el jadida
el jadida/mazagan beach
Un canon retrouve la mémoire, au port dEl Jadida, prés de la Cite Portugaise, après XV siècles !!
Il essayait de faire « bouger » son corps et « de fixer » le ciel bleu dEl Jadida quil a retrouve depuis des siècles damnésie ou de perdition. Milles questions se basculaient dans « sa tête » et autant denvies lanimaient et « gâchaient » sa résurrection ! Lui, qui incarnait autrefois la force, la peur, la résistance et la gloire, était « jeté » pèle mêle entre, tas de bois et autres éléments de ferraille entasses dans un hangar du port dEl Jadida, destines à une vente aux enchères ! « Je suis un canon », na-t-il cessé de crier à haute voix. « Demandez lavis de vos experts archéologues ou faites appel aux témoignages de mes frères encore debout sur les remparts de votre Cite Portugaise ! ».
Cette voix semblait être entendue ce 31 décembre 2008 par une personne, interpelée par la nature et lorigine dun tel ton. Mr Zahid, responsable de lAgence Nationale de lExploitation des Ports, au port dEl Jadida, sest fié à son instinct et son amour de son univers plein de secrets et dhistoire. Il saisissait son téléphone et composait un numéro. Au bout de la ligne, le Président de lAssociation de La Cité Portugaise dEl Jadida, Brahim El Kalii, lui répondait : « Merci Mr Zahid, je viens tout de suite menquérir de létat de notre découverte ! ». Alerté, Mr Kara Azzedine, directeur régional de la Culture dAbda Doukkala, sest empressé de répondre, et sest déplacé sur place. Devant lui un canon de plus dun mètre de longueur et dun diamètre non encore mesuré. « Il date peut-être du
XVème siècle et son origine est hollandaise probablement aussi, puisque les Saadiens sapprovisionnaient auprès des Pays Bas ! Mais tout ça nest que supposition et létude comparative et archéologique nous révélera les vrais secrets de ce « rescapé ! ». Une telle découverte comme toujours en pareil cas, soulèvera, certes, émoi, polémique et compétitions dans un pays ou la protection du patrimoine et larchéologie n'est pas encadrée avec grande fermeté ! Mr Kara nous rappelait que « Le port dEl Jadida, mitoyen la Cité Portugaise dEl-Jadida, renferme sûrement un trésor dhistoire et de patrimoine, nationaux et universels, appelés à être investit et mis à jour. Notre Département essaye de faire de son mieux, et avec le soutient des acteurs intéressés nous y arriverons inchallah. »
Nous espérons que cette agitation aura cependant un effet bénéfique dalerter lensemble des intervenants et de faire prendre quelques décisions, dont celle de faire surveiller les interventions sur les sites renfermant une grande partie de notre passé (et celui de lhumanité en conséquence) et de donner à cet espace le statut de « site historique national » ce qui imposera linterdiction de la mise en vente sur le marché des objet trouvés et de les faire remettre à létat ou organises concernés.
Notre canon, soufrant encore du froid et des tractations administratives relatives à la délivrance de son acte de naissance, son certificat de résidence ou celle de son indigence, est reste indulgent et rêveur dun demain meilleur à travers un espace racontant sa mémoire ! Beaucoup de canons (dont létat laisse à désirer) ornent actuellement presque chaque coin du rempart de la Cité Portugaise dEl Jadida. Ils contribuent par leur silence, entendu par ceux et celles qui veulent, par ailleurs participer à leffort de la promotion du tourisme culturel et la préservation de la mémoire contre la perdition.
Notre canon, se verra un jour, (dans son actuel rêve) militant pour une politique uvrant en vue denrichir le produit touristique et culturel et de préserver le riche patrimoine de la Cité Portugaise, dont une partie de son legs serait exposée au grand bonheur des visiteurs, afin de leur donner une idée aussi exhaustive que possible, sur un temps qui fut et des êtres qui lont inscrit. Et notre canon se verra aussi (en tant quélément dun puzzle) au sein dun Musée "LE MUSEE DE PATRIMOINE, DARTS ET CULTURE DEL JADIDA !" Livrant à ses hôtes les traces géographiques et historiques dun lieu où se sent croisées diverses civilisations, et le témoignage des spécificités architecturales à travers des maquettes sur la construction urbaine et les habitations de La Cité. Le Musée, suite au délires de notre canon, donnera aussi un aperçu sur le mode de vie à travers les activités agricoles, la poterie notamment Doukkali, ainsi que sur les habitudes alimentaires et culinaires sans omettre de mentionner la tradition de conservation des denrées alimentaires.
Lhéritage vestimentaire de la Cité serait aussi visible (Les nuits de la cité portugaise seront donc pour quand !?) et ce à travers les collections de lhabit traditionnel (portugais et arabo-marocain) de la femme, les accessoires, les bijoux et pourquoi pas des représentations de scènes illustrant les coutumes du mariage traditionnel. Le Musée aura pour vocation de conserver toute la Mémoire du Patrimoine de notre Doukkala.
Ce mot de fin prononcé par notre canon, avant de replonger dans son sommeil mérité, me fait sentir la lourde tâche, qui nous attend tous. Si Brahim El kalii mavait déclaré, dans ce contexte : « Cette "découverte" est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle ! La bonne cest que vous avez là une fantastique pièce universelle ! La mauvaise nouvelle ce sont les responsabilités qui y sont attachées et le fait que le monde entier vous regarde ! ».
