Un francais condamné à 3 ans de prison s'enfuit au maroc

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VIB
Réfugié au Maroc, Thierry Potier a écopé de 3 ans de prison pour 25 escroqueries aux assurances. Sous le coup d'un mandat d'arrêt international emis par Interpol (depuis 2011), il mène pourtant une vie de Pacha à Marrakech… où il a pignon sur rue.

«Je ne suis pas un escroc. Les trois quarts des accusations sont fausses. Aucune compagnie d’assurances n’a jamais porté plainte contre moi », assurait encore Thierry Potier, en juillet dernier, alors que le substitut du procureur de la République venait de requérir trois ans de prison ferme, en son absence, et l’indemnisation des compagnies d’assurances flouées… à hauteur de plusieurs millions d’euros.

Soit il déclarait de faux sinistres (vols, dégradations diverses, incendies…), soit il les mettait lui-même en scène.
Des faits sur lesquels il ne s’est jamais expliqué, ni devant les enquêteurs, ni devant la justice… mais dont il avait –via une conversation téléphonique– nié toute vérité, après que l’union l’ait retrouvé et joint au Maroc, où il s’était réfugié depuis sa garde à vue, alors même qu’il était sous le coup d’un mandat d’arrêt international.

« Il ne s'est jamais caché. Tout le monde sait où il se trouve, confie Arnaud, son frère, lui-même escroqué par Thierry. Mon frère a toujours été un escroc. Je ne l'ai pas vu de suite… Avec lui, l'argent coulait toujours à flot. Il était producteur à Reims pour l'orchestre Sacrée Soirée. Il partait en tournée. Ça marchait très bien. J'ai toujours su que ce n'était pas très net dans le milieu, mais je ne m'attendais pas à ça… »
Mardi le tribunal a pourtant condamné (par défaut) Thierry Potier à indemniser à hauteur de 2 168 000 euros pas moins de cinq compagnies d’assurances.

Accusé également de travail dissimulé, il avait employé des salariés sans les déclarer, en leur remettant de fausses attestations afin qu’ils puissent faire valoir leurs droits auprès de Pôle emploi.
Sur ce point, il nous avait affirmé n’avoir fait que suivre « un système courant dans la profession… approuvé par les plus hautes autorités. Nous avons été payés pendant 20 ans avec de l’argent auquel nous n’avions pas droit. Nous avons détourné, parce qu’on nous a laissé le droit de détourner. C’est une arnaque qui existe depuis des années dans le milieu du spectacle ».

Il ne s’est pas expliqué puisque réfugié au Maroc, il n’a donc pas convaincu les juges rémois qui, pour l’ensemble des délits, l’ont condamné par défaut à de l’emprisonnement ferme.

Il y a quelques mois, Thierry Potier a repris contact avec son frère, lui demandant de venir le voir à Marrakech. Il voulait lui annoncer une bonne nouvelle. « Il a refait sa vie là-bas. Il s'est marié avec une marocaine avec laquelle il a eu des enfants… Il m'a dit avoir épousé la religion musulmane et s'appeler Ali maintenant… »

« Je me suis installé au Maroc avec ma compagne (NDLR : avec qui il a eu deux fils). Il paraît que je suis recherché ? Ça m’étonne vraiment… Je ne me cache pas. La police sait pertinemment où je me trouve. Et je reviens régulièrement en France. J’ai au moins 200 tampons sur mon passeport ! ».
Pas question pour Thierry de revenir s’expliquer : « Je ne veux pas payer pour quelque chose que je n’ai pas fait ! », avait-il répondu. Pour autant, s’il veut faire opposition au jugement, il devra se présenter en personne au tribunal.
À moins de choisir de rester au Maroc où une extradition paraît difficile au regard de son mariage avec une Marocaine…


Source: L'union 26/09 (j'ai fusionné deux de leur article)
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Ps: Je me suis trompé en renommant les images, c'est Ali Potier pardon, et non Thierry Potier.
 

