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Bladinaute averti
Zeinab Sekaanvand, une jolie jeune femme iranienne, avait 24 ans. Elle « était mineure lorsqu’elle a été arrêtée et a été condamnée à l’issue d’un procès inéquitable. Elle disait avoir été torturée en détention par des policiers », a tweeté l’organisation de défenses des droits de l’Homme, Amnestie Internationale.
Zeinab Sekaanvand avait épousé son mari alors qu'elle n'avait que 15 ans. Mais son mari est rapidement devenu violent. Il l'a agressée plusieurs fois, physiquement et verbalement.
L'homme a été retrouvé mort alors que Zeinab Sekaanvand n'avait pas encore atteint la majorité. Elle n'avait que 17 ans.
C'est sous la « contrainte » (d'après Amnistie Internationale) que Zeinab Sekaanvand a avoué avoir tué son mari. Puis la jeune femme s'est rétractée et elle a désigné son beau-frère, qu’elle avait aussi accusé de l’avoir violée plus d'une fois.
« Elle n'a vu un avocat que lors de la dernière audience de son procès en 2014, au cours de laquelle elle est revenue sur les “aveux” qu'elle avait faits en l'absence de toute assistance juridique. Elle affirme également avoir été torturée par des policiers, qui l'ont frappée sur tout le corps, après son arrestation », explique Amnistie Internationale.
Zeinab Sekaanvand a été condamnée à mort en 2014, puis elle a a été exécutée mardi matin.
Son exécution « est une démonstration écœurante du mépris des autorités iraniennes pour les principes du droit des mineurs », explique Philip Luther, un responsable de l’organisation Amnistie Internationale. « Le fait que sa condamnation à mort a fait suite à un procès manifestement inéquitable rend son exécution encore plus scandaleuse ».
« Nous continuons d’exhorter les autorités iraniennes à instaurer immédiatement un moratoire sur les exécutions, à commuer toutes les condamnations à mort en vue de l’abolition de peine de mort et à interdire l’application de la peine de mort aux personnes âgées de moins de 18 ans au moment du crime », a écrit l’ONG.
C'est la cinquième exécution d'une personne mineure début le début de l'année, en Iran, a dénoncé Amnistie Internationale.
Publié le jeudi, 4 octobre 2018 par Ayoye dans Nouvelles
Zeinab Sekaanvand avait épousé son mari alors qu'elle n'avait que 15 ans. Mais son mari est rapidement devenu violent. Il l'a agressée plusieurs fois, physiquement et verbalement.
L'homme a été retrouvé mort alors que Zeinab Sekaanvand n'avait pas encore atteint la majorité. Elle n'avait que 17 ans.
C'est sous la « contrainte » (d'après Amnistie Internationale) que Zeinab Sekaanvand a avoué avoir tué son mari. Puis la jeune femme s'est rétractée et elle a désigné son beau-frère, qu’elle avait aussi accusé de l’avoir violée plus d'une fois.
« Elle n'a vu un avocat que lors de la dernière audience de son procès en 2014, au cours de laquelle elle est revenue sur les “aveux” qu'elle avait faits en l'absence de toute assistance juridique. Elle affirme également avoir été torturée par des policiers, qui l'ont frappée sur tout le corps, après son arrestation », explique Amnistie Internationale.
Zeinab Sekaanvand a été condamnée à mort en 2014, puis elle a a été exécutée mardi matin.
Son exécution « est une démonstration écœurante du mépris des autorités iraniennes pour les principes du droit des mineurs », explique Philip Luther, un responsable de l’organisation Amnistie Internationale. « Le fait que sa condamnation à mort a fait suite à un procès manifestement inéquitable rend son exécution encore plus scandaleuse ».
« Nous continuons d’exhorter les autorités iraniennes à instaurer immédiatement un moratoire sur les exécutions, à commuer toutes les condamnations à mort en vue de l’abolition de peine de mort et à interdire l’application de la peine de mort aux personnes âgées de moins de 18 ans au moment du crime », a écrit l’ONG.
C'est la cinquième exécution d'une personne mineure début le début de l'année, en Iran, a dénoncé Amnistie Internationale.
Publié le jeudi, 4 octobre 2018 par Ayoye dans Nouvelles