Un automobiliste tué par un policier dans la banlieue d'Angoulême

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion remake
  • Date de début Date de début
Est ce la vérité ? Ce policier qui a tiré et touché aux jambes ?
*****************
Un automobiliste a été tué par un policier qui a fait usage de son arme après un refus" d'obtempérer," aux alentours de 4 heures du matin, mercredi 14 juin, à Saint-Yrieix-sur-Charente, dans la banlieue d'Angoulême, a annoncé Stéphanie Aouine, procureure de la République. Celle-ci a ajouté qu'elle communiquerait "davantage dans la journée". Le policier a par ailleurs été légèrement blessé aux jambes lors de cette intervention.

Selon le syndicat Alliance, qui apporte son soutien aux policiers, le conducteur a pris la fuite et a braqué "ses roues en direction d'un policier" avant de le percuter "au niveau des jambes". Dans un communiqué, le syndicat explique que le policier a "simultanément fait feu à une reprise". Le conducteur, blessé par balle "au niveau de la cage thoracique", aurait ensuite perdu le contrôle de son véhicule. Le syndicat précise que l'individu est décédé malgré des soins prodigués.
En 2022, 13 personnes ont été tuées par la police dans le cadre de contrôles en France, un record qu'autorités et syndicats attribuent à des comportements au volant plus dangereux, alors que des chercheurs incriminent une loi de 2017 modifiant l'usage de leur arme par les forces de l'ordre.
 
Vouloir écraser un policier est un acte stupide.
Darwin at the finest.
Désolé mais tu essaies de m'ecraser, c'est dans la tête que je te loge la balle.
 
Quinze jours avant la mort de Nahel à Nanterre, ce jeune homme a été tué par un tir de la police à Saint-Yrieix-sur-Charente, une banlieue d’Angoulême. Le policier responsable vient d’être mis en examen pour homicide volontaire.


Par Claire Digiacomi avec AFP

  • partage-facebook.svg




Plusieurs dizaines de personnes réunies lors d’une marche en mémoire d’Alhoussein Camara, le 17 juin à Angoulême.

THIBAUD MORITZ / AFP

Plusieurs dizaines de personnes réunies lors d’une marche en mémoire d’Alhoussein Camara, le 17 juin à Angoulême.
 
POLICE - C’est une affaire qui résonne encore plus dans le contexte très tendu de la mort, mardi 27 juin, du jeune Nahel. Deux semaines avant le drame de Nanterre, un homme de 19 ans est décédé en Charente après avoir été touché par un tir de policier en tentant d’échapper à une interpellation au volant de sa voiture. Le fonctionnaire auteur du tir a été mis en examen ce mercredi 28 juin pour homicide volontaire.

Comme dans l’affaire Nahel, les faits se sont déroulés au petit matin, mercredi 14 juin. Vers 4 heures, le jeune Alhoussein Camara conduit à Saint-Yrieix-sur-Charente, une banlieue résidentielle d’Angoulême, et emprunte « vraisemblablement » le trajet « qui le mène à son travail » sur une base logistique d’Intermarché, selon le parquet d’Angoulême.

logo-ads.png
 
Sa Peugeot 307 est d’abord « prise en charge à allure réduite » par une première voiture de police parce qu’elle « zigzague », « signaux lumineux en fonction ». Le conducteur accélère ensuite tandis qu’une seconde patrouille tente de l’intercepter, avant de « s’immobiliser » au niveau d’un feu rouge. Les deux véhicules de police, sérigraphiés, se positionnent alors pour interpeller le jeune homme, qui enclenche la marche arrière avant de repartir en avant. À ce moment-là, il heurte les jambes d’un policier qui tire une balle.

La voiture d’Alhoussein Camara continue sa route, crevant ses deux pneus côté droit sur un « dispositif d’interception » et finit sa course dans le mur d’une habitation, « 150 mètres plus loin ». Les policiers constatent « une blessure par balle au niveau du haut du corps » et appellent les secours.

