L’actuelle crise tunisienne met en évidence les profondes contradictions de la minorité laïque pro-démocratique tunisienne. En effet, cette minorité, qui milite et réclame à corps et à cris l’instauration de la démocratie (système que nous abhorrons et qui ne saurait être le système qui dirigera la Tunisie de demain), ne se soumet pas à son verdict quand celui-ci désigne les ”islamistes” modérés d’Ennahda comme dirigeants du pays.
De plus, on entend, par les médias occidentaux (notamment français), que ces tunisiens montrent du doigt les musulmans comme étant des fauteurs de troubles, menaçant la sécurité du pays, instaurant leur vision “obscure” et leur projet par la force.
Or, a t-on assisté a de telles scènes de pillages, de désordre et de chaos de la part des activistes musulmans ?
Pourtant des dizaines d’activistes musulmans ont été assassinés froidement, d’autres emprisonnés, mais aucun débordement semblable n’a eu lieu, et les musulmans dit “salafistes” n’ont cessé d’appeler au calme.
Il aura fallu attendre la mort suspecte de Chokri Belaïd, un opposant gauchiste, pour que la minorité laïque en fasse un instrument politique afin de créer le désordre et chercher à déstabiliser le pouvoir en place. Ceci en partenariat avec la France qui s’ingère (une fois de plus) dans les affaires des musulmans, par le biais de ses politiques et de ses médias.
Ces derniers n’ont pourtant jamais parlé des cas similaires précédents (sûrement parce qu’il ne s’agissait pas de la minorité laïque).
Nous avons ainsi pu entendre François Hollande, Manuel Valls, et même Hassan Chalghoumi s’exprimer tour à tour sur cette affaire.
Les multiples manifestations extrêmement violentes, font suite aux appels de révolte de certains partis et personnalités laïcs, puis propagés par la suite sur les réseaux sociaux et dans les médias tunisiens. Rappelons alors que ces même partis ont connu un échec cuisant lors des élections démocratiques, au point qu’ils furent surnommés les “zéro virgule”, en référence à leurs scores très bas.
Bien entendu, les désordres qu’ils engendrent ne sont absolument pas condamnés par les médias occidentaux ainsi que leurs gouvernements. Bien au contraire, les médias et les politiques occidentaux utilisent cette pseudo crise pour s’ingérer dans les affaires du pays. Le même constat est à déplorer en Égypte !
Une question est à poser : Lorsque ce sont les musulmans qui rétablissent l’ordre moral islamique – ordre islamique totalement légitime car la Tunisie est une terre islamique, n’en déplaise aux laïcs pro-démocratie – de manière coercitive, ils sont montrés du doigt (cf. Mali); mais lorsque les laïcs établissent le désordre, l’insécurité, et le chaos, l’Occident, et en particulier la France, approuvent cela ?
Ce qui se joue en Tunisie, mais également en Égypte, est crucial dans la lutte entre les partisans d’une Tunisie juste, morale, une Tunisie islamique, et les partisans d’une Tunisie néo ben-aliste, tournée (et prosternée) vers l’Occident.
http://www.ana-muslim.org/tunisie-u...desordre-et-refuse-le-processus-democratique/
De plus, on entend, par les médias occidentaux (notamment français), que ces tunisiens montrent du doigt les musulmans comme étant des fauteurs de troubles, menaçant la sécurité du pays, instaurant leur vision “obscure” et leur projet par la force.
Or, a t-on assisté a de telles scènes de pillages, de désordre et de chaos de la part des activistes musulmans ?
Pourtant des dizaines d’activistes musulmans ont été assassinés froidement, d’autres emprisonnés, mais aucun débordement semblable n’a eu lieu, et les musulmans dit “salafistes” n’ont cessé d’appeler au calme.
Il aura fallu attendre la mort suspecte de Chokri Belaïd, un opposant gauchiste, pour que la minorité laïque en fasse un instrument politique afin de créer le désordre et chercher à déstabiliser le pouvoir en place. Ceci en partenariat avec la France qui s’ingère (une fois de plus) dans les affaires des musulmans, par le biais de ses politiques et de ses médias.
Ces derniers n’ont pourtant jamais parlé des cas similaires précédents (sûrement parce qu’il ne s’agissait pas de la minorité laïque).
Nous avons ainsi pu entendre François Hollande, Manuel Valls, et même Hassan Chalghoumi s’exprimer tour à tour sur cette affaire.
Les multiples manifestations extrêmement violentes, font suite aux appels de révolte de certains partis et personnalités laïcs, puis propagés par la suite sur les réseaux sociaux et dans les médias tunisiens. Rappelons alors que ces même partis ont connu un échec cuisant lors des élections démocratiques, au point qu’ils furent surnommés les “zéro virgule”, en référence à leurs scores très bas.
Bien entendu, les désordres qu’ils engendrent ne sont absolument pas condamnés par les médias occidentaux ainsi que leurs gouvernements. Bien au contraire, les médias et les politiques occidentaux utilisent cette pseudo crise pour s’ingérer dans les affaires du pays. Le même constat est à déplorer en Égypte !
Une question est à poser : Lorsque ce sont les musulmans qui rétablissent l’ordre moral islamique – ordre islamique totalement légitime car la Tunisie est une terre islamique, n’en déplaise aux laïcs pro-démocratie – de manière coercitive, ils sont montrés du doigt (cf. Mali); mais lorsque les laïcs établissent le désordre, l’insécurité, et le chaos, l’Occident, et en particulier la France, approuvent cela ?
Ce qui se joue en Tunisie, mais également en Égypte, est crucial dans la lutte entre les partisans d’une Tunisie juste, morale, une Tunisie islamique, et les partisans d’une Tunisie néo ben-aliste, tournée (et prosternée) vers l’Occident.
http://www.ana-muslim.org/tunisie-u...desordre-et-refuse-le-processus-democratique/