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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/533401/prisonnier-dans-sa-propre-demeure.html
Société
Prisonnier dans sa propre demeure ?
Jan De Troyer, directeur de TV Brussel et chroniqueur à la RTBF
Mis en ligne le 05/10/2009
Des progressistes témoignent de l'extrême urgence qu'il y a à demander le respect pour les valeurs essentielles européennes.
Avec le récit de ses expériences quotidiennes comme habitant du quartier Mérode de Forest, non loin de la gare du Midi à Bruxelles, Luckas Vander Taelen, député flamand du parti écologiste Groen !, a bravé, il y a quelques jours, le tabou progressiste autour du comportement de bon nombre de jeunes dorigine allochtone. Vander Taelen, qui est un mordu du vélo pour ses déplacements en ville, est chaque jour confronté sur son parcours dans son quartier à majorité maghrébine à dinnombrables insultes et agressions. Sa fille a définitivement abandonné ses courageuses tentatives de se promener dans le quartier, elle y a subi trop dinsultes que la décence interdit de citer.
Le député flamand a, à plusieurs reprises, essayé dobtenir un minimum de respect pour sa position vulnérable comme cycliste dans le trafic urbain. En vain : un jeune maghrébin lui a conseillé daller "niquer sa mère", un jeune chauffeur lui a craché à la figure.
Ce nest pas le discours quon attend dun progressiste reconnu. Décidément, certains jeunes habitants du quartier autour de la gare du Midi semblent prendre un peu trop à la lettre ce que dit le Coran sur les "kafirs" : les infidèles ne méritent aucun respect et peuvent être traités comme la lie du peuple. Le député écologiste nous conseille de surtout ne pas essayer dexpliquer à ces jeunes "nouveaux Belges" quon ne roule pas à 70 à lheure dans une zone 30. Son expérience lui a appris que nimporte quelle restriction est considérée par ces jeunes comme une insulte insupportable à leur lhonneur.
Vander Taelen constate quil a lutté pendant vingt ans pour le multiculturalisme et lintégration, mais quil doit admettre quaujourdhui, à Bruxelles, il existe une génération de "rebels without a cause, qui se sentent par définition dépités et lésés, qui ne sont jamais responsables de rien et pour lesquels tout problème est la faute des autres, des autorités et des racistes belges". Le député flamand déplore que les jeunes de sexe masculin jouissent au sein de la famille maghrébine dune position sacro-sainte au-dessus de toute critique possible. Il cite comme exemple lattitude dun père qui a déclenché, il y a quelques semaines à Molenbeek, une petite révolte populaire parce que la police voulait interpeller son fils de quatorze ans. Il évoque également le cas dune galerie dart qui avait exposé des tapis de prière couverts de paires de chaussures. La galerie a été agressée et elle a dû abandonner le projet, à cause dune paire de chaussures féminines sur lun des tapis.
Avec son récit, Luckas Vander Taelen a apparemment touché une corde sensible des lecteurs du quotidien "De Standaard" : deux jours plus tard, le site du journal a enregistré près de 370 réactions. On peut, notamment, y lire le récit de Karen Van Godtsenhoven, une journaliste spécialisée dans la mode, qui sest installée, avec quelques femmes dotées dune forte dose didéalisme, dans une maison du boulevard Lemonnier, près de la gare du Midi. Ces courageuses jeunes femmes ont eu loccasion dapprendre en un minimum de temps tous les mots en arabe ou en berbère les qualifiant de *******
. La journaliste raconte quelles se sentent "prisonnières dans leur propre demeure". Pas question dentrer dans un des cafés du quartier, où on ne trouvera jamais une femme, pas question non plus de sarrêter dans la rue, parce quon leur demande immédiatement quel est leur tarif.
Ces témoignages de gens progressistes indiquent lextrême urgence quil y a à demander le respect pour les valeurs essentielles européennes. Ou sagit-il, une nouvelle fois, dune manifestation dintolérance typiquement flamande qui ne mène quà la polarisation au sein de la société ?
Société
Prisonnier dans sa propre demeure ?
Jan De Troyer, directeur de TV Brussel et chroniqueur à la RTBF
Mis en ligne le 05/10/2009
Des progressistes témoignent de l'extrême urgence qu'il y a à demander le respect pour les valeurs essentielles européennes.
Avec le récit de ses expériences quotidiennes comme habitant du quartier Mérode de Forest, non loin de la gare du Midi à Bruxelles, Luckas Vander Taelen, député flamand du parti écologiste Groen !, a bravé, il y a quelques jours, le tabou progressiste autour du comportement de bon nombre de jeunes dorigine allochtone. Vander Taelen, qui est un mordu du vélo pour ses déplacements en ville, est chaque jour confronté sur son parcours dans son quartier à majorité maghrébine à dinnombrables insultes et agressions. Sa fille a définitivement abandonné ses courageuses tentatives de se promener dans le quartier, elle y a subi trop dinsultes que la décence interdit de citer.
Le député flamand a, à plusieurs reprises, essayé dobtenir un minimum de respect pour sa position vulnérable comme cycliste dans le trafic urbain. En vain : un jeune maghrébin lui a conseillé daller "niquer sa mère", un jeune chauffeur lui a craché à la figure.
Vander Taelen constate quil a lutté pendant vingt ans pour le multiculturalisme et lintégration, mais quil doit admettre quaujourdhui, à Bruxelles, il existe une génération de "rebels without a cause, qui se sentent par définition dépités et lésés, qui ne sont jamais responsables de rien et pour lesquels tout problème est la faute des autres, des autorités et des racistes belges". Le député flamand déplore que les jeunes de sexe masculin jouissent au sein de la famille maghrébine dune position sacro-sainte au-dessus de toute critique possible. Il cite comme exemple lattitude dun père qui a déclenché, il y a quelques semaines à Molenbeek, une petite révolte populaire parce que la police voulait interpeller son fils de quatorze ans. Il évoque également le cas dune galerie dart qui avait exposé des tapis de prière couverts de paires de chaussures. La galerie a été agressée et elle a dû abandonner le projet, à cause dune paire de chaussures féminines sur lun des tapis.
Avec son récit, Luckas Vander Taelen a apparemment touché une corde sensible des lecteurs du quotidien "De Standaard" : deux jours plus tard, le site du journal a enregistré près de 370 réactions. On peut, notamment, y lire le récit de Karen Van Godtsenhoven, une journaliste spécialisée dans la mode, qui sest installée, avec quelques femmes dotées dune forte dose didéalisme, dans une maison du boulevard Lemonnier, près de la gare du Midi. Ces courageuses jeunes femmes ont eu loccasion dapprendre en un minimum de temps tous les mots en arabe ou en berbère les qualifiant de *******
Ces témoignages de gens progressistes indiquent lextrême urgence quil y a à demander le respect pour les valeurs essentielles européennes. Ou sagit-il, une nouvelle fois, dune manifestation dintolérance typiquement flamande qui ne mène quà la polarisation au sein de la société ?