Un étudiant en état grave après s’être immolé : "J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de m’avoir tué"

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L’étudiant, originaire de Saint-Etienne, a été brûlé à 90% et transporté dans un état très grave à l’hôpital, s’étant immolé devant le centre du CROUS de Lyon. Dans un post Facebook, ce dernier, militant dans un syndicat étudiant, revient sur les motivations de son acte. Entre les politiques de précarisation qui touchent en particulier la jeunesse et les contre-réformes néolibérales de Macron qui pavent la voie à des attaques plus brutales encore, le jeune homme revient sur les conditions de vie impossibles qui l’ont conduit à un tel acte « Cette année, faisant une troisième l2, je n’avais pas de bourses, et même quand j’en avais, 450€/mois, est-ce suffisant pour vivre ? »


Cet acte terrible est le symptôme le plus extrême du malaise dans la jeunesse qui s’exprime ici de façon politique ; ciblant directement, comme le dit l’étudiant lui-même dans son post facebook « un lieu politique, le ministère de l’enseignement supérieur et la rechercher et par extension le gouvernement. » Car ce sont bien en dernière instance les politiques de précarisation des gouvernement successifs qui condamnent nombre d’étudiants à des conditions de vie indignes et les plongent dans la misère matérielle et morale, parfois jusqu’à des actes aussi extrêmes.

Être jeune en France. Après Steve, qui avait trouvé la mort pour avoir fait la fête, c’est aujourd’hui ce jeune étudiant qui se donne la mort, poussé par des conditions de vie insoutenables ; la jeunesse française traverse aujourd’hui un malaise profond qui ne peut continuer à couver plus longtemps. Car cet acte terrible a des responsables, : « J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE de m’avoir tué », poursuit l’étudiant dans son post. C’est un grand mouvement de révolte de la jeunesse contre ce système qui est aujourd’hui nécessaire, car ce sont les classes dominantes qui ont entrainé la mort de cet étudiant, qui conclut son post par « un dernier souhait », celui que ses camarades continuent de lutter, et pour en finir avec ce système qui pousse sa jeunesse au suicide.

Aujourd’hui en 2019, avoir 22 ans en France, c’est crever de précarité et s’immoler par le feu. Jeunesse soulève-toi, ça ne peut plus continuer comme ça. Comme le questionne l’étudiant dans son post « Et après ces études, combien de temps devrons nous travailler, cotiser, pour une retraite décente ? Pourrons nous cotiser avec un chômage de masse ? », le 5 décembre sera le moment de marquer un coup d’arrêt à leurs réformes néolibérales, en commençant par la bataille contres les retraites pour faire reculer ce gouvernement et ses politiques meurtrières !


https://www.revolutionpermanente.fr...se-Macron-Hollande-Sarkozy-et-l-UE-de-m-avoir
 
C'est triste ce qui est arrivé mais j'ai l'impression que le mec avait d'autres soucis :

Le CROUS n'est pas un endroit politique.

Il a fait une 3ème L2, il n'était peut être pas sérieux dans ses études?

Pour 450 euros de bourse, beaucoup ont la même chose et arrive a s'en sortir, c'est pas élevé mais ça dépanne, c'est pas pour faire la fête.

Je ne dis pas que ce qu'il dit n'est pas forcement vrai mais je suis sceptique quand à son geste.
 
Possible qu'il avait d'autres problèmes....sa lettre n'en parle pas....mais on ne vit pas avec 450 € par mois et bientôt des milliers de chômeurs vont se retrouver avec rien ou un minima donc de là dans la rue....
 
Possible qu'il avait d'autres problèmes....sa lettre n'en parle pas....mais on ne vit pas avec 450 € par mois et bientôt des milliers de chômeurs vont se retrouver avec rien ou un minima donc de là dans la rue....
J'ai vu plusieurs personnes au RSA s'en sortir avec autant et arrivé a se faire un petit kiff de temps en temps.
Je connais aussi des étudiants qui s'en sont sorti avec autant.

De plus ils peuvent aussi travailler à coté.

Enfin pour moi le gars a quand même eu un problème quelque part, l'idéal aurait été de consulter.
 