Pièces jointes

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Réfugié au Maroc, Thierry Potier a écopé de 3 ans de prison pour 25 escroqueries aux assurances. Sous le coup d'un mandat d'arrêt international emis par Interpol (depuis 2011), il mène pourtant une vie de Pacha à Marrakech… où il a pignon sur rue.

«Je ne suis pas un escroc. Les trois quarts des accusations sont fausses. Aucune compagnie d’assurances n’a jamais porté plainte contre moi », assurait encore Thierry Potier, en juillet dernier, alors que le substitut du procureur de la République venait de requérir trois ans de prison ferme, en son absence, et l’indemnisation des compagnies d’assurances flouées… à hauteur de plusieurs millions d’euros.

Soit il déclarait de faux sinistres (vols, dégradations diverses, incendies…), soit il les mettait lui-même en scène.
Des faits sur lesquels il ne s’est jamais expliqué, ni devant les enquêteurs, ni devant la justice… mais dont il avait –via une conversation téléphonique– nié toute vérité, après que l’union l’ait retrouvé et joint au Maroc, où il s’était réfugié depuis sa garde à vue, alors même qu’il était sous le coup d’un mandat d’arrêt international.

« Il ne s'est jamais caché. Tout le monde sait où il se trouve, confie Arnaud, son frère, lui-même escroqué par Thierry. Mon frère a toujours été un escroc. Je ne l'ai pas vu de suite… Avec lui, l'argent coulait toujours à flot. Il était producteur à Reims pour l'orchestre Sacrée Soirée. Il partait en tournée. Ça marchait très bien. J'ai toujours su que ce n'était pas très net dans le milieu, mais je ne m'attendais pas à ça… »
Mardi le tribunal a pourtant condamné (par défaut) Thierry Potier à indemniser à hauteur de 2 168 000 euros pas moins de cinq compagnies d’assurances.

Accusé également de travail dissimulé, il avait employé des salariés sans les déclarer, en leur remettant de fausses attestations afin qu’ils puissent faire valoir leurs droits auprès de Pôle emploi.
Sur ce point, il nous avait affirmé n’avoir fait que suivre « un système courant dans la profession… approuvé par les plus hautes autorités. Nous avons été payés pendant 20 ans avec de l’argent auquel nous n’avions pas droit. Nous avons détourné, parce qu’on nous a laissé le droit de détourner. C’est une arnaque qui existe depuis des années dans le milieu du spectacle ».

Il ne s’est pas expliqué puisque réfugié au Maroc, il n’a donc pas convaincu les juges rémois qui, pour l’ensemble des délits, l’ont condamné par défaut à de l’emprisonnement ferme.

Il y a quelques mois, Thierry Potier a repris contact avec son frère, lui demandant de venir le voir à Marrakech. Il voulait lui annoncer une bonne nouvelle. « Il a refait sa vie là-bas. Il s'est marié avec une marocaine avec laquelle il a eu des enfants… Il m'a dit avoir épousé la religion musulmane et s'appeler Ali maintenant… »

« Je me suis installé au Maroc avec ma compagne (NDLR : avec qui il a eu deux fils). Il paraît que je suis recherché ? Ça m’étonne vraiment… Je ne me cache pas. La police sait pertinemment où je me trouve. Et je reviens régulièrement en France. J’ai au moins 200 tampons sur mon passeport ! ».
Pas question pour Thierry de revenir s’expliquer : « Je ne veux pas payer pour quelque chose que je n’ai pas fait ! », avait-il répondu. Pour autant, s’il veut faire opposition au jugement, il devra se présenter en personne au tribunal.
À moins de choisir de rester au Maroc où une extradition paraît difficile au regard de son mariage avec une Marocaine…


Source: L'union 26/09 (j'ai fusionné deux de leur article)
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Ps: Je me suis trompé en renommant les images, c'est Ali Potier pardon, et non Thierry Potier.
J'ose espérer que sur la première photo, il s'agit de son fils et non sa nouvelle passion qu'il a développé lors de son séjour à Marrakech.
 
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