Auteur : M. Benazzouz
Eljadida.com
Il essayait de faire « bouger » son corps et « de fixer » le ciel bleu dEl Jadida quil a retrouve depuis des siècles damnésie ou de perdition. Milles questions se basculaient dans « sa tête » et autant denvies lanimaient et « gâchaient » sa résurrection ! Lui, qui incarnait autrefois la force, la peur, la résistance et la gloire, était « jeté » pèle mêle entre, tas de bois et autres éléments de ferraille entasses dans un hangar du port dEl Jadida, destines à une vente aux enchères ! « Je suis un canon », na-t-il cessé de crier à haute voix. « Demandez lavis de vos experts archéologues ou faites appel aux témoignages de mes frères encore debout sur les remparts de votre Cite Portugaise ! ».
Cette voix semblait être entendue ce 31 décembre 2008 par une personne, interpelée par la nature et lorigine dun tel ton. Mr Zahid, responsable de lAgence Nationale de lExploitation des Ports, au port dEl Jadida, sest fié à son instinct et son amour de son univers plein de secrets et dhistoire. Il saisissait son téléphone et composait un numéro. Au bout de la ligne, le Président de lAssociation de La Cité Portugaise dEl Jadida, Brahim El Kalii, lui répondait : « Merci Mr Zahid, je viens tout de suite menquérir de létat de notre découverte ! ». Alerté, Mr Kara Azzedine, directeur régional de la Culture dAbda Doukkala, sest empressé de répondre, et sest déplacé sur place. Devant lui un canon de plus dun mètre de longueur et dun diamètre non encore mesuré. « Il date peut-être du
XVème siècle et son origine est hollandaise probablement aussi, puisque les Saadiens sapprovisionnaient auprès des Pays Bas ! Mais tout ça nest que supposition et létude comparative et archéologique nous révélera les vrais secrets de ce « rescapé ! ». Une telle découverte comme toujours en pareil cas, soulèvera, certes, émoi, polémique et compétitions dans un pays ou la protection du patrimoine et larchéologie n'est pas encadrée avec grande fermeté ! Mr Kara nous rappelait que « Le port dEl Jadida, mitoyen la Cité Portugaise dEl-Jadida, renferme sûrement un trésor dhistoire et de patrimoine, nationaux et universels, appelés à être investit et mis à jour. Notre Département essaye de faire de son mieux, et avec le soutient des acteurs intéressés nous y arriverons inchallah. »
Nous espérons que cette agitation aura cependant un effet bénéfique dalerter lensemble des intervenants et de faire prendre quelques décisions, dont celle de faire surveiller les interventions sur les sites renfermant une grande partie de notre passé (et celui de lhumanité en conséquence) et de donner à cet espace le statut de « site historique national » ce qui imposera linterdiction de la mise en vente sur le marché des objet trouvés et de les faire remettre à létat ou organises concernés.
Notre canon, soufrant encore du froid et des tractations administratives relatives à la délivrance de son acte de naissance, son certificat de résidence ou celle de son indigence, est reste indulgent et rêveur dun demain meilleur à travers un espace racontant sa mémoire ! Beaucoup de canons (dont létat laisse à désirer) ornent actuellement presque chaque coin du rempart de la Cité Portugaise dEl Jadida. Ils contribuent par leur silence, entendu par ceux et celles qui veulent, par ailleurs participer à leffort de la promotion du tourisme culturel et la préservation de la mémoire contre la perdition.
Notre canon, se verra un jour, (dans son actuel rêve) militant pour une politique uvrant en vue denrichir le produit touristique et culturel et de préserver le riche patrimoine de la Cité Portugaise, dont une partie de son legs serait exposée au grand bonheur des visiteurs, afin de leur donner une idée aussi exhaustive que possible, sur un temps qui fut et des êtres qui lont inscrit. Et notre canon se verra aussi (en tant quélément dun puzzle) au sein dun Musée "LE MUSEE DE PATRIMOINE, DARTS ET CULTURE DEL JADIDA !" Livrant à ses hôtes les traces géographiques et historiques dun lieu où se sent croisées diverses civilisations, et le témoignage des spécificités architecturales à travers des maquettes sur la construction urbaine et les habitations de La Cité. Le Musée, suite au délires de notre canon, donnera aussi un aperçu sur le mode de vie à travers les activités agricoles, la poterie notamment Doukkali, ainsi que sur les habitudes alimentaires et culinaires sans omettre de mentionner la tradition de conservation des denrées alimentaires.
Lhéritage vestimentaire de la Cité serait aussi visible (Les nuits de la cité portugaise seront donc pour quand !?) et ce à travers les collections de lhabit traditionnel (portugais et arabo-marocain) de la femme, les accessoires, les bijoux et pourquoi pas des représentations de scènes illustrant les coutumes du mariage traditionnel. Le Musée aura pour vocation de conserver toute la Mémoire du Patrimoine de notre Doukkala.
Ce mot de fin prononcé par notre canon, avant de replonger dans son sommeil mérité, me fait sentir la lourde tâche, qui nous attend tous. Si Brahim El kalii mavait déclaré, dans ce contexte : « Cette "découverte" est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle ! La bonne cest que vous avez là une fantastique pièce universelle ! La mauvaise nouvelle ce sont les responsabilités qui y sont attachées et le fait que le monde entier vous regarde ! ».
Auteur : M. Benazzouz
Eljadida.com