Ils s'en sortent comment....tu enlèves le loyer peut-être 150 €....tu enlèves les charges...même si y'a le chèque energie...pourquoi de nombreux jeunes avec un minima restent à la charge de leurs parents en France ? parce que vaut mieux être à 10 dans un F3 et pouvoir manger 2 fois par jour plutôt que d'être dans la rue à galérer...
J'ai vu plusieurs personnes au RSA s'en sortir avec autant et arrivé a se faire un petit kiff de temps en temps.
Je connais aussi des étudiants qui s'en sont sorti avec autant.

De plus ils peuvent aussi travailler à coté.

Enfin pour moi le gars a quand même eu un problème quelque part, l'idéal aurait été de consulter.
 
Étudiant immolé à Lyon: ses "difficultés" n'étaient pas connues de l'université


Les fédérations syndicales étudiantes SUD-éducation et Solidaires ont pour leur part dénoncé dans un communiqué commun "la précarité" de "la vie des étudiant-e-s".

L'étudiant de 22 ans qui s'est immolé à Lyon vendredi n'avait pas fait part de ses "difficultés personnelles" à l'université Lyon 2, a-t-on appris ce samedi auprès de sa présidente Nathalie Dompnier. De leur côté certains syndicats ont dénoncé "la précarité" de "la vie des étudiant-e-s".
"Nous n'avions pas connaissance de difficultés personnelles concernant cet étudiant, très impliqué au sein des instances de l'établissement", a déclaré Nathalie Dompnier, en précisant que le jeune homme ne percevait plus sa bourse car il "triplait" sa deuxième année de licence.
"L'université lui exprime tout son soutien, ainsi qu'à sa famille, à ses proches et à tou.tes ses camarades", a écrit également la présidente dans un communiqué.
Dispositif de soutien psychologique

Un dispositif de soutien psychologique a été mis en place avec les services d'urgence, tandis qu'une cellule d'écoute sera mise en place dès mardi sur le campus Porte des Alpes pour les étudiants et les équipes, ajoute-t-elle, en précisant qu'un numéro vert spécifique devrait aussi être mis en place la semaine prochaine.
Les fédérations syndicales étudiantes SUD-éducation et Solidaires ont pour leur part dénoncé dans un communiqué commun "la précarité" de "la vie des étudiant-e-s".
"Son acte ne saurait être réduit au seul désespoir, c'est aussi à la portée politique. Dans son message, notre camarade décrit la précarité qu'il subit, conséquence des politiques libérales, et le racisme quotidien", pointe le syndicat, qui souligne que "la précarité s'étend" et "broie de plus en plus de vies, y compris la vie des étudiant-e-s".
Motivations financières et politiques

Vendredi après-midi, un étudiant de 22 ans originaire de Saint-Étienne a été grièvement brûlé à Lyon après s'être immolé en pleine rue devant un restaurant universitaire situé dans le VIIe arrondissement. Le jeune homme, brûlé à 90%, se trouve actuellement "entre la vie et la mort" au Centre des brûlés de l'hôpital Edouard Herriot de Lyon, indiquent les syndicats. Prévenue du geste de son compagnon par un sms, c'est la petite amie de la victime, étudiante à Lyon 2, qui avait alerté les services de secours.

La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal s'est rendue ce samedi matin à Lyon pour rencontrer la présidente de l'université et les équipes du CROUS pour leur faire "part de sa profonde émotion face à l'acte dramatique" du jeune homme, "auquel elle a adressé ses premières pensées", selon le ministère.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de son geste, mais dans un long message publié sur Facebook et relayé ce samedi par le quotidien Le Progrès, l'étudiant avait évoqué ses difficultés financières et justifié son geste par des revendications politiques, accusant notamment "Macron, Hollande, Sarkozy et l'UE" de "(l'avoir) tué".
"Luttons contre la montée du fascisme, qui ne fait que nous diviser, et du libéralisme, qui crée des inégalités. (...) Mon dernier souhait, c'est aussi que mes camarades continuent de lutter pour en finir définitivement avec tout ça", a-t-il souligné dans ce texte.
 
C'est triste ce qui est arrivé mais j'ai l'impression que le mec avait d'autres soucis :

Le CROUS n'est pas un endroit politique.

