifiques… Aujourd’hui, une quarantaine de projets sont en cours de financement.
Lancée conjointement par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l'OCCE (Office central de coopération à l'école), le Réseau-Canopé, le Crédit coopératif et le FPNE (Fonds pour le numérique à l'école), La Trouse à projets offre la possibilité aux particuliers, associations et entreprises de contribuer à la réalisation de projets construits par les enseignants et leurs élèves
Le ministère garde la main
Si le ministère de l'Éducation nationale se tourne vers le grand public, il entend cependant garder le contrôle des projets.
Les porteurs de projets doivent ainsi renseigner l’adresse mail du chef d’établissement, de la direction de l’école et de la personne gestionnaire de la structure réceptrice des fonds (à savoir la coopérative scolaire pour le premier degré ou l’établissement, la maison des lycéens ou l’association sportive pour le second degré).
En outre, pour pouvoir être publié sur la plate-forme, le directeur d’école pour le premier degré et le chef d’établissement dans le second degré doit attester, via son espace, que le projet déposé par les enseignants a obtenu les validations pédagogiques et administratives nécessaires (IEN et DASEN pour le premier degré, conseil d’administration de l’établissement pour le second degré). Par ailleurs, celui-ci doit répondre à une charte précise.
Soulager financièrement les familles
Les donateurs (30 par projet en moyenne) sont des donateurs privés, qui versent en moyenne de 20 euros. Auparavant, pour financer les projets pédagogiques (sorties artistiques et culturelles, séjours à l’étranger, classes découvertes, numériques, scientifiques…) les familles étaient le plus souvent mises à contribution.
"L’un des objectifs de La Trousse à projets c’est précisément de soulager les familles, mais aussi de permettre à l’ensemble des élèves d’une même classe ou d’un même niveau de participer à un projet sans discrimination financière", souligne Manon Marchand, l’une des porte-paroles du groupement d’intérêt public.
Financer le fonds de distribution pour les projets "REP"
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