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Catégorie Principale
Philosophie, spiritualité et autres religions
Un argument « anthropique » pour le théisme
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[QUOTE="Ebion, post: 18151248, member: 130060"] D'entrée de jeu, je tiens à avouer que j'ai pas tout compris du texte, notamment dans la deuxième partie. Je voudrais quand même remettre en question certains des présupposés de l'argument. Bentham's Bulldog a raison de dire que l'existence d'une personne est une bonne chose, mais il y a pas de raison de concevoir Dieu comme un agent utilitariste qui essaie de maximiser le nombre des personnes dans l'univers pour atteindre une sorte « d'utilité suprême ». Dans la perspective théiste, c'est librement que Dieu crée le monde, et c'est librement qu'il crée une certaine quantité de personnes, et on peut pas l'accuser de n'en avoir pas créé plus. Si une personne qui existe est un « bien », du moins a priori, une personne qui n'existe pas n'est pas un mal symétrique. Je doute aussi de la possibilité même de créer « toutes les personnes possibles », ce qui supposerait une multitude infinie actuelle, que certains philosophes considèrent comme une impossibilité. Je crois pas non plus, à supposer que ce soit possible, que ce soit opportun. Cela supposerait en effet de créer un grand nombre de personnes, à peu près infini, avec des infirmités ou des problèmes mentaux, et c'est déjà assez difficile comme cela pour les personnes sur Terre qui ont de telles infirmités, sans qu'on multiplie leur nombre. Mais surtout, la prémisse de l'argument me paraît s'égarer. Il dit que si Dieu existe, l'existence de la personne qui pense (« moi ») est beaucoup plus probable que si Dieu n'existe pas. Si l'athéisme est vrai, c'est par hasard que telle personne a émergé, et a priori, cette probabilité était très faible, quasiment nulle. Si Dieu existe, il est logique de penser que l'existence de chaque personne qui existe de fait participe à un plan divin conçu de toute éternité, et donc que ces existences sont à peu près certaines, surtout compte tenu de la prémisse de Bulldog selon laquelle Dieu va vouloir maximiser le nombre des personnes. Et donc que cela est un argument pour l'existence de Dieu. Ce style de raisonnement s'appelle bayesien. Cependant, il me semble que c'est raisonner à l'envers. Il faut plutôt partir des faits tels qu'on les constate (« mon existence », « l'existence du monde », etc.) et se demander si de tels faits rendent probable l'existence de Dieu ou au contraire son existence. Par exemple on pourrait penser que s'il y a de la finalité dans la nature, cela rendrait plus probable l'existence de Dieu. Inversement, certains faits comme la souffrance des animaux paraissent rendre moins probable l'existence de Dieu. C'est cela la façon ordinaire de raisonner. Je vois pas pourquoi notre raisonnement devrait s'efforcer de poser l'existence de ce qui rend « plus probable » l'existence des faits qu'on constate. Quelle est cette loi ou cet impératif dictant que ce qui se produit doit forcément avoir été très probable? On sait tous qu'il y a des choses pas probables qui se produisent néanmoins. [/QUOTE]
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