Il a fait une 3ème L2, il n'était peut être pas sérieux dans ses études?

Pour 450 euros de bourse, beaucoup ont la même chose et arrive a s'en sortir, c'est pas élevé mais ça dépanne, c'est pas pour faire la fête.

Je ne dis pas que ce qu'il dit n'est pas forcement vrai mais je suis sceptique quand à son geste.

Ceux qui ont 450 euros par mois tout en faisant des études et réussir ???

Les crédits étudiants se sont généralisés, les étudiants prennent des boulots, se prostituent pour se payer des études, ou d’autres ont des parents qui les aide fort heureusement
Mais 450 euros par mois c’est insuffisant pour réussir des études
 
L’étudiant pauvre français est aussi désespéré que le jeune tunisien au chomage

C’est sur ça va dans le bon sens :rolleyes:
 
Ceux qui ont 450 euros par mois tout en faisant des études et réussir ???

Les crédits étudiants se sont généralisés, les étudiants prennent des boulots, se prostituent pour se payer des études, ou d’autres ont des parents qui les aide fort heureusement
Mais 450 euros par mois c’est insuffisant pour réussir des études
Ne serait-ce que le prix d'un loyer, le coût d'un ordinateur, des bouquins, se nourrir, le coût des transports.
Même en prépa où ls études sont "gratuites" le moindre livre vaut 90 euros... (enfin valait, c'était il y a quelques années).
Dans certaines filières tu ne peux pas travailler à côté.
 
Ne serait-ce que le prix d'un loyer, le coût d'un ordinateur, des bouquins, se nourrir, le coût des transports.
Même en prépa où ls études sont "gratuites" le moindre livre vaut 90 euros... (enfin valait, c'était il y a quelques années).
Dans certaines filières tu ne peux pas travailler à côté.

90 euros un livre ? Ils sont cousus de fils d’or ou quoi ???

Ah beh c’est clair que tu peux pas étudier dans de bonnes conditions et travailler à côté, il te faut du temps pour approfondir les cours, réviser et être présent
 
90 euros un livre ? Ils sont cousus de fils d’or ou quoi ???

Ah beh c’est clair que tu peux pas étudier dans de bonnes conditions et travailler à côté, il te faut du temps pour approfondir les cours, réviser et être présent
Si seulement :p. Par exemple, en ECS chaque année tu as un thème en lettres et philosophie. Le thème change d'année en année. Tu achètes donc un tas de livres sur le sujet que tu ne peux pas revendre après tes concours.
Les plus onéreux sont les livres de mathématiques et de géopolitique.

Clairement, surtout dans les filières avec beaucoup d'heures de cours, de travail personnel etc.
 
C'est triste ce qui est arrivé mais j'ai l'impression que le mec avait d'autres soucis :

Le CROUS n'est pas un endroit politique.

Il a fait une 3ème L2, il n'était peut être pas sérieux dans ses études?

Pour 450 euros de bourse, beaucoup ont la même chose et arrive a s'en sortir, c'est pas élevé mais ça dépanne, c'est pas pour faire la fête.

Je ne dis pas que ce qu'il dit n'est pas forcement vrai mais je suis sceptique quand à son geste.

Cela dépanne quand tu vis chez tes parents. Quand tu es dans un logement CROUS, c'est tendu...

Cela l'est encore plus, quand tu dois prendre un logement dans le privé dans une grande ville.

La précarité étudiante est une réalité.

Il n'y a pas d'emplois compatibles avec les études pour tous, et il y a des études qui sont tellement prenantes qu'elles ne permettent pas de travailler à côté.

3ième année de L2, c'est peut-être à cause du fait qu'il devait travailler à côté, et louper des cours... Pas forcément parce qu'il n'était pas sérieux.
 
J'ai vu plusieurs personnes au RSA s'en sortir avec autant et arrivé a se faire un petit kiff de temps en temps.
Je connais aussi des étudiants qui s'en sont sorti avec autant.

De plus ils peuvent aussi travailler à coté.

Enfin pour moi le gars a quand même eu un problème quelque part, l'idéal aurait été de consulter.

S'en sortir où? Le loyer est déterminant! Il faut arrêter d'avancer des généralités, sans donner les éléments importants.
 
