Un nouveau suicide en prison, à l'heure où Dati tente de rassurer les syndicats pénitentiaires
Alors que les dirigeants des trois principaux syndicats (CGT, FO, Ufap) étaient reçus ce mercredi matin par la ministre de la Justice Rachida Dati, l'Administration pénitentiaire doit déplorer un nouveau cas de suicide dans une prison.
A Loos (Nord), un détenu de 52 ans s'est pendu, et cette nouvelle affaire porte à 91 le nombre de suicides dans les prisons françaises depuis début 2008. Un chirffre en hausse de 18 % par rapport à l'année passée selon les chiffres de l'Observatoire international des prisons (OIP).
La gestion des prisonniers à tempérament suicidaire est justement l'une des questions que souhaitent aborder les syndicats pénitentiaires, qui évoquent un «manque de moyens», la «pénurie de personnel» et la «surpopulation carcérale».
Rendez-vous manqué
Prévenus mardi après 23h00, les dirigeants, réunis en entente syndicale depuis plusieurs semaines, avaient rendez-vous avec la garde des Sceaux. Qui veut essayer de faire oublier un autre rendez-vous, manqué celui-là.
Elle les avait réunis à la Chancellerie lundi mais avait brillé par son absence. Excédés, les trois syndicats, qui ne cessent de marteler l'urgence de la situation, avaient appelé dans la foulée à un blocage des prisons à partir du 13 novembre.
Agence
Alors que les dirigeants des trois principaux syndicats (CGT, FO, Ufap) étaient reçus ce mercredi matin par la ministre de la Justice Rachida Dati, l'Administration pénitentiaire doit déplorer un nouveau cas de suicide dans une prison.
A Loos (Nord), un détenu de 52 ans s'est pendu, et cette nouvelle affaire porte à 91 le nombre de suicides dans les prisons françaises depuis début 2008. Un chirffre en hausse de 18 % par rapport à l'année passée selon les chiffres de l'Observatoire international des prisons (OIP).
La gestion des prisonniers à tempérament suicidaire est justement l'une des questions que souhaitent aborder les syndicats pénitentiaires, qui évoquent un «manque de moyens», la «pénurie de personnel» et la «surpopulation carcérale».
Rendez-vous manqué
Prévenus mardi après 23h00, les dirigeants, réunis en entente syndicale depuis plusieurs semaines, avaient rendez-vous avec la garde des Sceaux. Qui veut essayer de faire oublier un autre rendez-vous, manqué celui-là.
Elle les avait réunis à la Chancellerie lundi mais avait brillé par son absence. Excédés, les trois syndicats, qui ne cessent de marteler l'urgence de la situation, avaient appelé dans la foulée à un blocage des prisons à partir du 13 novembre.
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