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PLD (Peace, Love and Diversity)
source ; lesoir.be
Tsipras: «J’ai pris la responsabilité de signer un accord auquel je ne crois pas»
M.Bn
Mis en ligne mardi 14 juillet 2015, 23h01
Grexit
Ce mardi soir, le Premier ministre grec s’est expliqué face à son propre camp.sou
Il aura fallu 17 heures de négociations entre les 19 dirigeants de la zone euro pour arriver à un accord sur la crise grecque dans la nuit de dimanche à lundi. Un accord auquel Alexis Tsipras « ne croit pas » a-t-il avoué ce mardi soir à la télévision nationale ERT1 à la veille du vote crucial au Parlement.
« J’assume mes responsabilités pour toute erreur que j’ai pu commettre, j’assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas mais je le signe pour éviter tout désastre au pays. »
► Ce qu’il faut retenir de l’allocution d’Alexis Tsipras
« Une sale nuit pour l’Europe »
« La nuit de l’accord a été une sale nuit pour l’Europe qui a mis beaucoup de pression sur un pays, sur un peuple », explique le Premier ministre. « Mais contrairement au premier texte, nous sommes parvenus à un accord qui ne nous mène pas à une impasse », nuance-t-il.
► Ce qu’il faut retenir de l’« Agreekment »
Le message antidémocratique des créanciers
Alexis Tsipras détaille : « Nous nous sommes battus pour que les pensions ne soient pas coupées. J’ai dû faire en sorte que nos banques ne ferment pas leurs portes, que les Grecs ne perdent pas leurs épargnes »
L’accord obtenu permet à la Grèce de rester dans la zone euro et d’éviter un Grexit provisoire. Mais la Grèce doit s’engager à mener des « réformes sérieuses ».
Le Premier ministre a pointé le caractère « antidémocratique » du message des créanciers : « Le message envoyé c’est que la démocratie ne compte pas pour des pays endettés. Il est évident que les conservateurs européens sont mal à l’aise avec un gouvernement – comme le nôtre – qui est différent ».
« La France, l’Autriche, l’Italie et Chypre nous ont soutenus », explique le Premier ministre.
Tsipras: «J’ai pris la responsabilité de signer un accord auquel je ne crois pas»
M.Bn
Mis en ligne mardi 14 juillet 2015, 23h01
Grexit
Ce mardi soir, le Premier ministre grec s’est expliqué face à son propre camp.sou
Il aura fallu 17 heures de négociations entre les 19 dirigeants de la zone euro pour arriver à un accord sur la crise grecque dans la nuit de dimanche à lundi. Un accord auquel Alexis Tsipras « ne croit pas » a-t-il avoué ce mardi soir à la télévision nationale ERT1 à la veille du vote crucial au Parlement.
« J’assume mes responsabilités pour toute erreur que j’ai pu commettre, j’assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas mais je le signe pour éviter tout désastre au pays. »
► Ce qu’il faut retenir de l’allocution d’Alexis Tsipras
« Une sale nuit pour l’Europe »
« La nuit de l’accord a été une sale nuit pour l’Europe qui a mis beaucoup de pression sur un pays, sur un peuple », explique le Premier ministre. « Mais contrairement au premier texte, nous sommes parvenus à un accord qui ne nous mène pas à une impasse », nuance-t-il.
► Ce qu’il faut retenir de l’« Agreekment »
Le message antidémocratique des créanciers
Alexis Tsipras détaille : « Nous nous sommes battus pour que les pensions ne soient pas coupées. J’ai dû faire en sorte que nos banques ne ferment pas leurs portes, que les Grecs ne perdent pas leurs épargnes »
L’accord obtenu permet à la Grèce de rester dans la zone euro et d’éviter un Grexit provisoire. Mais la Grèce doit s’engager à mener des « réformes sérieuses ».
Le Premier ministre a pointé le caractère « antidémocratique » du message des créanciers : « Le message envoyé c’est que la démocratie ne compte pas pour des pays endettés. Il est évident que les conservateurs européens sont mal à l’aise avec un gouvernement – comme le nôtre – qui est différent ».
« La France, l’Autriche, l’Italie et Chypre nous ont soutenus », explique le Premier ministre.