Le géant du VTC a publié jeudi un rapport détaillé sur la sécurité dans ses véhicules, à partir des témoignages d’utilisateurs et de chauffeurs.
Après des années à refuser de chiffrer le problème, Uber a révélé avoir enregistré près de 6000 agressions sexuelles aux Etats-Unis en deux ans, alors que les services de réservation de voitures avec chauffeur sont largement accusés d'inefficacité et de mauvaise volonté dans ce domaine.
Le géant du secteur a publié jeudi un rapport détaillé sur la sécurité, qui révèle que 5981 agressions sexuelles ont été rapportées par des utilisateurs ou des conducteurs de son service, ainsi que des tiers, sur le territoire américain en 2017 et 2018.
Ce chiffre concerne des attouchements, des tentatives d'agression et des viols. Le même rapport dénombre 19 homicides sur la même période.
« Ces incidents ont été signalés sur 0,00002 % des courses. Bien que rares, ces signalements représentent tous un individu qui a partagé une expérience très douloureuse. Même un seul signalement serait un signalement de trop », déplore Uber.
#UberCestOver
« Cette année, il y a eu chaque jour près de 4 millions de trajets sur Uber aux Etats-Unis », remarque Tony West, le directeur juridique du groupe. « La plateforme reflète le monde dans lequel nous opérons, avec ses bons et ses mauvais aspects ».
Ce rapport, le premier du genre, s'attache à mettre en perspective les incidents - en mentionnant l'importance des risques de violences sexuelles - et insiste sur les efforts entrepris pour lutter contre ces menaces. Pas sûr que cela suffise à rassurer les utilisateurs, qui appellent souvent une voiture justement pour se déplacer en sécurité.
En France, les témoignages de femmes agressées lors de trajets en VTC se multiplient depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, sous la bannière « #UberCestOver » (Uber c'est fini).
Après des années à refuser de chiffrer le problème, Uber a révélé avoir enregistré près de 6000 agressions sexuelles aux Etats-Unis en deux ans, alors que les services de réservation de voitures avec chauffeur sont largement accusés d'inefficacité et de mauvaise volonté dans ce domaine.
Le géant du secteur a publié jeudi un rapport détaillé sur la sécurité, qui révèle que 5981 agressions sexuelles ont été rapportées par des utilisateurs ou des conducteurs de son service, ainsi que des tiers, sur le territoire américain en 2017 et 2018.
Ce chiffre concerne des attouchements, des tentatives d'agression et des viols. Le même rapport dénombre 19 homicides sur la même période.
« Ces incidents ont été signalés sur 0,00002 % des courses. Bien que rares, ces signalements représentent tous un individu qui a partagé une expérience très douloureuse. Même un seul signalement serait un signalement de trop », déplore Uber.
#UberCestOver
« Cette année, il y a eu chaque jour près de 4 millions de trajets sur Uber aux Etats-Unis », remarque Tony West, le directeur juridique du groupe. « La plateforme reflète le monde dans lequel nous opérons, avec ses bons et ses mauvais aspects ».
Ce rapport, le premier du genre, s'attache à mettre en perspective les incidents - en mentionnant l'importance des risques de violences sexuelles - et insiste sur les efforts entrepris pour lutter contre ces menaces. Pas sûr que cela suffise à rassurer les utilisateurs, qui appellent souvent une voiture justement pour se déplacer en sécurité.
En France, les témoignages de femmes agressées lors de trajets en VTC se multiplient depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, sous la bannière « #UberCestOver » (Uber c'est fini).
Uber admet 6000 viols et agressions sexuelles en deux ans aux Etats-Unis
Le géant du VTC a publié jeudi un rapport détaillé sur la sécurité dans ses véhicules, à partir des témoignages d’utilisateurs et de chauffe
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