Il reçoit 450€ de bourse mais pq il ne travaille pas a coté de ses études ?! Où sont ces parents ? Ils ne peuvent pas l’aider ? Il y a pas d’autres aides ?

Il délire un peu avec ses 32h de travails par semaine. Les gens gagneront moins puisqu’ils travailleront moins. Son discours est un peu bizarre.

Bref, c’est triste de voir ce genre de chose en Europe.
 
Si seulement :p. Par exemple, en ECS chaque année tu as un thème en lettres et philosophie. Le thème change d'année en année. Tu achètes donc un tas de livres sur le sujet que tu ne peux pas revendre après tes concours.
Les plus onéreux sont les livres de mathématiques et de géopolitique.

Clairement, surtout dans les filières avec beaucoup d'heures de cours, de travail personnel etc.

Oui. Dans beaucoup de filières, les achats de livres pèsent... Les BU ne peuvent apporter cela à tous les étudiants.

La gratuité des études est relative.
 
Oui. Dans beaucoup de filières, les achats de livres pèsent... Les BU ne peuvent apporter cela à tous les étudiants.

La gratuité des études est relative.
Oui, j'ai donné l'exemple de la prépa parce que c'est celui que je connais le mieux mais c'est le cas dans pas mal de filières. Si tu veux être un minimum sérieux et approfondir, Internet ne suffit pas.

Idem pour mes études d'Art, encore pire d'ailleurs, tu avais des éditions à 150 euros car assez vieilles et difficiles à trouver. Pourtant, on en avait besoin pour certaines matières type Histoire de l'Art.
 
Oui, j'ai donné l'exemple de la prépa parce que c'est celui que je connais le mieux mais c'est le cas dans pas mal de filières. Si tu veux être un minimum sérieux et approfondir, Internet ne suffit pas.

Idem pour mes études d'Art, encore pire d'ailleurs, tu avais des éditions à 150 euros car assez vieilles et difficiles à trouver. Pourtant, on en avait besoin pour certaines matières type Histoire de l'Art.

J'avais bien compris.;)

Je rebondissais juste sur ton propos. Il y a trop de personnes qui pensent que tout le monde peut faire des études en France. Ce qui est faux.

Il y a des inégalités financières qui se creusent de plus en plus, et qui font obstacle à la réussite de certains.

Il y en a qui pensent qu'il suffit qu'ils travaillent à côté. Ce qui est incompatible avec certains cursus très prenant.
 
J'avais bien compris.;)

Je rebondissais juste sur ton propos. Il y a trop de personnes qui pensent que tout le monde peut faire des études en France. Ce qui est faux.

Il y a des inégalités financières qui se creusent de plus en plus, et qui font obstacle à la réussite de certains.

Il y en a qui pensent qu'il suffit qu'ils travaillent à côté. Ce qui est incompatible avec certains cursus très prenant.
Totalement, c'est méconnaître la vie d'un étudiant.
Sans l'aide financière de ma famille (parents, frères, soeurs) je n'aurais pas pu me payer mes différents cursus.
Il ne suffit pas d'être doué ou sérieux pour s'en sortir.
Si tu n'excelles pas en licence, beaucoup de master te sont fermés à la FAC en plus.
 
90 euros un livre ? Ils sont cousus de fils d’or ou quoi ???

Ah beh c’est clair que tu peux pas étudier dans de bonnes conditions et travailler à côté, il te faut du temps pour approfondir les cours, réviser et être présent
Quand c’est spécialisé ou pointu, oui, ça atteint fréquemment ces prix là. Quand la demande est faible (cas de ce qui est spécialisé) mais que la conception du livre (qui n’est pas le coût de l’imprimerie ou de la reliure) demande beaucoup d’investissement (temps de travail humain, souvent à plusieurs), alors l’investissement divisé par la demande fait un prix élevé.

Mais le problème n’est pas là (le prix des livres). Le problème est dans la pression par la menace du chômage. Les études et leurs coûts ne garantissent plus un emploi, depuis longtemps, d’où le faible montant des bourses d’études. Quand il y a longtemps il y avait pénurie d’employés, les gens étaient payés pour faire des études (c’est ce qu’on m’a rapporté en tous cas), maintenant qu’il y a pénurie d’emplois, c’est le contraire, les gens paient pour faire des études qui pour un bon nombre n’aboutiront à aucun emploi.

