En ce qui me concerne, je suis un peu comme Forrest Gump. Je pense que c'est à la fois la boite de chocolat et le destin.
Le monde est fait de multiples hasards. Les personnes que tu rencontres, quand tu les rencontres, le contexte de cette rencontre comme simple exemple. Y a une partie grande loterie où, parce qu'un jour t'as décidé de faire ton lacet dans la rue, t'es arrivé 2 minutes plus tard à l'université et t'as rencontré ta future épouse, mère de tes enfants et amie la plus chère.
Et t'as une partie déterministe. SI tu es né dans un village reculé d'Asie du Sud-Est et où tes parents vivent dans un dépouillement difficilement imaginable pour nous, il y a peu de chance que tu accèdes à tout ce que tu désires.
Je pense qu'il y a cette notion de vocation chez la plupart d'entre nous. Ce n'est pas tant le destin plutôt un câblage biologique qui nous rends meilleurs dans certaines tâches précises. Et qui fait que nous apprécions d'être bon dans ce domaine dans lequel on va s'immerger complètement. Certains étant plus multi-tâche que d'autres.
Il y a peu de chance que tu découvres ton métier de vocation si tu es obligé de lutter tous le sjours pour simplement survivre. Peu de chance aussi d'accéder à de large panel de cultures/d'horizons différents si tes parents ne peuvent pas se permettre d'aller visiter des centres culturels/scientifiques.
Neil deGrasse Tyson expliquait comment lui était venu sa vocation dans une conférence assez ancienne maintenant : c'est tout simplement ses parents qui avaient pris l'habitude d'aller une fois toutes les deux semaines dans des musées divers avec leurs enfants. Et un jour, ils sont rentrés dans un planetarium. C'est un mélange donc entre le hasard, la réceptivité que tu as à un moment donné à ton environnement, et les limitations de ton environnement de départ.
C'est pas pour rien que nous aimons tous les histoires de gens qui ont "forcé leur destin". C'est rare à l'échelle de la population mondiale.