Le correspondant moscovite du Washington Post, John Helmer, a rendu un service important en proposant le texte intégral de l’offre de Blinken.
Le message de Washington peut, à première vue, donner l’impression que les États-Unis admettraient le contrôle russe sur la Crimée, le Donbass, Zaporijia et Kherson – « le pont terrestre qui relie la Crimée et la Russie » – comme un fait accompli.
L’Ukraine aurait un statut démilitarisé, et le déploiement de missiles HIMARS et de chars Leopard et Abrams serait limité à l’ouest de l’Ukraine, gardé comme « dissuasion contre de nouvelles attaques russes ».
Ce qui a pu être offert, en des termes assez flous, est en fait une partition de l’Ukraine, zone démilitarisée incluse, en échange de l’annulation par l’état-major russe de son offensive encore inconnue de 2023, qui pourrait être aussi dévastatrice que de couper l’accès de Kiev à la mer Noire et/ou de couper l’approvisionnement en armes de l’OTAN à travers la frontière polonaise.
L’offre américaine se définit comme la voie vers une « paix juste et durable qui respecte l’intégrité territoriale de l’Ukraine ». Eh bien, pas vraiment. Il ne s’agira pas d’une Ukraine croupion, et Kiev pourrait même conserver ces terres occidentales que la Pologne meurt d’envie de s’approprier.
La possibilité d’un accord direct Washington-Moscou sur « un éventuel équilibre militaire d’après-guerre » est également évoquée, avec notamment la non-adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Quant à l’Ukraine elle-même, les Américains semblent croire qu’elle sera une « économie forte, non corrompue, avec une adhésion à l’Union européenne ».
Le message de Washington peut, à première vue, donner l’impression que les États-Unis admettraient le contrôle russe sur la Crimée, le Donbass, Zaporijia et Kherson – « le pont terrestre qui relie la Crimée et la Russie » – comme un fait accompli.
L’Ukraine aurait un statut démilitarisé, et le déploiement de missiles HIMARS et de chars Leopard et Abrams serait limité à l’ouest de l’Ukraine, gardé comme « dissuasion contre de nouvelles attaques russes ».
Ce qui a pu être offert, en des termes assez flous, est en fait une partition de l’Ukraine, zone démilitarisée incluse, en échange de l’annulation par l’état-major russe de son offensive encore inconnue de 2023, qui pourrait être aussi dévastatrice que de couper l’accès de Kiev à la mer Noire et/ou de couper l’approvisionnement en armes de l’OTAN à travers la frontière polonaise.
L’offre américaine se définit comme la voie vers une « paix juste et durable qui respecte l’intégrité territoriale de l’Ukraine ». Eh bien, pas vraiment. Il ne s’agira pas d’une Ukraine croupion, et Kiev pourrait même conserver ces terres occidentales que la Pologne meurt d’envie de s’approprier.
La possibilité d’un accord direct Washington-Moscou sur « un éventuel équilibre militaire d’après-guerre » est également évoquée, avec notamment la non-adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Quant à l’Ukraine elle-même, les Américains semblent croire qu’elle sera une « économie forte, non corrompue, avec une adhésion à l’Union européenne ».
BLINKEN CONCEDES WAR IS LOST – OFFERS KREMLIN UKRAINIAN DEMILITARIZATION; CRIMEA, DONBASS, ZAPOROZHYE; AND RESTRICTION OF NEW TANKS TO WESTERN UKRAINE IF THERE IS NO RUSSIAN OFFENSIVE
By John Helmer, Moscow @bears_with David Ignatius (lead image, left) has been a career-long mouthpiece for the US State Department. He
johnhelmer-net.translate.goog