Se tuer pour un système presse‑citron ou une société presse‑citron, ça ne vaut pas la peine. Mais cette société, ne soutient justement pas les velléités à sortir de ce système nuisible et destructeur, d’où le calvaire de certains qui ne voient pas d’issues.
 
Dernière édition:
Totalement, c'est méconnaître la vie d'un étudiant.
Sans l'aide financière de ma famille (parents, frères, soeurs) je n'aurais pas pu me payer mes différents cursus.
Il ne suffit pas d'être doué ou sérieux pour s'en sortir.
Si tu n'excelle pas en licence, beaucoup d master te sont fermés à la FAC en plus.

Pareil. Sans mes parents, cela aurait été impossible.

Il n'y avait d'ailleurs personne qui travaillait dès la troisième année de licence. Ceux qui le devaient sont restés au stade de la L2, et n'ont jamais pu monter plus haut.

Je pense qu'hélas, ce sont surtout ceux qui ont fait de "bonnes" études qui ont conscience de cette réalité.
 
Pareil. Sans mes parents, cela aurait été impossible.

Il n'y avait d'ailleurs personne qui travaillait dès la troisième année de licence. Ceux qui le devaient sont restés au stade de la L2, et n'ont jamais pu monter plus haut.

Je pense qu'hélas, ce sont surtout ceux qui ont fait de "bonnes" études qui ont conscience de cette réalité.
@ElviraPacino l'a bien dit, de plus en plus d'étudiants font des crédits. Mais avec un marché du travail sinistré, comment on rembourse quand on ne trouve pas d'emploi après ses études ?
 
Quand c’est spécialisé ou pointu, oui, ça atteint fréquemment ces prix là. Quand la demande est faible (cas de ce qui est spécialisé) mais que la conception du livre (qui n’est pas le coût de l’imprimerie ou de la reliure) demande beaucoup d’investissement (temps de travail humain, souvent à plusieurs), alors l’investissement divisé par la demande fait un prix élevé.

Mais le problème n’est pas là (le prix des livres). Le problème est dans la pression par la menace du chômage. Les études et leurs coûts ne garantissent plus un emploi, depuis longtemps, d’où le faible montant des bourses d’études. Quand il y a longtemps il y avait pénurie d’employés, les gens étaient payés pour faire des études (c’est ce qu’on m’a rapporté en tous cas), maintenant qu’il y a pénurie d’emplois, c’est le contraire, les gens paient pour faire des études qui pour un bon nombre n’aboutiront à aucun emploi.

Se tuer pour un système presse‑citron ou une société presse‑citron, ça ne vaut pas la peine. Mais cette société, ne soutient justement pas les velléité à sortir de ce système nuisible et destructeur, d’où le calvaire de certains qui ne voient pas d’issues.

Il ne me semble pas qu'il y ait eu une baisse. C'est l'augmentation du coût de la vie qui donne cette impression...

Avant, on pensait que tout le monde était autodidacte avec même pas un bac en poche. Ce qui était faux. D'où le fiancement de cursus "light" type VAE, formations continues pour les légitimer dans leurs fonctions.
Ce qui a, par ricochet, contribué à la dévaluation des études.

D'où la surenchère nécessaire pour s'intégrer dans la vie active. Hélas, la baisse du nombre d'emplois n'améliore pas la situation.

C'est pourquoi il faut bien préparer son projet d'études, et son projet professionnel.
 
Ceux qui ont 450 euros par mois tout en faisant des études et réussir ???

Les crédits étudiants se sont généralisés, les étudiants prennent des boulots, se prostituent pour se payer des études, ou d’autres ont des parents qui les aide fort heureusement
Mais 450 euros par mois c’est insuffisant pour réussir des études
jai plusieurs potes qui l’ont fait pourtant.
de plus je ne pense pas que le gars avait toute sa tête.

et moi aussi je bossais déjà le soir quand j’étais au lycée. Je connais la situation mais je pense qu’il avait quand même un autre problème
 
Quand c’est spécialisé ou pointu, oui, ça atteint fréquemment ces prix là. Quand la demande est faible (cas de ce qui est spécialisé) mais que la conception du livre (qui n’est pas le coût de l’imprimerie ou de la reliure) demande beaucoup d’investissement (temps de travail humain, souvent à plusieurs), alors l’investissement divisé par la demande fait un prix élevé.

