Le huis clos a été prononcé, ce mercredi matin à Versailles, par la cour criminelle des Yvelines lors du procès de cet homme de 23 ans, jugé pour viol sur deux femmes. Le verdict est attendu vendredi.
Le huis clos a été prononcé, mercredi matin par la cour criminelle des Yvelines qui juge un prédateur sexuel âgé de 23 ans qui s'attaquait aux femmes dans la rue. Les cinq magistrats professionnels de la juridiction y jugent un homme de 23 ans qui répond des viols de deux femmes, âgées aujourd'hui de 38 et 65 ans, commis en février et en juillet 2018 à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et à Plaisir. « La non-publicité des débats a été ordonnée à la demande des deux victimes », précise une source proche du dossier.
Une vie d'errances
Cette première journée a été consacrée à la vie de l'accusé. Jawad est né au Maroc et il est le dernier d'une fratrie de cinq enfants. Ce jeune homme fluet qui semble immature, a vécu une enfance normale dans une famille aimante. Ce jeune homme a travaillé dans son pays d'origine comme vendeur de vêtements avant de venir en Europe pour y chercher un avenir meilleur. Il a été marié au Maroc et serait père d'un enfant de 4 ans. Mais son divorce l'aurait poussé à quitter sa terre natale.
Il est passé par l'Allemagne, où déjà il a tenté de s'en prendre à une fille dans la rue avant de casser une bouteille sur le crâne de son petit ami, venu à son secours. En France, il vit une vie d'errance. Il dort dans des caves ou chez des connaissances. Il boit et consomme des antidépresseurs et des somnifères. Malgré cette vie de SDF, Jawad n'a jamais été condamné dans l'hexagone.
Tendances psychopathiques, addictions à l'alcool et la drogue…
L'expert psychiatre estime qu'il est accessible à une sanction pénale. Mais il relève chez ce jeune homme des tendances psychopathiques élevées, des addictions à l'alcool et la drogue, et une frustration sexuelle difficile à supporter. « En Allemagne, il y a eu une femme avec qui j'ai eu des relations sexuelles, a-t-il déclaré à l'expert. J'avais aussi des besoins en France, c'était obligatoire. Quand le désir est là, il est fort, c'est obligatoire de l'assouvir. »
Dans l'après-midi, ses deux victimes sont venues raconter leur calvaire à la barre. La sexagénaire a été poussée dans un bois, passée à tabac avant d'être violée. Et la première a été jetée au sol dans la rue, étranglée et violée par cet homme. Il n'est jamais passé aux aveux malgré ses empreintes génétiques retrouvées sur les victimes. Jawad soutient qu'il n'a aucun souvenir des faits car il était tout le temps sous l'emprise de l'alcool et de drogues. Le verdict est attendu vendredi soir.
le parisien
Le huis clos a été prononcé, mercredi matin par la cour criminelle des Yvelines qui juge un prédateur sexuel âgé de 23 ans qui s'attaquait aux femmes dans la rue. Les cinq magistrats professionnels de la juridiction y jugent un homme de 23 ans qui répond des viols de deux femmes, âgées aujourd'hui de 38 et 65 ans, commis en février et en juillet 2018 à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et à Plaisir. « La non-publicité des débats a été ordonnée à la demande des deux victimes », précise une source proche du dossier.
Une vie d'errances
Cette première journée a été consacrée à la vie de l'accusé. Jawad est né au Maroc et il est le dernier d'une fratrie de cinq enfants. Ce jeune homme fluet qui semble immature, a vécu une enfance normale dans une famille aimante. Ce jeune homme a travaillé dans son pays d'origine comme vendeur de vêtements avant de venir en Europe pour y chercher un avenir meilleur. Il a été marié au Maroc et serait père d'un enfant de 4 ans. Mais son divorce l'aurait poussé à quitter sa terre natale.
Il est passé par l'Allemagne, où déjà il a tenté de s'en prendre à une fille dans la rue avant de casser une bouteille sur le crâne de son petit ami, venu à son secours. En France, il vit une vie d'errance. Il dort dans des caves ou chez des connaissances. Il boit et consomme des antidépresseurs et des somnifères. Malgré cette vie de SDF, Jawad n'a jamais été condamné dans l'hexagone.
Tendances psychopathiques, addictions à l'alcool et la drogue…
L'expert psychiatre estime qu'il est accessible à une sanction pénale. Mais il relève chez ce jeune homme des tendances psychopathiques élevées, des addictions à l'alcool et la drogue, et une frustration sexuelle difficile à supporter. « En Allemagne, il y a eu une femme avec qui j'ai eu des relations sexuelles, a-t-il déclaré à l'expert. J'avais aussi des besoins en France, c'était obligatoire. Quand le désir est là, il est fort, c'est obligatoire de l'assouvir. »
Dans l'après-midi, ses deux victimes sont venues raconter leur calvaire à la barre. La sexagénaire a été poussée dans un bois, passée à tabac avant d'être violée. Et la première a été jetée au sol dans la rue, étranglée et violée par cet homme. Il n'est jamais passé aux aveux malgré ses empreintes génétiques retrouvées sur les victimes. Jawad soutient qu'il n'a aucun souvenir des faits car il était tout le temps sous l'emprise de l'alcool et de drogues. Le verdict est attendu vendredi soir.
le parisien