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La cour d'appel de Versailles a confirmé ce jeudi le renvoi aux assises d'un religieux, ancien directeur d'une école privée de Goussonville, pour «viol» et «actes de barbarie»
L'abbé intégriste sera bien jugé aux assises des Yvelines, du 2 au 5 mai, pour «viols» et «actes de barbarie». C'est ce qu'a décidé la chambre d'instruction de la cour d'appel de Versailles, en validant un renvoi qui avait pourtant été cassé par la Cour de cassation.
Ecroué depuis avril 2014, date de sa mise en examen, cet abbé de 43 ans est accusé d'avoir abusé de trois enseignantes de l'école Notre-Dame de la Sablonnière, à Goussonville, dont il était le directeur. Cette école privée, proche d'un mouvement radical, la Fraternité Saint-Pie X, a été fondée en 1970 par Mgr Marcel Lefebvre.
Le groupe est en rupture avec l'Eglise catholique, et ne reconnaît pas notamment le concile Vatican II. Son chef historique, Mgr Lefebvre avait été excommunié par l'Eglise. L'évêché de Versailles a tenu à préciser qu'il n'avait «aucun lien avec ce mouvement». La communauté autour de cette école Notre-Dame de la Sablonnière vit en «vase clos» selon des élus locaux.
«Soigner le mal par le mal»
C'est au cours de séances d'exorcisme à l'automne 2010 que l'abbé aurait abusé des trois enseignantes, en utilisant son «influence spirituelle», et ce, pendant toute une année. Il justifiait ces séances «expiatoires» pour soigner «le mal par le mal», en mimant l'acte sexuel puis violant ses victimes, dont une femme ayant déjà subi des abus sexuels. Les séances comportaient également des actes de tortures avec un balai, une brosse à dents et des ciseaux.
Le prêtre avait été mis à l'écart pendant deux ans dans un couvent après les faits, après un «procès canonique» orchestré par l'ordre.
Deux victimes seulement ont porté plainte en 2013, l'une d'entre elles ne s'est pas constituée partie civile au procès.
http://www.leparisien.fr/faits-dive...-bien-juge-aux-assises-02-03-2017-6726372.php
L'abbé intégriste sera bien jugé aux assises des Yvelines, du 2 au 5 mai, pour «viols» et «actes de barbarie». C'est ce qu'a décidé la chambre d'instruction de la cour d'appel de Versailles, en validant un renvoi qui avait pourtant été cassé par la Cour de cassation.
Ecroué depuis avril 2014, date de sa mise en examen, cet abbé de 43 ans est accusé d'avoir abusé de trois enseignantes de l'école Notre-Dame de la Sablonnière, à Goussonville, dont il était le directeur. Cette école privée, proche d'un mouvement radical, la Fraternité Saint-Pie X, a été fondée en 1970 par Mgr Marcel Lefebvre.
Le groupe est en rupture avec l'Eglise catholique, et ne reconnaît pas notamment le concile Vatican II. Son chef historique, Mgr Lefebvre avait été excommunié par l'Eglise. L'évêché de Versailles a tenu à préciser qu'il n'avait «aucun lien avec ce mouvement». La communauté autour de cette école Notre-Dame de la Sablonnière vit en «vase clos» selon des élus locaux.
«Soigner le mal par le mal»
C'est au cours de séances d'exorcisme à l'automne 2010 que l'abbé aurait abusé des trois enseignantes, en utilisant son «influence spirituelle», et ce, pendant toute une année. Il justifiait ces séances «expiatoires» pour soigner «le mal par le mal», en mimant l'acte sexuel puis violant ses victimes, dont une femme ayant déjà subi des abus sexuels. Les séances comportaient également des actes de tortures avec un balai, une brosse à dents et des ciseaux.
Le prêtre avait été mis à l'écart pendant deux ans dans un couvent après les faits, après un «procès canonique» orchestré par l'ordre.
Deux victimes seulement ont porté plainte en 2013, l'une d'entre elles ne s'est pas constituée partie civile au procès.
http://www.leparisien.fr/faits-dive...-bien-juge-aux-assises-02-03-2017-6726372.php