Les copines de classe d'une adolescente se créent un faux profil masculin sur Facebook et se font passer pour l'amoureux de la jeune fille. Elles vont jusqu'à orchestrer le faux suicide du jeune garçon fictif, accusant leur camarade de sa mort.
La problématique des enfants harcelés par leurs camarades de classe et des ravages que cela peut entraîner n'est pas nouvelle. Mais récemment, les nouvelles technologies mises à dispositions des enfants et jeunes adolescents ont donné un tournant dramatique à de nombreuses affaires du genre, avec notamment le suicide d'un jeune américain après que son homosexualité eût été dévoilée sur le net par ses colocataires.
Excécrable coup-monté
Un nouveau cas, touchant cette fois une adolescente de tout juste quinze ans, vient d'être mis au jour en Grande-Bretagne, révèle le Daily Mail. Mais l'affaire est ici très particulière, car le souhait de détruire le quotidien de la jeune fille s'est transformé en réel coup-monté du pire accabit. Durant des mois, plusieurs adolescentes ont préparé une mise en scène, en se servant du réseau social Facebook, pour démolir l'une de leurs petites camarades d'un an leur cadette.
Les jeunes filles ont tout d'abord profité d'une soirée dans un parc où les ados de l'école faisaient la fête et buvaient de l'alcool. La jeune victime, un peu ivre, se fait accoster par un certain "Jaydon" (en réalité dépêché par les gamines machiavéliques), lequel l'embrasse dans la pénombre. La jeune fille, flattée et ravie de cette furtive rencontre, revient à la maison enchantée.
Relation amoureuse sur Facebook
Son plaisir ne fait que décupler lorsque ledit "Jaydon Rothwell" la demande comme amie Facebook. Les adolescents se mettent alors à discuter, à se connaître, à "tchatter" et se mettent finalement en "couple" sur le réseau social. S'ensuit une relation amoureuse d'adolescents, mais sans que les deux ne puissent se rencontrer à nouveau de visu.
Mais un jour, l'écolière remarque sur le profil de son petit ami Facebook qu'une autre jeune fille lui a laissé un post tendancieux. Elle lui demande des comptes, ils se disputent et mécontente de ses explications - le pensant infidèle - elle décide de se séparer de lui, à regrets.
Accusé à tort, le petit copain se "suicide"
C'est alors que le drame survient, car quelques jours plus tard, une page est créée en hommage au jeune garçon, lequel se serait suicidé en ingérant un cocktail d'alcool et de médicaments. La raison de cet acte désespéré? Avoir été accusé injustement d'infidélité puis quitté par sa petite amie. Deux mille "fans" de la page se mobilisent et accusent l'écolière, la menacent, la harcèlent. Une réelle campagne s'élève à son encontre.
L'adolescente, dévastée, décide de contacter la famille pour présenter ses condoléances et s'excuser, mais en vain: elle ne sait pas leurs noms, ne connaît personne dans l'entourage du jeune et ne sait donc pas comment les joindre pour comprendre ce qui s'est passé. Pendant plusieurs semaines, rongée par les remords, elle vit un deuil insurmontable. La police, alertée par la mobilisation des adolescents, se renseigne sur le suicide de ce "Jaydon". Et découvre qu'en réalité... aucun Jaydon Rothwell ne s'est suicidé et pour cause: il n'existe pas.
La problématique des enfants harcelés par leurs camarades de classe et des ravages que cela peut entraîner n'est pas nouvelle. Mais récemment, les nouvelles technologies mises à dispositions des enfants et jeunes adolescents ont donné un tournant dramatique à de nombreuses affaires du genre, avec notamment le suicide d'un jeune américain après que son homosexualité eût été dévoilée sur le net par ses colocataires.
Excécrable coup-monté
Un nouveau cas, touchant cette fois une adolescente de tout juste quinze ans, vient d'être mis au jour en Grande-Bretagne, révèle le Daily Mail. Mais l'affaire est ici très particulière, car le souhait de détruire le quotidien de la jeune fille s'est transformé en réel coup-monté du pire accabit. Durant des mois, plusieurs adolescentes ont préparé une mise en scène, en se servant du réseau social Facebook, pour démolir l'une de leurs petites camarades d'un an leur cadette.
Les jeunes filles ont tout d'abord profité d'une soirée dans un parc où les ados de l'école faisaient la fête et buvaient de l'alcool. La jeune victime, un peu ivre, se fait accoster par un certain "Jaydon" (en réalité dépêché par les gamines machiavéliques), lequel l'embrasse dans la pénombre. La jeune fille, flattée et ravie de cette furtive rencontre, revient à la maison enchantée.
Relation amoureuse sur Facebook
Son plaisir ne fait que décupler lorsque ledit "Jaydon Rothwell" la demande comme amie Facebook. Les adolescents se mettent alors à discuter, à se connaître, à "tchatter" et se mettent finalement en "couple" sur le réseau social. S'ensuit une relation amoureuse d'adolescents, mais sans que les deux ne puissent se rencontrer à nouveau de visu.
Mais un jour, l'écolière remarque sur le profil de son petit ami Facebook qu'une autre jeune fille lui a laissé un post tendancieux. Elle lui demande des comptes, ils se disputent et mécontente de ses explications - le pensant infidèle - elle décide de se séparer de lui, à regrets.
Accusé à tort, le petit copain se "suicide"
C'est alors que le drame survient, car quelques jours plus tard, une page est créée en hommage au jeune garçon, lequel se serait suicidé en ingérant un cocktail d'alcool et de médicaments. La raison de cet acte désespéré? Avoir été accusé injustement d'infidélité puis quitté par sa petite amie. Deux mille "fans" de la page se mobilisent et accusent l'écolière, la menacent, la harcèlent. Une réelle campagne s'élève à son encontre.
L'adolescente, dévastée, décide de contacter la famille pour présenter ses condoléances et s'excuser, mais en vain: elle ne sait pas leurs noms, ne connaît personne dans l'entourage du jeune et ne sait donc pas comment les joindre pour comprendre ce qui s'est passé. Pendant plusieurs semaines, rongée par les remords, elle vit un deuil insurmontable. La police, alertée par la mobilisation des adolescents, se renseigne sur le suicide de ce "Jaydon". Et découvre qu'en réalité... aucun Jaydon Rothwell ne s'est suicidé et pour cause: il n'existe pas.