La commune de Droux a autorisé la construction d’un centre d’essai, par la société canadienne Transpod, afin de réaliser des tests grandeur nature du train subsonique Hyperloop.
La mairie de Droux, en Haute-Vienne, vient de délivrer un permis de construire pour un centre d’essai de « l’Hyperloop », ou train subsonique du futur, qui ambitionne à terme de propulser les voyageurs à quelque 1,000 km/h dans des « tubes », a-t-on appris jeudi d’un élu local.
La maire Madeleine Saillard a signé le permis de construire jeudi et celui-ci « sera affiché demain (vendredi) sur site », a indiqué Vincent Léonie, adjoint au maire de Limoges et président de l’association « Hyperloop Limoges », confirmant une information du site internet du Populaire du Centre.
Le permis en date du 30 novembre prévoit la création d’un bâtiment technique et de maintenance et d’un bâtiment de réception reliés par un tube de près de 3 km de long, sur une surface totale de 1,753 m2 près de Droux, dans le nord de la Haute-Vienne. Les travaux pourraient débuter au printemps 2019.
Des tests en condition réelle
L'« Hyperloop » est porté par la start-up canadienne Transpod travaillant au développement de la technologie hyperloop en Europe. Le principe de ce train ultrarapide est de faire circuler des capsules pressurisées, ou « pod », dans des tubes à basse pression pour s’affranchir des frottements aérodynamiques et frôler le mur du son.
Sébastien Gendron, co-fondateur et PDG de Transpod basée à Toronto, expliquait l’été dernier que la « piste » d’essai doit permettre « de tester en conditions réelles, à échelle un demi, la technologie Hyperloop développée par Transpod ».
Le permis de construire, bien que soumis à d’éventuels recours, « est un aboutissement. Cela fait un an qu’on bosse dessus. Beaucoup de gens ne croient pas au projet. Mais avec cette autorisation, cela prend du sens. Il devient concret. C’est une grande satisfaction et cela nous donne encore plus d’envie et d’excitation pour la suite », a déclaré M. Léonie.
Premiers travaux au printemps
L’adjoint au maire de Limoges espère créer prochainement une association « Hyperloop France » afin de défendre le projet au-delà des frontières de la Haute-Vienne. « Le défrichage du terrain et les premiers coups de pioche pourraient avoir lieu en mars-avril. Après il y aurait 9 mois de travaux ».
Le projet, de 21 millions d’euros, est à ce jour financé à 100 % par des investisseurs privés dans le cadre d’une levée de fonds de plus de 50 millions d’euros conduite par Transpod, avait indiqué l’entreprise, annonçant des partenaires industriels français et internationaux à venir.
Des projets d’Hyperloop, plus ou moins avancés, existent aux États-Unis, en Inde, en Arabie Saoudite.
Ouest France
La mairie de Droux, en Haute-Vienne, vient de délivrer un permis de construire pour un centre d’essai de « l’Hyperloop », ou train subsonique du futur, qui ambitionne à terme de propulser les voyageurs à quelque 1,000 km/h dans des « tubes », a-t-on appris jeudi d’un élu local.
La maire Madeleine Saillard a signé le permis de construire jeudi et celui-ci « sera affiché demain (vendredi) sur site », a indiqué Vincent Léonie, adjoint au maire de Limoges et président de l’association « Hyperloop Limoges », confirmant une information du site internet du Populaire du Centre.
Le permis en date du 30 novembre prévoit la création d’un bâtiment technique et de maintenance et d’un bâtiment de réception reliés par un tube de près de 3 km de long, sur une surface totale de 1,753 m2 près de Droux, dans le nord de la Haute-Vienne. Les travaux pourraient débuter au printemps 2019.
Des tests en condition réelle
L'« Hyperloop » est porté par la start-up canadienne Transpod travaillant au développement de la technologie hyperloop en Europe. Le principe de ce train ultrarapide est de faire circuler des capsules pressurisées, ou « pod », dans des tubes à basse pression pour s’affranchir des frottements aérodynamiques et frôler le mur du son.
Sébastien Gendron, co-fondateur et PDG de Transpod basée à Toronto, expliquait l’été dernier que la « piste » d’essai doit permettre « de tester en conditions réelles, à échelle un demi, la technologie Hyperloop développée par Transpod ».
Le permis de construire, bien que soumis à d’éventuels recours, « est un aboutissement. Cela fait un an qu’on bosse dessus. Beaucoup de gens ne croient pas au projet. Mais avec cette autorisation, cela prend du sens. Il devient concret. C’est une grande satisfaction et cela nous donne encore plus d’envie et d’excitation pour la suite », a déclaré M. Léonie.
Premiers travaux au printemps
L’adjoint au maire de Limoges espère créer prochainement une association « Hyperloop France » afin de défendre le projet au-delà des frontières de la Haute-Vienne. « Le défrichage du terrain et les premiers coups de pioche pourraient avoir lieu en mars-avril. Après il y aurait 9 mois de travaux ».
Le projet, de 21 millions d’euros, est à ce jour financé à 100 % par des investisseurs privés dans le cadre d’une levée de fonds de plus de 50 millions d’euros conduite par Transpod, avait indiqué l’entreprise, annonçant des partenaires industriels français et internationaux à venir.
Des projets d’Hyperloop, plus ou moins avancés, existent aux États-Unis, en Inde, en Arabie Saoudite.
Ouest France