Mais le problème n’est pas là (le prix des livres). Le problème est dans la pression par la menace du chômage. Les études et leurs coûts ne garantissent plus un emploi, depuis longtemps, d’où le faible montant des bourses d’études. Quand il y a longtemps il y avait pénurie d’employés, les gens étaient payés pour faire des études (c’est ce qu’on m’a rapporté en tous cas), maintenant qu’il y a pénurie d’emplois, c’est le contraire, les gens paient pour faire des études qui pour un bon nombre n’aboutiront à aucun emploi.

Se tuer pour un système presse‑citron ou une société presse‑citron, ça ne vaut pas la peine. Mais cette société, ne soutient justement pas les velléités à sortir de ce système nuisible et destructeur, d’où le calvaire de certains qui ne voient pas d’issues.

C’est en substance ce que dénonce ce pauvre étudiant, il n’avait pas d’avenir et n’était pas pret à se sacrifier pour rdes clopinettes
 
Au delà du fait que son combat est très respectable et symptomatique de la société chetansque dans laquelle on vit, je pense que ça n'était pas que ça... ce geste désespéré traduit aussi et malheureusement, une dépression latente...
J'espère qu'il sera tiré d'affaire même si à 80% du corps brûlé ça va être compliqué.. mais j'espère aussi que ça ne sera pas vain
 
Tous les étudiants ne peuvent pas bosser en parallèle...des jeunes étudiantes se prostituent pour pouvoir manger...après tu peux pas être en cours, étudier le soir et bosser la nuit à un moment tu tombes par terre....
jai plusieurs potes qui l’ont fait pourtant.
de plus je ne pense pas que le gars avait toute sa tête.

et moi aussi je bossais déjà le soir quand j’étais au lycée. Je connais la situation mais je pense qu’il avait quand même un autre problème
 
Ils s'en sortent comment....tu enlèves le loyer peut-être 150 €....tu enlèves les charges...même si y'a le chèque energie...pourquoi de nombreux jeunes avec un minima restent à la charge de leurs parents en France ? parce que vaut mieux être à 10 dans un F3 et pouvoir manger 2 fois par jour plutôt que d'être dans la rue à galérer...
Pour le logement il y a le CROUS, avec l'aide de la CAF, les étudiants des classes populaires peuvent avoir une chambre avec douche, l'eau , l'électricité et le chauffage et une complémentaire santé pour environ 100€ par mois....
Sur sa bourse il lui restera 350€.
Les transports sont souvent gratuits aussi.
 
Tous les étudiants ne peuvent pas bosser en parallèle...des jeunes étudiantes se prostituent pour pouvoir manger...après tu peux pas être en cours, étudier le soir et bosser la nuit à un moment tu tombes par terre....
Prostitution des étudiantes... phénomène ultra marginal.
Celles qui le font c'est sûrement pas pour réussir leurs études.
 
Pour le logement il y a le CROUS, avec l'aide de la CAF, les étudiants des classes populaires peuvent avoir une chambre avec douche, l'eau , l'électricité et le chauffage et une complémentaire santé pour environ 100€ par mois....
Sur sa bourse il lui restera 350€.
Les transports sont souvent gratuits aussi.

Les places en crous sont très insuffisantes et a mon avis sont réservés aux plus précaires ...
Les autres vont ds le privé et galèrent autant voire plus car moins d aides ....
 
Détresse psychologique et financière : après l'immolation d'un étudiant, les chiffres de la précarité estudiantine

UNIVERSITÉ - Vendredi 8 novembre, un étudiant de Lyon s'immolait devant un bâtiment du Crous. Pour expliquer son geste, il a notamment évoqué les conditions dans lesquelles il se trouvait. Les raisons qui expliquent le mal-être étudiant sont nombreuses, et notamment d'ordre financier. LCI fait le point sur les chiffres qui illustrent la précarité dans cette population.

