Installé au café Gamouda, un jus de fruit devant lui, une cigarette allumée, Moez Hamdouni discute avec une petite dizaine d'autres personnes de banderoles, photos, tableaux et autres problèmes de logistique liés à l'organisation du "festival international de la révolution du 17 décembre".
"Pour nous, la révolution est celle du 17 décembre et non du 14 janvier ! Ce n'est pas non plus la révolution de Jasmin. Pendant 18 jours, on a senti les bombes lacrymogènes, pas le jasmin. Le 17 décembre, c'est le premier jour de la révolution, la première étape, le moment où elle est née. Ensuite on a été à Kasbah 1, pour la terminer", se souvient le sous-directeur de l'école privée El Manar de Sidi Bouzid, avant de noter que, "en Égypte, en Libye ou au Yémen, le nom de la révolution est celui des premières manifestations".
Tous des bouazizi
Après l'immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant, le 17 décembre 2010, ce père de trois enfants était descendu, comme des dizaines de personnes, "spontanément" dans la rue. Les revendications : de l'emploi, du changement.
"Rien n'a changé, que ce soit au niveau du travail, de l'argent, de la vie... même si maintenant on se connaît mieux, on peut manifester, discuter avec notre voisin." Une liberté qui semble ne pas avoir de prix pour Bilel Ghardi, membre du Comité de protection de la révolution. "On est tous des Bouazizi. Nous sommes tous prêts à nous immoler, même encore maintenant. Nos demandes, c'était du travail. Nous avons les mêmes demandes depuis onze mois", rappelle-t-il.
http://www.lepoint.fr/monde/tunisie...-n-est-pas-terminee-12-12-2011-1406639_24.php
"Pour nous, la révolution est celle du 17 décembre et non du 14 janvier ! Ce n'est pas non plus la révolution de Jasmin. Pendant 18 jours, on a senti les bombes lacrymogènes, pas le jasmin. Le 17 décembre, c'est le premier jour de la révolution, la première étape, le moment où elle est née. Ensuite on a été à Kasbah 1, pour la terminer", se souvient le sous-directeur de l'école privée El Manar de Sidi Bouzid, avant de noter que, "en Égypte, en Libye ou au Yémen, le nom de la révolution est celui des premières manifestations".
Tous des bouazizi
Après l'immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant, le 17 décembre 2010, ce père de trois enfants était descendu, comme des dizaines de personnes, "spontanément" dans la rue. Les revendications : de l'emploi, du changement.
"Rien n'a changé, que ce soit au niveau du travail, de l'argent, de la vie... même si maintenant on se connaît mieux, on peut manifester, discuter avec notre voisin." Une liberté qui semble ne pas avoir de prix pour Bilel Ghardi, membre du Comité de protection de la révolution. "On est tous des Bouazizi. Nous sommes tous prêts à nous immoler, même encore maintenant. Nos demandes, c'était du travail. Nous avons les mêmes demandes depuis onze mois", rappelle-t-il.
http://www.lepoint.fr/monde/tunisie...-n-est-pas-terminee-12-12-2011-1406639_24.php