La paranoïa américano-russe reprend de plus bel ! Les américains craignent un engin spatial russe non-identifié et les hypothèses sur les armes antisatellites vont bon train
La Nasa avait découvert, récemment, en orbite, un engin qui avait l’air d’un débris résultant du lancement de trois satellites, Rodnik, de télécommunication affectés aux forces armées russes, en mai 2014.
Toutefois, après plus d’investigations, et en examinant davantage son itinéraire, il s’est avéré que l’«objet 2014-28E» était loin d’être un satellite de télécommunication. Ledit engin suit une trajectoire alambiquée au milieu d’autres débris.
L’engin, n’ayant pas été déclaré par la Russie, ouvre la porte aux spéculations les plus paranoïaques quant à son véritable usage.
Le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (Norad), y attache de plus en plus d’intérêt. Le NORAD aurait ainsi attribué le numéro 39765 à l’engin spatial russe, encore non-identifié.
Dans une déclaration au Financial Times, Patricia Lewis, spécialiste de Chatham House, centre de recherche britannique, indique que ledit engin spatial « peut avoir une fonction civile ou militaire, il peut s’agir d’un simple engin de réparation ou d’un système militaire de brouillage de satellite ».
Pour sa part, Robert Christy, expert du Kettering Group of astronomers, « il y a toujours une confusion autour de ce genre de choses, puisque personne ne sait vraiment à quoi ce genre de satellite peut servir ».
A savoir que la Russie avait déclaré, en décembre 2013, avoir lancé 3 satellites de télécommunications, pour enfin avouer, en mai dernier, avoir profité de l’occasion pour lancer un appareil militaire dont elle n’a pas dévoilée la mission.
Toujours selon Patrica Lewis, « il serait étrange que l’espace reste le seul domaine sur lequel les militaires ne mettraient pas la main », ajoutant que « les cyber-attaques sur les satellites sont déjà une réalité : la semaine dernière, des pirates liés au gouvernement chinois ont infiltrés des satellites météorologiques américains ».
Il ne faudrait, toutefois, pas amoindrir la gravité et la puissance de la maîtrise militaire des satellites. La météorologie, les écoutes, les moyens de télécommunications, la navigation et les renseignements peuvent en être impactés. Maitriser la guerre de l’espace c’est désorienter complètement l’ennemi.
http://www.quid.ma/international/dispositif-spatial-russe-identifie-terrifie-les-usa/
La Nasa avait découvert, récemment, en orbite, un engin qui avait l’air d’un débris résultant du lancement de trois satellites, Rodnik, de télécommunication affectés aux forces armées russes, en mai 2014.
Toutefois, après plus d’investigations, et en examinant davantage son itinéraire, il s’est avéré que l’«objet 2014-28E» était loin d’être un satellite de télécommunication. Ledit engin suit une trajectoire alambiquée au milieu d’autres débris.
L’engin, n’ayant pas été déclaré par la Russie, ouvre la porte aux spéculations les plus paranoïaques quant à son véritable usage.
Le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (Norad), y attache de plus en plus d’intérêt. Le NORAD aurait ainsi attribué le numéro 39765 à l’engin spatial russe, encore non-identifié.
Dans une déclaration au Financial Times, Patricia Lewis, spécialiste de Chatham House, centre de recherche britannique, indique que ledit engin spatial « peut avoir une fonction civile ou militaire, il peut s’agir d’un simple engin de réparation ou d’un système militaire de brouillage de satellite ».
Pour sa part, Robert Christy, expert du Kettering Group of astronomers, « il y a toujours une confusion autour de ce genre de choses, puisque personne ne sait vraiment à quoi ce genre de satellite peut servir ».
A savoir que la Russie avait déclaré, en décembre 2013, avoir lancé 3 satellites de télécommunications, pour enfin avouer, en mai dernier, avoir profité de l’occasion pour lancer un appareil militaire dont elle n’a pas dévoilée la mission.
Toujours selon Patrica Lewis, « il serait étrange que l’espace reste le seul domaine sur lequel les militaires ne mettraient pas la main », ajoutant que « les cyber-attaques sur les satellites sont déjà une réalité : la semaine dernière, des pirates liés au gouvernement chinois ont infiltrés des satellites météorologiques américains ».
Il ne faudrait, toutefois, pas amoindrir la gravité et la puissance de la maîtrise militaire des satellites. La météorologie, les écoutes, les moyens de télécommunications, la navigation et les renseignements peuvent en être impactés. Maitriser la guerre de l’espace c’est désorienter complètement l’ennemi.
http://www.quid.ma/international/dispositif-spatial-russe-identifie-terrifie-les-usa/