Il a commis "l’irréparable" pour dénoncer la précarité estudiantine. A 22 ans, un jeune homme, militant du syndicat étudiant Solidaires, a voulu faire part de sa détresse en s’immolant ce vendredi à Lyon. Un acte "dramatique", comme le qualifie la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, qui interroge sur les difficultés auxquelles les étudiants doivent faire face.

Coût de la vie de plus en plus important, aides parfois insuffisantes, détresse psychologique... On fait le point sur les chiffres qui illustrent la précarité de cette population.


23% ont été confronté à d'importantes difficultés financières

Un étudiant sur deux a déclaré à l’Observatoire de la vie étudiante (OVE) avoir dû se restreindre au moins une fois depuis le début de l'année pour des raisons financières. Des efforts qui n’ont parfois pas suffi. Ils sont 30% à avoir été au moins une fois à découvert sur leur compte en banque. Car avec un coût de la vie qui ne cesse d’augmenter pour cette population, +1,31 % cette année selon l’UNEF, 22,7% des interrogés disent avoir été confrontés à "d'importantes" difficultés pécuniaires au cours de l’année..........................

https://www.lci.fr/education/la-pre...res-de-la-precarite-estudiantine-2137409.html
 
"C’est compliqué de vivre" : les étudiants dans la rue contre leurs conditions de vie

Quatre jours après l’immolation par le feu d’un jeune homme à Lyon, les étudiants sont appelés à manifester mardi devant les Crous de France. Ils comptent dénoncer les difficultés à concilier études et travail, et les conditions d’obtention des bourses.

REPORTAGE
Un geste désespéré, qui entraîne son lot de questions sur les conditions de vie des étudiants en France. Vendredi dernier, un jeune homme de 22 ans s'est immolé par le feu à Lyon pour dénoncer la précarité grandissante des étudiants. Et alors qu'il est toujours entre la vie et la mort, des rassemblements doivent avoir lieu mardi un peu partout en France, devant les Crous (Centre régional des oeuvres universitaires et sociales).

"Clairement, on n’est pas aidés"
Ce sera évidemment le cas à Lyon où ce geste fou est ce matin encore dans les têtes de tous les étudiants lyonnais. Bien sûr, beaucoup ont du mal à comprendre comment le jeune homme en est arrivé à cette extrémité, mais les difficultés pour finir le mois, qu’il a dénoncées, beaucoup les connaissent. "C’est assez compliqué de vivre une vie d’étudiant, avec un loyer à payer", assure Maya. "Même si on est en résidence étudiante, c’est assez cher. Clairement, on n’est pas aidés. Même si on a les bourses, c’est pas assez", dénonce la jeune femme.

"Moi personnellement, j’ai une bourse, mais un étudiant aujourd’hui, avec 400 euros par mois, ça reste compliqué de vivre, de joindre les deux bouts", embraye Oussama. "C’est sûr que tous les étudiants ne sont pas amenés à s’immoler par le feu. Ça met quand même un certain éclairage sur les difficultés des étudiants à vivre, oui."

"Cercle vicieux"
Le jeune homme qui s’est immolé venait de perdre sa bourse pour avoir triplé sa deuxième année de licence de sciences politiques. Pour Yliane, c’est ça qui est compliqué : bosser ses cours à la fac, tout en travaillant à l’extérieur pour survivre. "On ne peut pas s’en sortir en étant étudiant", estime le jeune homme. "On est obligés d’enchaîner avec un travail, donc forcément, on travaille, on est boursiers en même temps, mais on ne peut pas aller à la fac. Parce que si on travaille, on est obligés de louper les cours magistraux. Donc on ne valide pas, donc on finit par retripler comme le pauvre monsieur a fait. Et on nous enlève la bourse. Donc c’est un cercle vicieux, je trouve."
Un cercle vicieux dont il faut sortir en assouplissant par exemple le système des bourses, trop liées aux résultats. C’est ce que demanderont les étudiants qui manifesteront tout à l’heure devant les Crous de France.

https://www.europe1.fr/societe/cest...nts-denoncent-leurs-conditions-de-vie-3930724
 
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