Tunisie: 2 jeunes poursuivis pour leurs grafittis

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La Tunisie doit abandonner les poursuites injustement engagées contre des militants ayant dessiné des graffitis

"Ces hommes ne doivent pas faire l'objet de poursuites pénales pour ce que disaient leurs graffitis. Il est injustifiable de les menacer de peines d'emprisonnement simplement parce qu'ils ont exercé pacifiquement leur droit à la liberté d'expression"

Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International


En Tunisie, les deux militants poursuivis parce qu'ils ont dessiné des graffitis en novembre dernier ne doivent pas être emprisonnés pour avoir exercé leur liberté d'expression, a déclaré Amnesty International mardi 22 janvier.

Oussama Bouajila, 25 ans, et Chahine Berrich, 23 ans, membres du collectif d'artistes de rue Zwewla (« Les pauvres »), qui milite contre la pauvreté, sont jugés pour « diffusion de fausses informations en vue de troubler l'ordre public », « non-respect de l'état d'urgence » et « inscriptions sur un bâtiment public sans autorisation ».

Ils ont été inculpés en novembre après avoir été surpris en train d'écrire des slogans soutenant les personnes défavorisées sur le mur d'une université à Gabès, dans le sud-est de la Tunisie.

« Ces hommes ne doivent pas faire l'objet de poursuites pénales pour ce que disaient leurs graffitis. Il est injustifiable de les menacer de peines d'emprisonnement simplement parce qu'ils ont exercé pacifiquement leur droit à la liberté d'expression », a souligné Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

Ces deux hommes encourent cinq ans d'emprisonnement s'ils sont reconnus coupables. Leur procès, qui a été reporté en décembre, reprend mercredi 23 janvier.

Ils ont été inculpés de « trouble à l'ordre public » au titre de l'article 121(3) du Code pénal, qui a été utilisé à maintes reprises par les autorités tunisiennes pour réprimer la liberté d'expression.

Cette disposition rend passible de poursuites la publication, la diffusion ou la vente d'informations qui portent atteinte à l'ordre public ou aux bonnes mœurs.

Amnesty International a déjà exprimé ses préoccupations relatives au maintien de l'état d'urgence en Tunisie et aux restrictions potentielles des droits humains que permet cette situation.

« L'état d'urgence ne doit pas être utilisé pour justifier des restrictions arbitraires de la liberté d'expression, un droit pour lequel les Tunisiens se sont battus si vigoureusement pendant la révolution il y a deux ans », a rappelé Philip Luther.

Amnesty International demande que deux des chefs d'inculpation – « diffusion de fausses informations en vue de troubler l'ordre public » et « non-respect de l'état d'urgence » – soient abandonnés.

Quant au troisième chef, « inscriptions sur un bâtiment public sans autorisation », l'organisation considère que la peine prononcée ne doit pas s'apparenter à une sanction de l'exercice de la liberté d'expression.

http://www.amnesty.org/fr/news/tuni...charges-against-graffiti-activists-2013-01-22
 
Ce gouvernement de Nakba nous suprend de plus en plus.
Poursuivre au criminel deux jeunes (zouwawla)qui ont fait un grafitti soulignant la misère populaire est un signe d'imbécilité et de médiocreté.
 
Ce gouvernement de Nakba nous suprend de plus en plus.
Poursuivre au criminel deux jeunes (zouwawla)qui ont fait un grafitti soulignant la misère populaire est un signe d'imbécilité et de médiocreté.




Que dit le propriétaire de l'immeuble qui doit repeindre sa façade a ses frais ? ça peut aller entre 1000 voir 10 000 euros voir plus

Et si une personne entre chez vous et pour taguer vos meubles pour exprimer la misère populaire ?



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Ils ont été inculpés en novembre après avoir été surpris en train d'écrire des slogans soutenant les personnes défavorisées sur le mur d'une université à Gabès, dans le sud-est de la Tunisie.

Je note qu'ils n'ont pas utilisé leur droit d'expression en allant faire des graffiti sur les murs de la maison de leur papa...

Aucune pitié pour ces imbéciles...Qu'ils aillent effacer leur chef-d'oeuvre à leur frais...
 
Que dit le propriétaire de l'immeuble qui doit repeindre sa façade a ses frais ? ça peut aller entre 1000 voir 10 000 euros voir plus

Et si une personne entre chez vous et pour taguer vos meubles pour exprimer la misère populaire ?



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Ils ont inscrit leurs graffitis sur un immeuble public!
Quant au 1000 ou 10 000 euros pour repeindre un mur, même ici au canada ne coûterait pas ce montant pour repeindre un mur.
Tu serais pas nakbaouis!
 
Je note qu'ils n'ont pas utilisé leur droit d'expression en allant faire des graffiti sur les murs de la maison de leur papa...

Aucune pitié pour ces imbéciles...Qu'ils aillent effacer leur chef-d'oeuvre à leur frais...

Peut être que leur papa ne possède ni mur ni maison!
Quant à les traiter d'imbéciles, ça prend quelqu'un de plus imbécile pour les traiter de la sorte!
un autre nakbaoui!
 
Peut être que leur papa ne possède ni mur ni maison!
Quant à les traiter d'imbéciles, ça prend quelqu'un de plus imbécile pour les traiter de la sorte!
un autre nakbaoui!

J'avoue que je ne supporte pas que l'on aille tagger la propriété d'autrui...Même une université ou un lieu public.

Le pognon que ça coûte a une ville comme la mienne est énorme.

C'est débile comme comportement.

Mais libre à toi de trouver ça très intelligent.
 
Ils ont inscrit leurs graffitis sur un immeuble public!
Quant au 1000 ou 10 000 euros pour repeindre un mur, même ici au canada ne coûterait pas ce montant pour repeindre un mur.
Tu serais pas nakbaouis!


Ahhhhhhhhh. parce que l'immeuble est public qu'il faut écrire dessus ça se voit que tu n'es pas massacré par les impôts sinon tu penserais autrement.

je suis dans la partie mon coco. je ne parle pas des HLH des ZUP et ZAP
Si tu salis un pignon de façade de 3 étage et le client ne veut pas d'auréole ni de reprise tu sera obligé de te payer le pignon de la façade d'en haut en bas.

laisse tomber.... trop technique pour toi.


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J'avoue que je ne supporte pas que l'on aille tagger la propriété d'autrui...Même une université ou un lieu public.

Le pognon que ça coûte a une ville comme la mienne est énorme.

C'est débile comme comportement.

Mais libre à toi de trouver ça très intelligent.

Dans un pays où beaucoup de gens n'ont même plus les moyens de s,acheter un pain, c,est le moyen le plus économiquer pour passer un message.
D'ailleurs en parlant de graffitis, en Tunisie, les gens ont l'habitude d,annoncer sur la façade leurs propriétés, à gros caractères, la vente ou la location de leurs propriétés.

Mais accuser ,au criminel, ces 2 jeunes en les accusant de menacer la sécuritè de l'état, ça frise la paronoïa, d'un parti islamiste en perte de popularité.
 
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