Le 14 octobre dernier, une sexagénaire était jugée pour avoir arraché le voile intégral d'une touriste originaire des Emirats. Le tribunal a rendu son délibéré aujourd'hui.
Le tribunal correctionnel de Paris sest montré plutôt clément envers la retraitée arracheuse de Niqab. Marlène R., 63 ans, a écopé dun mois de prison et de 200 euros damende, le tout avec sursis. "Une condamnation sur le principe dissuasif", souligne Maître Ouled Ben Hasfia, avocat de la victime.
Dans son jugement, la cour estime que le comportement de la prévenue "révèle une intolérance à autrui contraire à toute possibilité dexplication, de cohabitation ou de dialogue entre des personnes aux modes de vie différents ou aux convictions opposées".
La sexagénaire avait tenté de justifier son geste dans une interview au Parisien :
"Je trouve inadmissible que lon porte le niqab dans le pays des droits de lhomme. Cest une muselière, il ne manque plus que la laisse, cest la négation de la femme."
Explications quelle na jamais réitérées devant un tribunal, puisque Marlène R. ne sétait pas présentée à laudience du 14 octobre dernier, et qu'elle était également absente à la lecture du délibéré.
"Pour moi, cest simple, elle nassume pas ses actes !", estime le défenseur de la partie civile.
L'avocat se déclare plutôt satisfait de cette condamnation. Sa cliente est rentrée au Moyen Orient et ne souhaite pas revenir en France depuis son agression. Certains de ses proches étaient présents à l'audience mais n'ont pas souhaité s'exprimer. Pour l'instant, rien n'a été décidé concernant un éventuel appel.
Depuis cette agression, la loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public a été promulguée au Journal officiel deux jours avant l'audience du 14 octobre.
Le tribunal correctionnel de Paris sest montré plutôt clément envers la retraitée arracheuse de Niqab. Marlène R., 63 ans, a écopé dun mois de prison et de 200 euros damende, le tout avec sursis. "Une condamnation sur le principe dissuasif", souligne Maître Ouled Ben Hasfia, avocat de la victime.
Dans son jugement, la cour estime que le comportement de la prévenue "révèle une intolérance à autrui contraire à toute possibilité dexplication, de cohabitation ou de dialogue entre des personnes aux modes de vie différents ou aux convictions opposées".
La sexagénaire avait tenté de justifier son geste dans une interview au Parisien :
"Je trouve inadmissible que lon porte le niqab dans le pays des droits de lhomme. Cest une muselière, il ne manque plus que la laisse, cest la négation de la femme."
Explications quelle na jamais réitérées devant un tribunal, puisque Marlène R. ne sétait pas présentée à laudience du 14 octobre dernier, et qu'elle était également absente à la lecture du délibéré.
"Pour moi, cest simple, elle nassume pas ses actes !", estime le défenseur de la partie civile.
L'avocat se déclare plutôt satisfait de cette condamnation. Sa cliente est rentrée au Moyen Orient et ne souhaite pas revenir en France depuis son agression. Certains de ses proches étaient présents à l'audience mais n'ont pas souhaité s'exprimer. Pour l'instant, rien n'a été décidé concernant un éventuel appel.
Depuis cette agression, la loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public a été promulguée au Journal officiel deux jours avant l'audience du 14 octobre.