Un beau projet gourmand et solidaire

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Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
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Café parfumé à la cardamome, biscuits au sésame, falafels, épices, sardines marocaines, fromages turcs, riz libanais… La nouvelle épicerie " Et si… et ailleurs " nous fait voyager à Arlon.





Cette épicerie spécialisée dans les produits du Proche et Moyen-Orient a ouvert en novembre dernier. Elle trouve aujourd’hui son rythme de croisière.

L’idée émane de Françoise Orban et son mari qui se sont associés à leurs nouveaux voisins, un couple de réfugiés palestiniens de Syrie, Ayham Chuqeir et Hiba Muhanna.

Professeur de langues à Arlon, Françoise a aussi été bénévole au centre d’accueil pour demandeurs d’asile de Stockem, c’est là qu’elle a goûté aux cuisines du monde et que petit à petit, l’idée a germé. Après une formation en cuisine, elle pensait ouvrir un restaurant, mais finalement avec le confinement, elle a opté pour cette épicerie et service traiteur :

" En discutant avec des familles, j’ai constaté que beaucoup de personnes devaient aller jusqu’à Bruxelles ou Luxembourg pour acheter les produits dont ils avaient besoin, d’où est née l’idée de l’épicerie et du service traiteur. Le but, c’était aussi de donner du travail à des personnes. Pouvoir intégrer des personnes réfugiées dans le monde du travail et dans le milieu socioculturel d’Arlon ".

Ayham Chuqeir et Hiba Muhanna qui viennent d’obtenir la nationalité belge confirment, en effet, la difficulté de décrocher un job.

" Moi j’aime beaucoup cuisiner et je remercie Françoise de nous avoir donné la chance de travailler ici, car trouver du travail, c’est difficile.

Moi, je parle un peu français et j’ai 3 enfants, ce n’est donc pas facile.

Je suis très contente de travailler ici, comme ça, je sors de la maison, mon mari a aussi du travail, ça fait du bien à toute la famille
", se réjouit Hiba Muhanna.

L’épicerie " Et si et ailleurs ", située Grand Place, à Arlon a pu voir le jour grâce à un financement participatif. " Oui, j’ai lancé un crowdfunding qui a super bien marché ! ", s’exclame Françoise.



 
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