Lundi 8 septembre, le tribunal de La Roche-sur-Yon a jugé et condamné un homme de 36 ans pour agression sexuelle sur une mineure. Le prévenu, de nationalité algérienne, n’était pas présent à la barre. L’homme a fui dans son pays pour échapper aux poursuites. Ce trentenaire est poursuivi pour avoir, le 9 juillet 2024, commis une agression sexuelle sur une adolescente âgée de 13 ans, fille de connaissances.
Ce jour-là, la jeune fille et ses parents sortent avec des amis. Quand ces derniers décident de rentrer, l’adolescente les suit. En toute confiance, elle grimpe dans leur voiture et se retrouve à l’arrière avec un ami de ses parents.
Arrivée à destination, la fille descend dans un état de panique. Elle appelle aussitôt ses parents. En larmes, elle leur raconte ce qu’elle vient de subir. Dans la voiture, l’homme lui a pris la main et l’a posée sur son sexe en érection. En sortant de la voiture, il lui a présenté un billet de 50 euros pour qu’elle se taise.
Interpellé et entendu, le mis en cause a contesté les faits. Quant à l’histoire du billet, il explique aux enquêteurs qu’il « serait tombé de sa poche et que la jeune fille l’aurait récupéré ».
Une version que peine à croire la partie civile. Le prévenu a déjà été entendu pour des faits d’agression à La Rochelle, quelques années auparavant, sur une jeune femme en pleine rue. Mais l’affaire a été classée sans suite, faute d’éléments. « Nous sommes ici sur des faits similaires avec un homme qui agit avec un sentiment d’impunité », estime l’avocate de la jeune fille, présente avec sa maman à l’audience.
La procureure juge, elle aussi, le profil « inquiétant » du prévenu. « Il s’en est pris à une inconnue dans la rue dans l’histoire de La Rochelle et pour les faits nous concernant, il a agi en présence de sa propre compagne, sur une enfant, qui plus est fille d’amis ».
Elle a requis deux ans ferme avec un mandat d’arrêt et une interdiction de se présenter sur le territoire français pendant cinq ans. Le tribunal a retenu un an de prison ferme et l’interdiction de territoire. Un mandat d’arrêt a été prononcé à l’encontre de cet homme.
actu.fr
Ce jour-là, la jeune fille et ses parents sortent avec des amis. Quand ces derniers décident de rentrer, l’adolescente les suit. En toute confiance, elle grimpe dans leur voiture et se retrouve à l’arrière avec un ami de ses parents.
Arrivée à destination, la fille descend dans un état de panique. Elle appelle aussitôt ses parents. En larmes, elle leur raconte ce qu’elle vient de subir. Dans la voiture, l’homme lui a pris la main et l’a posée sur son sexe en érection. En sortant de la voiture, il lui a présenté un billet de 50 euros pour qu’elle se taise.
« Des craintes à l’égard des hommes »
La famille a déposé plainte le lendemain. La jeune fille a été vue par un médecin légiste qui a prescrit une Interruption temporaire de travail (ITT) de cinq jours au vu de l’état de stress de la jeune victime « qui présente des craintes majorées à l’égard des hommes ».Interpellé et entendu, le mis en cause a contesté les faits. Quant à l’histoire du billet, il explique aux enquêteurs qu’il « serait tombé de sa poche et que la jeune fille l’aurait récupéré ».
Une version que peine à croire la partie civile. Le prévenu a déjà été entendu pour des faits d’agression à La Rochelle, quelques années auparavant, sur une jeune femme en pleine rue. Mais l’affaire a été classée sans suite, faute d’éléments. « Nous sommes ici sur des faits similaires avec un homme qui agit avec un sentiment d’impunité », estime l’avocate de la jeune fille, présente avec sa maman à l’audience.
Un profil « inquiétant »
« Un an et demi après les faits, cette jeune fille culpabilise encore, pensant qu’elle n’aurait pas dû monter dans cette voiture. La scène traumatique lui revient régulièrement en flash », poursuit l’avocate. L’adolescente est depuis suivie par un psychologue « pour l’aider à se construire en tant que femme ». Elle demande 2 000 euros pour le préjudice subi. Et 800 euros pour la maman « qui culpabilise de ne pas avoir eu l’effet warning, de ne pas avoir vu le danger et qui est aujourd’hui est ultra-vigilante pour tout ce qui concerne sa fille ».La procureure juge, elle aussi, le profil « inquiétant » du prévenu. « Il s’en est pris à une inconnue dans la rue dans l’histoire de La Rochelle et pour les faits nous concernant, il a agi en présence de sa propre compagne, sur une enfant, qui plus est fille d’amis ».
Elle a requis deux ans ferme avec un mandat d’arrêt et une interdiction de se présenter sur le territoire français pendant cinq ans. Le tribunal a retenu un an de prison ferme et l’interdiction de territoire. Un mandat d’arrêt a été prononcé à l’encontre de cet homme.

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