Une caméra piéton… mais pas d’images​


D’après l’enquête menée depuis par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et communiquée au parquet, « les analyses toxicologiques n’ont révélé aucune trace d’alcool ou de stupéfiants chez le conducteur du véhicule ». Il était « titulaire du permis de conduire depuis peu » et inconnu de la justice.

logo-ads.png




La scène n’a pas été filmée par le policier mis en cause, qui était « bien porteur d’une caméra piéton », mais « dont l’exploitation n’a pas été possible faute de charge suffisante (...) au moment des faits », (COMME PAR HASARD)

a indiqué la procureure de la République d’Angoulême Stéphanie Aouine mercredi. « La retranscription des appels audio » entre les policiers et leur centre opérationnel est, elle, « conforme » aux déclarations faites devant les enquêteurs, selon la magistrate.

Le parquet a ouvert deux enquêtes mi-juin : l’une pour « refus d’obtempérer et violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique » visant les faits reprochés au jeune homme, l’autre pour « homicide volontaire » visant le policier. « Tout l’enjeu de ce dossier sera la question de la légitime défense et des conditions dans lesquelles (le policier) a dû avoir recours à son arme », avait alors souligné la procureure.

ð Communiqué du procureur :#Charente pic.twitter.com/6ulQvb0WxR
— Parquet Angoulême (@PR_Angouleme_) June 28, 2023

La mise en examen du policier, un brigadier de 52 ans, « a été accompagnée de réquisitions de placement sous contrôle judiciaire avec une interdiction de détention d’arme et une interdiction d’exercice professionnel », a ajouté la procureure mercredi soir. Il souffre par ailleurs d’une « entorse au genou » et s’est vu délivrer 30 jours d’ITT.

FAUSSE JUSTICE !

logo-ads.png




« Victime d’une bavure policière et du racisme »​


Dans les jours ayant suivi sa mort, les proches d’Alhoussein Camara se sont rapidement mobilisés, en organisant notamment plusieurs marches. « Il est victime d’une bavure policière et du racisme », estime Maya Biret, une amie rencontrée par l’AFP dans l’une de ces manifestations. Le jeune homme « aimait la France et voulait la nationalité française », raconte-t-elle.
 
Arrivé en France en 2018, passé par un foyer de l’Aide sociale à l’enfance et ayant décroché un CAP de cuisine, le jeune Guinéen avait travaillé dans un restaurant avant de rejoindre la base logistique où il se rendait le jour de sa mort.

« Il avait son permis, il était en règle, pourquoi il aurait fui ?, se demande un autre ami, qui le connaît depuis 2018 et ne croit pas qu’il s’agisse d’un refus d’obtempérer. Quelqu’un qui prend la fuite, il ne s’arrête pas à un feu rouge, ça ne tient pas la route ! ».

logo-ads.png




Au foyer de jeunes travailleurs où il vivait à Angoulême, on décrit « un comportement exemplaire » : « Il était apprécié de tous, aussi bien des autres résidents que de l’équipe de l’association. Il était actif, volontaire, aimable, agréable au quotidien ».

La mort d’Alhoussein Camara au volant dans le cadre d’une interpellation était la première en 2023 dans ces circonstances, avant celle de Nahel. En 2022, 13 décès ont été enregistrés après des refus d’obtempérer lors de contrôles routiers, un record. Autorités et syndicats de police attribuent ce chiffre à des comportements au volant plus dangereux – le nombre de refus d’obtempérer a augmenté de près de 50 % en dix ans, selon des chiffres officiels –, mais des chercheurs incriminent une loi de 2017 modifiant l’usage de leur arme par les forces de l’ordre.

Cinq policiers ont été mis en examen dans ces différents dossiers, les autres ayant été libérés sans poursuite à ce stade.
 
Ces syndicats de police ont l'habitude de déformer la réalité des faits. La police devrait être équipé de caméra pour empêcher toutes bavures policières.


Comme par hasard la caméra ne marchait pas ce jour là 🙄

Qd on voit le faux témoignage des flics pour nahel , sans temoin a 04h du matin , la famille peut effectivement se poser des questions

Ce gars était inconnu de la justice , travaillait , alcool et drogue négatif .....en gros qu est ce qu il s est passé ? Pkoi aurait il foncer sur la police ?
 
La caméra fonctionnait . On peut truquer des images aussi . Au stade de france lors de la finale ils n'ont pas
hésité à effacer les enregistrements .
La fausse justice soutient des auteurs de crimes graves quand ils ont des intérêts . Ce policier est un assassin et il a
été soutenu .
 
Retour
Haut