lundi 30 mars 2009 - 20h:33
Saed Bannoura - Imemc News
Selon un article publié dimanche dans un journal daffaires de langue hébraïque, The Marker, 21% des exportateurs israéliens disent quils ressentent directement les effets du boycott des produits israéliens depuis le début 2009.
Le sondage a été réalisé par lUnion des industriels israéliens, et ce pourcentage est tiré dun échantillon de 90 entreprises comprenant diverses industries notamment de la haute technologie, de la construction, du textile et de produits alimentaires.
Lappel mondial au boycott des produits israéliens, lancé en 2005, a pris de la vigueur en janvier 2009 après linvasion par les forces israéliennes de la bande de Gaza avec une violence massive, tuant 1 400 personnes, dont 400 enfants. A travers le monde, les Palestiniens de la diaspora et les défenseurs des droits humains se retrouvés dans des manifestations, des marches et des actions, attirant lattention pour un boycott dIsraël. Certains groupes appellent à un boycott des produits exportés depuis les colonies israéliennes et par des entreprises qui tirent leurs profits de loccupation militaire israélienne, mais dautres groupes de boycott appellent à boycotter tous les produits israéliens.
Les militants engagés dans le mouvement du boycott disent sinspirer du modèle créé pour sopposer à lapartheid dAfrique du Sud dans les années 1980, et font valoir quil existe de nombreuses similitudes entre le système dapartheid sud-africain qui discriminait la population africaine indigène du pays, et loccupation israélienne dans laquelle des lois différentes sappliquent selon quil sagit de la population palestinienne indigène ou de la population israélienne qui sest déplacée à lintérieur du pays au cours des 60 dernières années.
Les groupes soulignent dautres parallèles entre loccupation israélienne et lapartheid dAfrique du Sud, notamment les pass laws (réglementation discriminatoire pour les déplacements des indigènes), les déplacements forcés de populations, les check-points et les lois et pratiques discriminatoires. Selon la Campagne Stop the Wall, « Lapartheid a commencé et sest enraciné dans linstauration même du régime colonial israélien, organisé en tant quEtat réservé aux juifs, tant en droit (de jure) que dans la mise en uvre de ses objectifs à différents niveaux (de facto). Ceci inclut ces mécanismes utilisés pour justifier ses pratiques afin déviter sa légalisation. Lapartheid est caractérisé par le transfert forcé de populations, le contrôle sur la terre, lexploitation par le travail, lhumiliation, et le meurtre de masse. »
Parmi les entreprises boycottées dans le cadre de cette campagne, on trouve Motorola qui fabrique des fusibles pour les roquettes de la série M80, Caterpillar qui fabrique les bulldozers D9 qui servent à la démolition des maisons palestiniennes, Connex et Alstom qui ont remporté lappel doffre pour la construction dun train à grande vitesse qui traversera les quartiers palestiniens de Jérusalem-Est - démolissant les maisons de tous les Palestiniens le long de la ligne, sans indemnisation ni recours juridique possibles, Agrexco qui exporte des fruits et des légumes sous le nom de Carmel, produits dans les colonies israéliennes en Cisjordanie.
Certaines des actions ont déjà eu lieu depuis janvier, notamment le retrait des produits israéliens des rayons de supermarchés à Paris, le blocus des ports en Afrique du Sud, des manifestations de masse en Jordanie et en Turquie contre les importations israéliennes, et beaucoup dautres encore.
Le site israélien Qui profite conserve et met à jour les informations sur les entreprises qui, soit profitent de loccupation israélienne, soit exportent des produits venant des colonies israéliennes. Le mouvement mondial BDS (boycott, désinvestissement et sanction) appelle au boycott de ces entreprises.
Saed Bannoura - Imemc News
Selon un article publié dimanche dans un journal daffaires de langue hébraïque, The Marker, 21% des exportateurs israéliens disent quils ressentent directement les effets du boycott des produits israéliens depuis le début 2009.
Le sondage a été réalisé par lUnion des industriels israéliens, et ce pourcentage est tiré dun échantillon de 90 entreprises comprenant diverses industries notamment de la haute technologie, de la construction, du textile et de produits alimentaires.
Lappel mondial au boycott des produits israéliens, lancé en 2005, a pris de la vigueur en janvier 2009 après linvasion par les forces israéliennes de la bande de Gaza avec une violence massive, tuant 1 400 personnes, dont 400 enfants. A travers le monde, les Palestiniens de la diaspora et les défenseurs des droits humains se retrouvés dans des manifestations, des marches et des actions, attirant lattention pour un boycott dIsraël. Certains groupes appellent à un boycott des produits exportés depuis les colonies israéliennes et par des entreprises qui tirent leurs profits de loccupation militaire israélienne, mais dautres groupes de boycott appellent à boycotter tous les produits israéliens.
Les militants engagés dans le mouvement du boycott disent sinspirer du modèle créé pour sopposer à lapartheid dAfrique du Sud dans les années 1980, et font valoir quil existe de nombreuses similitudes entre le système dapartheid sud-africain qui discriminait la population africaine indigène du pays, et loccupation israélienne dans laquelle des lois différentes sappliquent selon quil sagit de la population palestinienne indigène ou de la population israélienne qui sest déplacée à lintérieur du pays au cours des 60 dernières années.
Les groupes soulignent dautres parallèles entre loccupation israélienne et lapartheid dAfrique du Sud, notamment les pass laws (réglementation discriminatoire pour les déplacements des indigènes), les déplacements forcés de populations, les check-points et les lois et pratiques discriminatoires. Selon la Campagne Stop the Wall, « Lapartheid a commencé et sest enraciné dans linstauration même du régime colonial israélien, organisé en tant quEtat réservé aux juifs, tant en droit (de jure) que dans la mise en uvre de ses objectifs à différents niveaux (de facto). Ceci inclut ces mécanismes utilisés pour justifier ses pratiques afin déviter sa légalisation. Lapartheid est caractérisé par le transfert forcé de populations, le contrôle sur la terre, lexploitation par le travail, lhumiliation, et le meurtre de masse. »
Parmi les entreprises boycottées dans le cadre de cette campagne, on trouve Motorola qui fabrique des fusibles pour les roquettes de la série M80, Caterpillar qui fabrique les bulldozers D9 qui servent à la démolition des maisons palestiniennes, Connex et Alstom qui ont remporté lappel doffre pour la construction dun train à grande vitesse qui traversera les quartiers palestiniens de Jérusalem-Est - démolissant les maisons de tous les Palestiniens le long de la ligne, sans indemnisation ni recours juridique possibles, Agrexco qui exporte des fruits et des légumes sous le nom de Carmel, produits dans les colonies israéliennes en Cisjordanie.
Certaines des actions ont déjà eu lieu depuis janvier, notamment le retrait des produits israéliens des rayons de supermarchés à Paris, le blocus des ports en Afrique du Sud, des manifestations de masse en Jordanie et en Turquie contre les importations israéliennes, et beaucoup dautres encore.
Le site israélien Qui profite conserve et met à jour les informations sur les entreprises qui, soit profitent de loccupation israélienne, soit exportent des produits venant des colonies israéliennes. Le mouvement mondial BDS (boycott, désinvestissement et sanction) appelle au boycott de ces entreprises.