Chocs électriques dans les parties génitales, viols, privations de sommeil ou injections chimiques
voilà ce que subirait Ali Aarrass, qui possède la double-nationalité belge et marocaine, actuellement dans sa prison du Maroc. Il est soupçonné de faire partie dun réseau terroriste. Ses avocats dénoncent le manque dintérêt de lEtat belge pour son sort.
Le Belgo-Marocain Ali Aarrass, livré au mois de décembre par l'Espagne au Maroc, ferait l'objet de tortures, selon ses avocats belges. Ils dénoncent le fait que les autorités belges n'ont rien fait pour venir en aide à leur ressortissant. Le Maroc soupçonne le Belgo-Marocain de faire partie d'un réseau terroriste, tout comme Abdelkader Belliraj, qui détient lui aussi la double nationalité.
Plus en état de comparaitre
Les enquêtes menées par les Espagnols n'auraient apporté aucune preuve et le Comité des Droits de l'homme des Nations unies avait vainement demandé au gouvernement espagnol de ne pas livrer Ali Aarrass au Maroc. Selon Mes Christophe Marchand et Dounia Alamat, leur client subit différentes formes de torture: injections chimiques, chocs électriques dans les parties, viol et interdiction de dormir. Au point qu'il n'était pas en état d'être entendu lors de sa première comparution devant le juge d'instruction.
Lâché par la Belgique?
Les deux avocats s'en prennent au comportement du gouvernement belge qui aurait trouvé divers prétextes pour ne pas secourir un compatriote en difficulté. Dans un premier temps, le gouvernement belge déclarait qu'il fallait faire confiance aux autorités judiciaires espagnoles. Maintenant, il se réfugie derrière l'argument de la nationalité marocaine de l'intéressé. Ses avocats rappellent que leur client a vécu 28 ans en Belgique où il a du reste fait son service militaire.
N'oublions pas les oubliés du monde.
Le Belgo-Marocain Ali Aarrass, livré au mois de décembre par l'Espagne au Maroc, ferait l'objet de tortures, selon ses avocats belges. Ils dénoncent le fait que les autorités belges n'ont rien fait pour venir en aide à leur ressortissant. Le Maroc soupçonne le Belgo-Marocain de faire partie d'un réseau terroriste, tout comme Abdelkader Belliraj, qui détient lui aussi la double nationalité.
Plus en état de comparaitre
Les enquêtes menées par les Espagnols n'auraient apporté aucune preuve et le Comité des Droits de l'homme des Nations unies avait vainement demandé au gouvernement espagnol de ne pas livrer Ali Aarrass au Maroc. Selon Mes Christophe Marchand et Dounia Alamat, leur client subit différentes formes de torture: injections chimiques, chocs électriques dans les parties, viol et interdiction de dormir. Au point qu'il n'était pas en état d'être entendu lors de sa première comparution devant le juge d'instruction.
Lâché par la Belgique?
Les deux avocats s'en prennent au comportement du gouvernement belge qui aurait trouvé divers prétextes pour ne pas secourir un compatriote en difficulté. Dans un premier temps, le gouvernement belge déclarait qu'il fallait faire confiance aux autorités judiciaires espagnoles. Maintenant, il se réfugie derrière l'argument de la nationalité marocaine de l'intéressé. Ses avocats rappellent que leur client a vécu 28 ans en Belgique où il a du reste fait son service militaire.
N'oublions pas les oubliés du monde.